Texte intégral
Mesdames et Messieurs les Députés, Monsieur le Député,
Je vous prie de transmettre les excuses de Jean-Yves Le Drian qui est en ce moment-même en Conseil des affaires étrangères de l'Union européenne pour évoquer la question, justement, du Moyen-Orient, où, vous l'avez dit, la situation est grave, et la priorité absolue est au cessez-le-feu.
Plus de trois mille roquettes ont atteint Israël en quelques jours. Huit cents frappes israéliennes ont touché Gaza. De nombreuses victimes, le bilan humain est lourd. Nous devons donc tout faire pour faire cesser ces hostilités.
Je veux redire ici notre indéfectible attachement à la sécurité d'Israël. La France condamne les tirs de roquette sur Israël.
Nous devons très clairement dire aussi à quel point nous sommes inquiets par rapport aux civils à Gaza. Nous devons très clairement dire notre exigence que l'accès à l'aide humanitaire soit garanti à Gaza, que la sécurité des forces médicales et humanitaires soit garantie, et que, aussi, les journalistes et tous ceux qui, par leur expression, contribuent à la liberté d'information et d'une certaine façon au débat public, soient garantis. Car c'est une responsabilité essentielle.
Le Président de la République et le Gouvernement sont mobilisés pour faire cesser ces hostilités. Il y a quelques minutes encore, le Président de la République échangeait avec le Roi de Jordanie et le Président Sissi, après avoir eu, bien évidemment, le Premier ministre Netanyahou et le Président Abbas, pour trouver une solution, faire cesser ces hostilités et sortir de ce conflit.
Jean-Yves Le Drian, comme je le disais, est en ce moment-même avec ses homologues européens au sein du Conseil des affaires étrangères.
Je vous remercie.
Merci Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Députés, Monsieur le Député,
Je l'ai dit, la situation, évidemment, au Moyen-Orient est grave. La France exprime d'une façon très claire son attachement indéfectible à la sécurité d'Israël. Nous condamnons les tirs de roquettes, qui sont inacceptables, et doivent cesser immédiatement. Dans leur réponse militaire, les autorités israéliennes doivent faire preuve de retenue, doivent agir de façon proportionnée et dans le respect du droit international.
Encore une fois, nous devons veiller aux populations civiles à Gaza, et trouver les voies et moyens pour que ces hostilités cessent. C'est ce que fait le Gouvernement à travers les actions du Président de la République, du ministre des affaires étrangères, de nos représentants au sein du Conseil de sécurité. Parce que nous devons bien aussi être au clair que cette situation est aussi la conséquence d'une absence de perspective politique qui n'a que trop duré, et qui continuera à produire des violences. Sans la volonté très claire d'avancer résolument vers une solution à deux Etats, dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité et du droit international, nous n'arriverons pas à sortir de ce conflit latent, voire très présent comme nous l'avons, aujourd'hui, au Moyen-Orient. C'est pour cela que la France agit au quotidien et particulièrement dans ce moment de crise, Monsieur le Député.
source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 25 mai 2021