Texte intégral
Je vous remercie pour cette question, qui me permet de rappeler que la France est la première destination des investissements directs étrangers en Europe pour la sixième année consécutive. Nous l'avons constaté hier lors du sommet Choose France, où nous avons battu de nombreux records. Vous l'avez dit, les projets annoncés représentent plus de 40 milliards d'euros d'investissements directs étrangers, soit plus de 13.000 emplois à la clé et plus de 163.000 emplois cumulés depuis la première édition de 2018.
Je le dis aux nombreux Cassandre de cet hémicycle qui voient la France décliner : notre pays est toujours plus attractif dans un contexte international complexe, un contexte de guerre tarifaire que ni l'Europe ni la France n'ont souhaité. Il se trouve qu'un nombre croissant d'investisseurs internationaux, y compris américains, le choisissent pour ses nombreuses qualités : les réformes de structures engagées depuis 2017, la baisse de la fiscalité, la flexibilisation du droit du travail, les nombreuses lois de simplification, notamment sur l'industrie verte, tout cela a permis à des projets qui n'auraient jamais vu le jour il y a encore dix ans de se développer dans nos territoires.
Et je parle de tous les territoires, puisque les trois quarts des investissements directs étrangers dans l'industrie concernent des villes de moins de 20.000 habitants. La revitalisation des territoires, voilà ce que permettent Choose France et notre politique de l'offre et de l'attractivité.
Vous me demandez comment prolonger cet effort. Il faut d'abord poursuivre la simplification. Le président de la République s'est engagé hier à porter la voix de la France sur la suppression de la directive CS3D, qui alourdit le quotidien de nos entreprises. Nous devons aussi, et surtout, tenir le cap fiscal et réglementaire pour ne pas casser ce qui marche dans notre pays, devenu enfin plus attractif.
Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 23 mai 2025