Interview de Mme Olivia Grégoire, secrétaire d'Etat à l'économie sociale, solidaire et responsable, à Radio J le 13 avril 2021, sur les élections régionales et l'économie sociale et solidaire.

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Média : Radio J

Texte intégral

CHRISTOPHE BARBIER
Olivia GREGOIRE.

OLIVIA GREGOIRE
Bonjour Christophe BARBIER.

CHRISTOPHE BARBIER
Vous vous occupez au gouvernement de l'Economie sociale et solidaire, on va en parler, mais on va d'abord parler des régionales, 56% des maires ont répondu à la question du gouvernement, oui, ils peuvent organiser les élections régionales aux dates prévues, 13 et 20 juin. Vous êtes surprise par leur réponse ?

OLIVIA GREGOIRE
Je ne suis pas spécialement surprise par leur réponse, je suis agréablement en revanche surprise par le taux de participation, parce que nous avons des maires qui, malgré les critiques qui ont fusé depuis des jours et des jours, ont quand même pour la plupart, quasiment 60 % d'entre eux, ont pris le temps de répondre... non, 96 % d'entre eux, pardon, ont répondu…

CHRISTOPHE BARBIER
Oh oui, oui, c'est énorme, c'est énorme…

OLIVIA GREGOIRE
C'est 29 maires sur 10, voire plus, ont répondu…

CHRISTOPHE BARBIER
L'AMF, pourtant, l'Association des Maires de France, disait : pourquoi cette concertation ultra rapide ?

OLIVIA GREGOIRE
Ecoutez, de grâce, dans la période actuelle, concentrons-nous sur les vrais sujets, évitons les polémiques inutiles, moi, je vais vous dire, on concerte, ça ne va pas, on ne concerte pas la base, ça ne va pas, oui, c'est une décision d'Etat, j'ai entendu François BAROIN, bien sûr, c'est une décision d'Etat, mais on nous a assez critiqués au plan gouvernemental pendant un certain nombre d'années parce que nous ne consultions pas assez, nous consultons les maires, nous consultons aujourd'hui les parlementaires, les sénateurs demain, le Premier ministre prendra la parole, un débat est ouvert toute la journée, je pense que c'est sain de consulter et de prendre le pouls avant de stabiliser une décision.

CHRISTOPHE BARBIER
Mais la réponse sera confirmée, on ne va pas aller à l'encontre des maires ?

OLIVIA GREGOIRE
Certainement pas, on écoute, c'est justement l'idée, on décide, et justement, on a décidé d'écouter l'avis des maires, c'est feu vert, donc on y va.

CHRISTOPHE BARBIER
Est-ce qu'il faudra organiser ces élections avec des bureaux de vote à l'extérieur ?

OLIVIA GREGOIRE
Ça fait partie des questions qui sont encore à résoudre, le conseil scientifique a émis des recommandations assez claires, il y a aussi le sujet des assesseurs, vous le savez, Christophe BARBIER, lorsqu'on est – et les maires le savent bien – lorsqu'on est en charge de l'organisation d'une élection, il faut trouver des femmes et des hommes pour tenir les bureaux de vote, ça fait beaucoup de monde…

CHRISTOPHE BARBIER


OLIVIA GREGOIRE
Ça fait beaucoup de monde avec les cantonales aussi, ça fait beaucoup de monde…

CHRISTOPHE BARBIER
On devrait pouvoir tous les vacciner quand même…

OLIVIA GREGOIRE
C'est un peu l'idée, peut-être de se concentrer sur des personnes vaccinées, donc plutôt des personnes qui ont plus de 55 ans, depuis quelques jours, et qui peuvent avoir accès au vaccin, c'est l'idée, le sujet des assesseurs est un vrai sujet, et il faut qu'on arrive à protéger au maximum, que ce soit dehors ou par des assesseurs vaccinés.

CHRISTOPHE BARBIER
Est-ce qu'il n'est pas temps, est-ce qu'on n'a pas encore le temps d'instaurer le vote par correspondance aussi ?

