Texte intégral
La rupture de la trêve est une très mauvaise nouvelle, regrettable, car cela n'apporte aucune solution et cela complique la résolution de toutes les questions qui se posent. Nous demandons que la trêve reprenne. Il le faut. C'est indispensable, à la fois pour continuer la libération d'otages, qui sont maintenant depuis 55 jours dans des conditions extrêmement difficiles, pour faire arriver davantage d'aide humanitaire et pouvoir la distribuer à l'intérieur de la bande de Gaza, où la population civile souffre, et puis pour continuer de penser au jour d'après. Et il le faut, il faut le faire dès maintenant, pour restaurer un horizon politique, faire revenir sur la table les discussions concrètes sur la façon de conforter l'Autorité palestinienne et de parvenir à une solution à deux Etats vivant en paix et en sécurité. C'est la seule solution viable, nous le savons, il faut continuer d'y travailler ; donc la reprise de la trêve, elle est indispensable.
Q - Vous êtes inquiets sur les otages français ?
R - Il est regrettable, effectivement, que la rupture de la trêve ait interrompu le mouvement, et peut-être ce que l'on avait espéré être une dynamique permettant la libération de tous les otages. C'est pour nous la priorité numéro un, je vous le redis ; de même que, pour Israël, cela est prioritaire. Et pour l'ensemble de la communauté internationale, nous sommes tous unis pour demander la libération de l'ensemble des otages. Il le faut. Donc il faut que cette trêve reprenne.
Q - Où en sont les négociations ?
R - Elles se déroulent entre les principaux intéressés, comme d'habitude. Prioritairement, le Qatar, Israël bien sûr, l'Egypte, un certain nombre de partenaires qui sont à leur contact. Donc, bien sûr, nous progressons.
Q - Avec la France ?
R - La France est au contact des parties.
Merci à tous.
Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 5 décembre 2023