Texte intégral
Un petit mot simplement pour vous dire à quel point c'est une journée importante aujourd'hui, une journée importante pour l'Europe, puisqu'à la fois on se retrouve pour discuter évidemment du futur du programme cadre et du futur de la recherche en Europe, et c'est à la fois absolument fondamental de s'assurer que dans le nouveau programme cadre, dans les nouveaux investissements européens pour la recherche, on tient compte non seulement de l'excellence académique, non seulement de ce qu'on est capable de faire avec les meilleurs chercheurs, dans les meilleurs laboratoires d'Europe, mais aussi à côté de ça, être capable d'assurer une forme de continuum entre les laboratoires, la recherche de base et le monde de l'entreprise, parce que la recherche c'est le ferment, c'est le ferment des entreprises de demain, et c'est parce qu'en investissant dans la recherche que derrière, on investit dans la compétitivité de l'Europe, dans la compétitivité, dans les emplois de demain en Europe, et donc c'est un élément fondamental de la discussion aujourd'hui.
À côté de ça évidemment, on revient aussi sur le 5 mai, ce qui s'est passé à Paris, avec le sommet Choose Europe for Science, dans un environnement international extraordinairement bousculé, où à la fois on voit un recul de la liberté académique partout dans le monde, en Chine, mais évidemment aussi aux États-Unis avec l'administration TRUMP, et où on voit aujourd'hui des pans entiers de la science qui sont en train de s'effondrer aux États-Unis et qui ont un impact mondial, c'est la manière dont l'Europe aujourd'hui se ressaisit et reprend aussi une forme d'autonomie stratégique, parce qu'en travaillant sur ces sujets-là, en reprenant le flambeau, c'est aussi assurer l'autonomie stratégique européenne pour la recherche, pour nos données, pour nos infrastructures de recherche, et c'est bien de ces sujets-là qu'on va discuter aujourd'hui aussi.
Et puis le dernier point peut-être le plus important aussi, c'est quand on parle d'autonomie stratégique, il y a le spatial, et le sujet du spatial il est absolument fondamental, ce sujet du spatial c'est un élément déterminant pour notre politique de défense, pour notre politique de télécommunication, d'autonomie européenne, mais aussi pour la science, on en discute aujourd'hui, il faut que l'Europe investisse, il faut que l'UE soit le moteur européen du spatial, c'est fondamental. Et derrière ce sont des investissements, des investissements nouveaux, je rappelle que l'Europe est très en retard par rapport aux États-Unis, très en retard par rapport à la Chine aujourd'hui en termes d'investissements sur le spatial, et derrière en fait le risque c'est de décrocher, que notre investissement décroche, que notre économie spatiale décroche aussi, et il ne faut pas évidemment, donc il faut réinvestir, c'est un sujet majeur, et l'UE doit être le moteur, le moteur européen au travers de grands programmes, que ce soit IRIS2, que ce soit Copernicus, ou que ce soit un futur programme des lanceurs, c'est la Commission européenne, c'est l'UE qui doit être le moteur du spatial européen.
Source https://ue.delegfrance.org, le 27 mai 2025