OLIVIA GREGOIRE
Je pense que nous n'avons peu ou pas le temps dans le temps imparti, et je pense aussi que nombre de nos amis européens ont tenu des élections, la France saura le faire au même titre que ses alliés et que ses voisins européens.

CHRISTOPHE BARBIER
Mais il va y avoir une campagne limitée, évidemment pas de meeting, ni de porte-à-porte, c'est une prime aux présidents de région sortants ?

OLIVIA GREGOIRE
Je ne sais pas si on se projette en dehors de la pandémie, c'est toujours le cas, quelque part, la municipale, les régionales sont des élections locales, prime au sortant, prime souvent au bilan du sortant, qui est assez tangible, c'est simple, c'est binaire, il est bon, il repasse, il n'est pas bon, bon, après, c'est aussi toujours, et je ne suis pas du genre à m'en défausser, des élections qui sont complexes qui sont, pour un mouvement jeune comme En Marche, qui s'installe peu à peu, je rappelle quand même que nous venons de fêter nos 5 ans, c'est un mouvement très jeune par rapport à la droite, la gauche, aux partis qu'on connaît additionnels, et donc l'objectif, de En Marche, c'est d'aller s'installer, d'installer des membres dans les conseils régionaux, et peu à peu, de s'installer dans le paysage territorial.

CHRISTOPHE BARBIER
Pour s'installer dans ces conseils régionaux, est-ce que la logique doit être une logique d'alliance, là où c'est possible, par exemple avec des présidents sortants, on voit bien en Provence, même en Ile-de-France, en Bretagne, il n'y a pas toujours des fossés entre la République En Marche et les sortants ?

OLIVIA GREGOIRE
Il n'y a pas toujours des fossés entre la République En Marche et les sortants, et la République En March n'est pas un mouvement sectaire, elle sait parfois aussi reconnaître quand les bilans sont bons et quand, étant au pouvoir, on est parfaitement conscient de la difficulté, et ça ne vient pas d'En Marche, ça, ça fait des années et des dizaines d'années que quand vous êtes au pouvoir, en règle générale, vous pouvez en parler à la droite par exemple, ou à la gauche, les élections intermédiaires, elles sont difficiles, je ne pense pas que le dicton change, et après, je sais la mobilisation de En Marche, et notre objectif, il est clair, et j'ai envie de le rappeler ce matin, pour ne pas être déçu, faut se fixer des objectifs clairs, il faut qu'on investisse les conseils régionaux et qu'on place des femmes, des hommes, des Marcheurs, parfois aux côtés de majorités sortantes.

CHRISTOPHE BARBIER
Parlons économie, VEOLIA et SUEZ ont trouvé un accord, le premier absorbe le second. Alors, vous aviez cosigné une tribune sur l'engagement environnemental avec Antoine FREROT, le patron de VEOLIA. Donc vous connaissez bien les individus, est-ce que cette fusion pour vous fait sens, comme avait dit Jean CASTEX au début, ou est-ce que ça peut être dommageable, l'avait redouté Bruno LE MAIRE ?

OLIVIA GREGOIRE
Alors, la différence entre l'époque où j'ai écrit cette tribune, que je ne renie en rien, et aujourd'hui, c'est que j'ai eu l'honneur de rentrer au gouvernement, donc je suis un peu vigilante, et c'est valable pour toutes les entreprises, en tant que membre du gouvernement, je fais attention à mon expression quand ça concerne des opérations financières ou de gouvernance d'un certain nombre d'entreprises. Moi, ce que je vois, ce qui est important, c'est que nous avons ici deux acteurs qui sont sur un terrain stratégique, la gestion de l'eau, la gestion des déchets, ce sont des marchés absolument stratégiques, et je suis..., je pense que si ça fait sens, donc au même titre que le disait Jean CASTEX, je pense qu'il fallait être vigilant, et que Bruno LE MAIRE a eu bien fait de le rappeler à l'époque, et ce dont je me réjouis aujourd'hui, c'est que, plutôt que de mener des guerres ou des conflits assez inutiles, on a aujourd'hui des accords qui sont en train d'être trouvés pour nous permettre d'avoir véritablement des champions français, c'est ça l'objectif, et surtout, faire en sorte que nos concitoyens ne payent pas plus cher la gestion des déchets par le biais des impôts locaux, ou bien la gestion de l'eau, c'est ça l'objectif, qu'on ne paye pas plus cher et qu'on ait toujours pour les citoyens un service de qualité, c'est le seul objectif qui me mobilise, moi, en tant que membre du gouvernement.

