Texte intégral
R - Aujourd'hui il y a un protocole qui fonctionne pour les stations qui ont ouvert. Vous savez le glacier à Tignes a ouvert, les Deux Alpes vont ouvrir pour la Toussaint donc c'est un protocole - celui qui a déjà été travaillé avec les professionnels -, maintenant je l'ai dit nous sommes en train de réfléchir aux conditions et aux modalités pour la suite de la saison hivernale.
On va avoir encore des réunions de travail avec les professionnels la semaine prochaine et nous souhaitons naturellement fixer très vite les professionnels comme les élus. Et donc nous espérons leur apporter une réponse définitive sur ces modalités début novembre y compris pour savoir si on doit aller vers la mise en place du pass sanitaire sur les remontées mécaniques. Je fais cette précision parce que - vous l'avez compris- le pass sanitaire est déjà demandé dans le droit commun dans un certain nombre de points des stations. Vous allez au restaurant et bien, dans le droit normal, on vous demande de présenter le pass sanitaire.
Donc, réponse dans les premiers jours de novembre, c'est l'objectif que je me suis fixé parce que l'essentiel des stations va ouvrir à la fin du mois de novembre et nous leur devons cette visibilité-là naturellement.
Q - En tout cas vous parliez des stations qui ont déjà ouvert. En effet le glacier de Tignes, là il n'y a pas de masque pour prendre les téléphériques qui montent jusqu'au glacier.
R - Alors, il y a le protocole qui est existant aujourd'hui avec - comment dire - de la distanciation dans les files, le fait qu'en extérieur le masque ne soit pas demandé effectivement mais aujourd'hui c'est le protocole qui a été travaillé l'année dernière avec les professionnels qui s'applique. Il n'y a pas de jauge, je le précise, aujourd'hui. Et donc on est en train de regarder tout cela justement avec les professionnels. Encore une fois réponse début novembre mais ce que je veux dire c'est qu'il y a un message essentiel et il n'y en pas trente-six - il faut se focaliser sur celui-là - c'est que nous souhaitons que cette saison d'hiver soir réussie après le choc qu'on a tous connu l'année dernière et la saison blanche qu'on a connue.
Je crois qu'il faut être avant tout optimiste, positif, la montagne est de retour. Et d'ailleurs les clientèles ne s'y trompent pas. Hier j'ai pu échanger avec de nombreux acteurs de la montagne lors du dîner de l'ANEM : tous sont très optimistes, avec des réservations qui montent en puissance très fortement. Il suffit que les premiers flocons, je crois, soient visibles, pour qu'on puisse même peut-être dépasser les résultats de 2019.
Q - On va revenir sur ces réservations. Vous parlez en effet de message assez optimiste pour cette saison. Ceci dit, il faut être prévoyant. Alors je vous propose une autre question. Elle vient cette fois des domaines skiables de France d'Alexandre Maulin.
Q - Comment on reste ouvert en cas de forte dégradation des contaminations et donc de la pandémie ?
Q - Ça, c'est le plan B. Est-ce que vous en avez préparé un ?
R - Justement, l'intérêt du pass sanitaire, c'est ce qui a permis de laisser ouvert l'été dernier un certain nombre d'activités alors même que nous faisons face à une nouvelle vague avec le variant Delta. Et vous l'avez vu, la saison estivale a pu se dérouler dans de bonnes conditions grâce à la mise en place de cet outil. C'est pourquoi le pass sanitaire, c'est une forme d'assurance vie, une forme de garantie pour pouvoir continuer la saison. Encore une fois, vous avez raison, la vigilance s'impose. Et il faut que chacune et chacun, nous restions très prudents dans nos comportements individuels. Que celles et ceux qui sont éligibles à la troisième dose n'hésitent pas à la faire. Parce qu'on a besoin de garder cette immunité. Regardez, dans un certain nombre de pays voisins, ça repart. On l'a vu au Royaume-Uni, on le voit également un peu aux Pays-Bas. Ce sont d'ailleurs des pays émetteurs pour le marché du ski français. Et c'est pourquoi, encore une fois, mieux vaut prévenir que guérir. Et c'est pourquoi cette réflexion et ce travail autour du pass sanitaire, nous le faisons très sérieusement avec les professionnels.
Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 27 octobre 2021