Texte intégral
[Monsieur le Député,]
Permettez-moi d'évoquer ce que vous n'abordez jamais dans vos questions, je veux parler du 7 octobre et de souligner que la France a sans doute été le pays le plus touché, après Israël : trois otages français sont encore retenus à Gaza et je veux leur rendre hommage.
La France reste mobilisée. Vous n'en parlez jamais et nous sommes bien obligés de rééquilibrer vos positionnements politiques, qui sont totalement délirants ! Non, vous ne le faites jamais ! D'ailleurs, la Cour internationale de justice, que vous citez très souvent en lui faisant dire ce qu'elle ne dit pas, réclame la libération imminente des otages, comme nous le demandons également - et vous aussi j'en suis sûr.
Cette tragédie, nul ne peut l'ignorer, est aussi celle des Palestiniens. La situation humanitaire à Gaza est catastrophique et justifie notre demande d'un cessez-le-feu et le refus d'une offensive à Rafah. Les Palestiniens n'ont pas à être les victimes des crimes du Hamas. La France agit, dans leur intérêt, sur le plan de l'aide humanitaire notamment. Les Palestiniens et les Ukrainiens sont les premiers bénéficiaires de l'aide humanitaire française. Il n'y a d'ailleurs pas de débat sur ce point, puisque 120 millions d'euros ont été mobilisés en faveur de l'aide humanitaire à Gaza.
Il faut aussi trouver une sortie politique : la France oeuvrera au Conseil de sécurité des Nations unies pour demander... [interruption par la présidente, en raison du temps de réponse écoulé].
Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 mai 2024