CHRISTOPHE BARBIER
Vous avez été au coeur récemment d'une partie du vote de la loi Climat, les députés ont fait monter les exigences sociales, 5% du montant des commandes publiques seront ainsi réservées aux entreprises solidaires, à utilité sociale, alors, vous dites : bravo les députés, parce que c'est votre domaine, vous dites : attention, vous avez mis la barre un peu haut, ça va être compliqué.

OLIVIA GREGOIRE
Alors, moi, venant du Parlement, pour être très claire, je crois que c'est très sain comme fonctionnement que les parlementaires, sénateurs, députés enrichissent un texte, en fait, on pose un texte au Parlement pour ça, il faut à la fois préserver sa nature, son équilibre, mais on n'est jamais à l'abri de bonnes idées des parlementaires, là, on est sur un sujet, qui est effectivement une bonne idée, soyons clairs, dans les marchés publics, vous savez, Christophe BARBIER, c'est 200 milliards d'euros la commande publique, c'est dire si c'est un levier de croissance important pour les entreprises des territoires notamment. Les députés ont signifié pour eux l'importance de réserver une partie de ces marchés publics sur des clauses sociales, pour permettre à des entreprises d'insertion notamment qui permettent à des personnes éloignées de l'emploi de retrouver du travail, et ça a été voté – soyons clairs – contre l'avis du gouvernement, il faut être très transparent. Moi, ce qui m'importe en tant que membre du gouvernement, c'est de dire aux députés : je suis d'accord sur le fond, je n'ai aucun problème sur le fond, je suis vigilante sur la forme, parce que je vois souvent avec des bonnes volontés de démarrage des textes retoqués en Conseil d'Etat, des contentieux se créer après, et il arrive que, à partir d'une bonne volonté, on perde plus de temps dans des contentieux que si on était passé par le terrain réglementaire, ce que j'avais recommandé aux députés. Aujourd'hui, ce texte effectivement permet de réserver aux ESUS, Entreprises d'Utilité Sociale, vous l'avez dit, une partie des marchés publics, tout l'enjeu désormais va être de s'assurer qu'au niveau du droit européen, ça va pouvoir tenir, pourquoi, parce que le droit européen refuse en règle générale qu'on favorise un type de structure, et les ESUS sont un type de structure. Donc j'espère que ça ne sera pas retoqué au plan juridique et dans les années qui viennent, et c'est une initiative parlementaire qu'en tant que membre du gouvernement, je trouve, comme souvent, enrichissante.

CHRISTOPHE BARBIER
Cette insertion sociale, elle va être décisive à la sortie de crise…

OLIVIA GREGOIRE
Elle l'est déjà…

CHRISTOPHE BARBIER
Elle l'est déjà. Mais est-ce que les 200.000 entreprises de cette économie sociale ne vont pas être les premières victimes de la sortie de crise, parce qu'elles sont quand même parfois fragiles ?

