Texte intégral
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Nous pouvons encore éviter une guerre régionale. Personne, aujourd'hui, n'a intérêt à la guerre. Je crois que c'était le message de la France.
Q - Et est-ce que justement, ces postures, ces mots, qui sont les mêmes, portés par la France depuis octobre dernier, est-ce qu'ils sont encore crédibles après dix mois de conflit ?
R - L'appel à la désescalade, c'est d'abord un message diplomatique, et il faut donner toutes ses chances à la diplomatie. Il faut que cela implique également des discussions pour un accord de cessez-le-feu et de libération des otages. Il y a des discussions qui sont actuellement en cours à Doha.
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Dans l'histoire des conflits, la guerre est souvent arrivée par des éléments qui n'ont pas été prévus, ou des ripostes mal organisées, mal exécutées. Et donc, c'est ça qu'il faut éviter. Nous avons peur d'éléments escalatoires qui arriveraient jusqu'à créer une guerre régionale, qui ne serait vraiment dans l'intérêt, ni ici, ni en Israël.
Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 août 2024