Texte intégral
Les discussions en cours entre l'Union européenne et le Qatar sur le projet d'accord de ciel ouvert sont loin d'être abouties. Vous en savez certainement plus que moi, mais j'ai rencontré récemment le président de Qatar Airways qui, lui-même, n'en savait pas beaucoup. Il faut laisser la discussion se poursuivre et faire en sorte que nos propres intérêts soient respectés dans cette affaire : croyez bien que nous y veillerons.
Je respecte le jugement que vous avez porté sur le fonctionnement de ce pays et j'imagine que les autorités qatariennes pourront l'entendre. Nous avons parfois fait des observations significatives au Qatar, en particulier sur le non-respect du droit du travail. Je voudrais simplement faire remarquer que, dans la situation actuelle, c'est le Qatar qui nous a permis de rapatrier de nombreuses personnes en provenance d'Afghanistan.
Je l'ai remercié, et je l'en remercie encore ici. Sans cela, ces Afghanes et ces Afghans ne seraient plus en vie. Auparavant, au début de la crise sanitaire, ce sont les Qataris qui nous ont permis de rapatrier de nombreux Français du monde entier pour leur permettre de rejoindre le territoire national alors qu'ils étaient en grande difficulté.
Il faut tout dire quand on parle du Qatar, être très sévère sur certains points et respecter ce qu'ils font sur d'autres.
Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 octobre 2021