OLIVIA GREGOIRE
Elles sont, pour partie, notamment, les associations, parfois plus fragiles en matière de trésorerie, en matière de solidité financière, elles sont néanmoins, pour d'autres, très agiles, l'agilité, c'est un marqueur de cette économie sociale, pour le dire autrement, la débrouille, c'est une économie qui depuis des dizaines d'années est une économie de débrouille, qui place les valeurs avant la valeur qui est le profit. Aujourd'hui, on voit que certains acteurs de l'économie sociale et solidaire sont en train de gagner des parts de marché de façon très impressionnante, pourquoi, parce que c'est une économie qui a du sens. Et moi, ce que je vois, pendant cette crise, c'est l'émergence du sens, on le voit avec les sociétés à mission, on en parlera peut-être, on le voit aujourd'hui avec le développement incroyable de l'ESS, Economie Sociale et Solidaire, et je pense que, au même titre que le reste de l'économie, puisque c'est une économie à part entière, certains vont très bien s'en sortir, d'autres souffriront plus, on est là aussi, comme on dit un peu techniquement, pardonnez-moi, sur une sortie possiblement en K de cette crise, avec des structures qui s'en sortent super bien, et d'autres qu'il va falloir plus accompagner.

CHRISTOPHE BARBIER
Alors, vous évoquiez les sociétés à mission, depuis la loi Pacte, une société peut définir son engagement, il n'y a pas que le profit dans la vie, ça fait un peu gadget, non ?

OLIVIA GREGOIRE
Alors, c'est tout sauf un gadget, soyons très clairs, d'abord, c'est une fusée, la loi Pacte, elle a trois étages, le premier, la raison d'être, le deuxième, entreprise à mission, le troisième, dont on entend un peu parler de plus en plus, les fonds de pérennité, certains fonds d'investissement font ce choix aujourd'hui des fonds de pérennité. Vous savez, Rome ni rien de grand ne s'est fait en un jour, cette loi, c'est une loi très importante du quinquennat. Imaginez, Christophe BARBIER, dans cette époque d'instantanéité, ça ne fait pas un an que les décrets d'application de la loi Pacte ont été votés, ça fera un an au mois de mai, je le sais, je l'ai présidée. Moi, ce que je remarque, c'est que pour une loi importante, qui a à peine un an en matière d'application, on a plus de 150 entreprises à mission en France. Elles sont majoritairement des TPE, des PME, on m'avait dit : c'est un truc de grande corporate ton truc, c'est un truc de boîtes du CAC 40, erreur, les deux tiers des sociétés à mission sont petites, et la plupart d'entre elles se sont créées durant la crise, durant le second confinement. Conclusion, et la communauté des entreprises à mission est très intéressante sur ce sujet, conclusion : on cherche le sens, les entrepreneurs ont compris que le seul profit, que le seul prix, le coût, le prix de vente n'était pas aujourd'hui le seul élément pour arbitrer.

CHRISTOPHE BARBIER
En même temps, l'Europe veut normer la communication non finance, ça va ensemble d'avoir des règles précises pour dire quand on communique, en disant on est les plus beaux, on est les plus verts, on est les plus gentils…

OLIVIA GREGOIRE
Alors ça a été ça pendant longtemps, vous l'avez bien résumé, on est les plus beaux, on est les plus gentils, on est les plus verts. Ça a été longtemps, et je peux le dire, je l'ai été, donc je parle en connaissance de cause, ça a pendant longtemps été la responsabilité sociale des entreprises ou le développement durable, un avatar un peu de communication, j'ai été moi directrice de la communication d'ailleurs et de la responsabilité sociale d'entreprise, souvent, c'était accolé ensemble, et souvent, c'était placé dans les bureaux entre la communication et le marketing, c'était intéressant, un moyen de valoriser la réputation de l'entreprise, mais pas forcément stratégique, la révolution qu'on est en train de voir, ce qui est en train de se passer sous nos yeux, notamment avec l'arrivée de la finance et des investisseurs sur ces sujets, c'est que le sujet de la RSE, qui s'appelle aujourd'hui le sujet de l'impact, de plus en plus, a rejoint les directions stratégiques des entreprises, a rejoint le bureau des directions financières, et aujourd'hui, c'est un sujet qui est placé au coeur de la compétitivité de nos entreprises. Vous pouvez interroger les banquiers, des investisseurs, ils vous disent une chose aujourd'hui, pendant des dizaines d'années, les épargnants, les investisseurs ont eu à faire des choix, est-ce que je veux placer rentable avec du retour sur investissement vite, est-ce que je veux placer durable, je m'en fiche un peu du retour sur investissement, je veux du sens, ce « ou » est transformé en « et », aujourd'hui, les Français, d'ailleurs par leur épargne, le démontrent, on peut placer et rentable et durable.

