Texte intégral
Monsieur le préfet,
Mesdames et Messieurs les parlementaires,
Monsieur le directeur général de l'agence régionale de santé, Laurent Bien,
Monsieur le recteur, Guillaume Gelé,
Monsieur le directeur général par intérim, Christophe Bouriat, Monsieur le président de l'université de Guyane, Laurent Linguet,
Monsieur le président de la commission médicale d'établissement, Hatem Kallel,
Monsieur le président de l'unité de formation et de recherche, Pierre Couppié,
Mesdames et messieurs les professionnels de santé, Mesdames, Messieurs,
Un déplacement ministériel, c'est bien sûr l'occasion d'aller à la rencontre et d'être à l'écoute des élus, des acteurs économiques et sociaux et des habitants.
Mais ce doit être aussi une manière de porter des avancées concrètes pour la vie des populations.
C'est pourquoi je suis particulièrement heureux d'être parmi vous aujourd'hui.
Je suis en effet ravi que se concrétise un grand projet pour la Guyane, à savoir la création du centre hospitalo-universitaire, le CHU.
Je mesure le travail que cela a supposé et salue tous ceux qui y ont contribué.
Depuis le 1er janvier déjà, le groupement de coopération sanitaire a débuté ses activités de soins en son nom propre.
Par décret du 15 mai 2025, il est devenu officiellement le centre hospitalier régional de Guyane.
Dans quelques instants, nous signerons une convention qui transformera ce centre hospitalier régional en véritable CHU.
La création du CHU de Guyane représente un moment important pour la Guyane et les Guyanais.
Elle marque l'aboutissement d'un travail important.
Il s'agit aussi, et peut-être surtout, d'un acte fondateur pour la Guyane et les Guyanais.
Le CHU le plus jeune de France est aussi parmi les plus ambitieux.
Vous avez en effet posé les bases d'un projet médico-soignant ambitieux, à l'échelle de tout le territoire.
Trois établissements publics y sont engagés, mais aussi les hôpitaux de proximité, les centres de santé des communes de l'intérieur.
C'est une vision intégrée, cohérente, territoriale.
C'est la meilleure manière que nous ayons de renforcer l'offre de soins de façon très efficace et au service des habitants.
Penser à l'échelle de plusieurs sites permettra une offre cohérente au bénéfice des patients.
Le CHU de Guyane est également un outil d'aménagement du territoire.
Il ne s'agit pas seulement de soigner, mais également de former et de mener des travaux de recherche.
Je suis évidemment très attaché à l'ambition universitaire du CHU.
Cette ambition s'appuie sur des atouts solides. Il faut les reconnaître, les renforcer, les valoriser.
Une communauté hospitalo-universitaire est déjà constituée, avec plus d'une dizaine de professeurs d'université-praticiens hospitaliers et une dynamique de recrutement crédible.
Ensuite, le CHU est à l'origine d'une recherche reconnue au niveau national sur des thématiques essentielles.
Je pense notamment à la recherche sur les maladies tropicales, véritable joyau scientifique de la Guyane.
Votre territoire est aux avant-postes et fait rayonner notre pays sur ce continent grâce à cette recherche dynamique.
Le CHU représente ensuite et surtout – c'est très important pour moi – une perspective pour la jeunesse guyanaise.
À celles et ceux qui, parfois, hésitent à rester, à se projeter, le CHU offre des opportunités pour se former et se consacrer aux métiers parmi les plus louables, à savoir ceux du soin.
Monsieur le recteur, je compte notamment sur vous pour créer les conditions permettant aux élèves guyanais d'accéder, quand ils le souhaitent, notamment à des études de médecine.
Des investissements majeurs sont aussi à venir.
Des travaux sont, d'ores et déjà, programmés en faveur de la maison hospitalière et du pôle de consultations.
De même, le bloc opératoire de Kourou bénéficiera de travaux en faveur de ses installations techniques.
Pour conclure, je souhaite m'adresser aux professionnels de santé.
Une grande institution telle qu'un CHU repose sur la compétence et l'engagement sans faille de femmes et d'hommes.
Malgré tous les potentiels que je viens d'évoquer, ce centre ne sera rien sans vous.
Le service public a un visage : celui des soignants, celui des enseignants, celui des pompiers... Votre visage.
Pour vos patients, vous êtes le visage d1une ambition républicaine en faveur de l'accès aux soins.
Je veux vous dire ma reconnaissance, mon admiration et mon estime.
Mesdames, messieurs, Je vous remercie.
Source https://www.outre-mer.gouv.fr, le 19 juin 2025