Texte intégral
Mesdames et Messieurs les Sénateurs, Madame la Sénatrice,
Vous rassurer sur l'avenir de nos stations, oui naturellement, parce que vous le savez, depuis 18 mois le gouvernement agit matin, midi et soir pour faire en sorte que le tourisme français reste debout malgré les conditions extrêmement difficiles qu'a imposées la crise sanitaire. C'est vrai pour la montagne en particulier, puisque sous l'égide de Monsieur le Premier ministre, vous le savez, nous avons mis en place un plan d'urgence pour 6 milliards d'euros visant à indemniser les remontées mécaniques, les commerces. Je pourrais évoquer également les dispositifs liés pour les moniteurs. C'est également vrai pour l'avenir avec l'investissement puisque là aussi le plan avenir montagne contractualisé avec les régions permet de mettre 300 millions d'euros sur la table en termes d'investissement.
J'en viens à votre question très précise, et Madame la Sénatrice, je crains que vous ne m'ayez écouté attentivement ni à l'occasion du congrès des domaines skiables de France, puisque vous n'y étiez pas, je crois, ni à l'occasion de mes dernières déclarations à l'ANEM, par exemple, c'était la semaine dernière puisque que j'ai à coeur, justement, d'avoir ce dialogue nourri avec les élus et les acteurs de la montagne.
Ce que j'ai dit, c'est qu'aujourd'hui, la législation quelle est-elle ? Des stations ont ouvert. Le glacier de Tignes a ouvert. Les Deux-Alpes ont ouvert. Aujourd'hui le protocole ne prévoit pas à ce stade de pass sanitaire. Néanmoins, ce que j'ai toujours dit, c'est que nous devons être vigilants par rapport à l'évolution de l'épidémie, parce que le pass sanitaire c'est ce qui aussi permet de maintenir ouvert des activités - on l'a vu cet été en pleine quatrième vague. Donc à la demande des professionnels, nous menons une concertation, elle va se dérouler dans les prochains jours, et donc nous souhaitons leur donner de la visibilité, effectivement dans les premiers jours de novembre, afin qu'ils puissent s'adapter et surtout que nous réussissions la saison.
Il y a un seul mot d'ordre, cet hiver nous souhaitons que la montagne française soit de retour, et nous mettons d'ailleurs des moyens pour cela, y compris en promotion. Je vous remercie.
Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 2 novembre 2021