Texte intégral
Q - Tout d'abord, pourquoi cette visite dans les Vosges ?
R - Pour ce faire, nous allons à la rencontre de tous les massifs. Nous avons commencé le 11 mars à Chamonix, puis nous sommes allés ensemble ou séparément dans les Hautes-Pyrénées et le Massif central. Les problématiques ne sont pas les mêmes que l'on se trouve à Chamonix ou à La Bresse et il faut prendre en compte chaque spécificité.
Q - En quoi va consister ce plan d'investissement ?
R - Le message de l'Etat est clair. Il a été là dans le contexte difficile présent de la crise sanitaire avec 5 milliards en soutien immédiat auquel vont s'ajouter 700 millions. Ce soutien est massif. Mais il faut envisager l'avenir. On est dans une logique d'aller sur le terrain. Aussi, on ne peut pas vous rendre une copie, mais on espère aller un peu plus vite que prévu et dévoiler ce plan en mai.
Q - Réinventer la montagne est aujourd'hui une nécessité ?
R - Il y a une urgence climatique. L'enneigement est plus irrégulier. Si le ski a toujours une place importante sur le massif, il faut aller plus loin et donner des moyens additionnels pour réussir cette transition. C'est une demande du touriste, du client. Il y a une très belle carte à jouer avec une augmentation des nuitées observée dans les espaces ruraux. Selon une étude Ifop, 85% des touristes souhaitent avoir des offres écoresponsables.
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Q - Cinq sites à découvrir au cours de cette visite, c'est tout de même une longue journée qui vous attend...
R - C'est une belle visite dans des lieux stratégiques de ce département très riche. On est dans une logique de diversification du tourisme et il est normal de voir plusieurs sites. Mon seul regret est de ne pas avoir le temps d'aller saluer Claude Vanony qui a marqué l'humour français. On est des générations à avoir ri sur l'humour vosgien.
Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 16 avril 2021