Déclaration de M. Franck Riester, ministre du commerce extérieur et de l'attractivité, en réponse à une question sur le conflit armé au Haut-Karabakh, à l'Assemblée nationale le 29 septembre 2020.

Prononcé le

Intervenant(s) : 
  • Franck Riester - Ministre du commerce extérieur et de l'attractivité

Circonstance : Question au gouvernement à l'Assemblée nationale

Texte intégral

Merci Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,


Vous avez raison, il y a des raisons d'être aujourd'hui inquiets sur la situation au Haut-Karabakh. La situation fait qu'aujourd'hui de nombreux civils sont touchés, avec des dizaines de morts arméniens, avec de nombreux blessés, et donc la communauté internationale doit se mobiliser d'une façon très énergique.

Le président de la République, le ministre des affaires étrangères sont mobilisés, la France, au sein du Groupe de Minsk dont je parlais tout à l'heure est particulièrement mobilisée, des échanges ont eu lieu, comme vous le rappeliez, avec le Premier ministre arménien, avec le président de l'Azerbaïdjan et le président de la République. Nous souhaitons, avec les deux autres co-présidents du Groupe de Minsk, la Russie et les Etats-Unis, trouver les voies et moyens pour un cessez-le-feu rapide et bien évidemment, trouver une solution négociée pour sortir par le haut de cette crise au Haut-Karabakh.

Le Groupe de Minsk se mobilise au sein du Conseil de sécurité, les trois co-présidents interviendront cet après-midi à New York, comme je le rappelais tout à l'heure, pour évoquer cette question et faire part de leur point de vue sur la situation. Les trois co-présidents aussi interagissent avec les différentes parties prenantes, et la France échange d'une façon très importante avec ses partenaires européens et avec ses partenaires au sein de l'OSCE pour trouver une solution.

La solution, c'est le cessez-le-feu, et la solution, c'est une négociation qui permette de trouver une sortie de crise diplomatique et, derrière, une sortie de crise en s'appuyant sur le droit international. Rien d'autre ne permettra de faire en sorte que l'Arménie et l'Azerbaïdjan soient en paix demain.


Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 1er octobre 2020