Texte intégral
Merci, Monsieur le Président,
Mesdames les Sénatrices, Messieurs les Sénateurs,
Madame la Sénatrice,
Jean-Yves Le Drian, comme vous le savez, a été en contact avec un cas positif, et donc, il est à l'isolement.
Vous suivez de très près la Birmanie depuis longtemps, Madame la Sénatrice, et vous avez raison, la situation est grave, et la dégradation s'accélère. Rien que sur la journée du 14 mars, ce sont 70 morts qui ont été recensés en Birmanie. Comme vous le savez, la France a condamné bien évidemment le coup d'Etat, comme l'Union européenne. Nous ne reconnaissons pas la junte, et les discussions sont en cours, techniques, à Bruxelles, pour que, lors du Conseil des affaires étrangères du 22 mars, des sanctions ciblant celles et ceux qui ont contribué à ce coup d'Etat, les responsables de ce coup d'Etat, puissent être prononcées.
Nous réfléchissons aussi à étendre ces sanctions à certaines entités économiques, car rien ne doit être fait pour continuer à donner de l'argent à l'armée birmane, dans ces moments si périlleux.
Vous pouvez compter, bien évidemment, sur la détermination de la France à trouver une solution à cette crise. Jean-Yves Le Drian prend de nombreux contacts avec ses homologues, des pays que vous avez évoqués, des pays de l'ASEAN, parce que je crois que l'ASEAN a un rôle majeur à jouer en la matière. Nous continuons également à suivre de près toutes les ONG qui travaillent en Birmanie. Nous continuons notre aide humanitaire. Nous soutenons la société civile, parce que la situation, comme vous l'avez rappelé, en Birmanie, est très grave. Jean-Yves Le Drian et toutes les équipes du Quai d'Orsay et du Gouvernement, plus largement, sous l'autorité du Premier ministre, veillent avec beaucoup d'attention à ce que l'on puisse sortir très rapidement de cette crise majeure en Birmanie.
Je vous remercie, Madame la Sénatrice.
Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 mars 2021