Texte intégral
Monsieur le député Caron,
Depuis 17 jours, La France Insoumise montre son vrai visage : celui de l'indignité de ne pouvoir nommer ce qu'est vraiment le Hamas, c'est à dire un mouvement terroriste. Aucune cause ne justifie que l'on assassine, que l'on décapite, que l'on brûle des hommes, des femmes, des enfants, et des bébés. C'est cela, la réalité.
Quand le président brésilien Lula, quand le Conseil de sécurité de l'ONU nomment le Hamas en tant que mouvement terroriste, vous n'êtes pas capable de le faire, vous, ici.
La position de la France, Monsieur le député, est très claire. Elle a été rappelée par le Président de la République, elle a été rappelée par la Première ministre, elle a été rappelée par la ministre de l'Europe et des affaires étrangères, qui est aujourd'hui encore au Conseil de sécurité des Nations unies.
Nous demandons aujourd'hui une trêve humanitaire qui permettrait d'acheminer une aide humanitaire que la France finance actuellement à hauteur de 20 millions d'euros pour les Palestiniens. Nous avons appelé à ce que cette aide humanitaire amène à un cessez-le-feu.
Nous n'avons jamais fait l'assimilation entre le Hamas et le peuple palestinien. Le Président de la République se rend en ce moment à Ramallah. Nous défendons la solution à deux Etats, qui est la seule solution qui permette à deux peuples de vivre côte à côte et en paix.
La position de la France, elle est claire, contrairement à la vôtre.
Monsieur le député Lecoq,
Si la ministre de l'Europe et des affaires étrangères est absente, et je vous prie de l'en excuser, c'est justement parce qu'elle est au Conseil de sécurité des Nations unies, et que nous défendons, au Conseil de sécurité, depuis plus d'une semaine, la question de la trêve humanitaire qui doit déboucher sur un cessez-le-feu, à terme.
La France a condamné avec la plus grande fermeté les attaques terroristes du Hamas. Nous avons soutenu le droit d'Israël à se défendre et à répliquer de manière légitime, dans le respect du droit international, dans le respect du droit de la guerre, et dans le respect du droit humanitaire. Nous sommes au soutien du peuple palestinien, à travers l'aide humanitaire. 20 millions d'euros ont déjà été engagés, et s'il faut rallonger ce montant, nous le ferons, nous y sommes prêts.
En ce qui concerne la position de la France, elle est claire, Monsieur le député, et elle est claire depuis 30 ans. Nous avons soutenu, depuis les accords d'Oslo, la solution à deux Etats, qui permette aux peuples palestinien et israélien de vivre en paix côte à côte. La position de la France est claire et elle n'a pas varié. C'est ce que le Président de la République a rappelé à la fois, aujourd'hui, à Tel-Aviv, à Jérusalem et à Ramallah.
Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 octobre 2023