CHRISTOPHE BARBIER
Vous vous êtes inquiétée dans L'Express de la puissance des fake news des deepfakes en vue de la présidentielle, mais que vous craignez-vous au juste ?

OLIVIA GREGOIRE
Ah, je crains beaucoup de choses, je vais vous dire, ça fait partie de mes sujets de grande inquiétude, je crois qu'on n'en parle pas assez, on parle souvent des fake news, de la « fakenewisation » du monde, et les fake news, c'est souvent de l'écrit, et l'avantage de l'écrit, c'est que les écrits restent, et on peut les contredire, on appelle un média, on demande un droit de réponse, on s'exprime par écrit, la difficulté de l'image, c'est la persistance rétinienne, pardonnez-moi ce mot un peu complexe de bon matin, mais une image, ça reste fixé dans l'esprit, dans l'inconscient, et lorsque le mal est fait, lorsqu'on a fait dire n'importe quoi, comme ça été le cas en 2019, par exemple, à Nancy PELOSI, quand on fait dire n'importe quoi un ambassadeur français en Afrique…

CHRISTOPHE BARBIER
En truquant les images, on le sait plus précisément…

OLIVIA GREGOIRE
En truquant les images de A à Z, vous savez, PELOSI, c'était très simple... une seconde, ils ont pris une expression de Nancy PELOSI, ils ont rallongé le temps, donc ça a donné ce sentiment, et les attaques des médias et des oppositions ont dit qu'elle avait bu, qu'elle était ivre, etc, parce qu'on a allongé une time-line, comme on dit. Ça, c'est extrêmement difficile de lutter contre, je trouve que c'est pris aujourd'hui par le biais du divertissement, on a des émissions qui s'en amusent, qui en jouent plutôt intelligemment et de façon assez pro, mais je m'inquiète de ce que ça peut donner à l'endroit du politique, dont on sait aujourd'hui la défiance dont il est une victime.

CHRISTOPHE BARBIER
Vous avez travaillé 2 ans avec Xavier BERTRAND, il monte dans les sondages, redoutable adversaire pour Emmanuel MACRON ou non ?

OLIVIA GREGOIRE
On respecte toujours et les gens avec qui on a travaillé et les gens qui prennent leurs risques, c'est le cas de Xavier BERTRAND, pour lequel j'ai du respect, maintenant, nous sommes dans un combat républicain, moi, j'ai fait mon choix…

CHRISTOPHE BARBIER
Mais il ne faut pas sous-estimer l'adversaire…

OLIVIA GREGOIRE
Il ne faut jamais sous-estimer aucun adversaire, et je n'apprends rien au président qui n'est pas du genre à sous-estimer des adversaires, surtout des adversaires expérimentés, après, il y a le réel, je l'écoutais hier, je le lis dans ses interviews, il y a ce qu'il dit qu'il faut faire, et il y a ce que nous avons déjà fait, j'aurai grand plaisir à en discuter, je l'espère, avec lui dans les prochains mois, quand il me parle de supprimer les impôts de production, j'en suis ravie, je rappelle qu'on l'a déjà fait en grande partie, j'eusse juste apprécié à l'époque que la droite le fît, mais cela n'a pas été le cas, il y a maintenant pas mal de choses à voir, il y a assez peu de propositions qui m'embarquent à cette heure, et qui me semblent assez innovantes pour réveiller le pays, mais dans le respect, on regarde ça, et surtout, on bosse pour les Français et pour sortir de cette crise.

CHRISTOPHE BARBIER
Olivia GREGOIRE, merci et bonne journée.

OLIVIA GREGOIRE
Merci à vous.


Source : Service d'information du Gouvernement, le 15 avril 2021