Quiz. La pollution spatiale

Mauvaise réponse

Le Centre national d'études spatiales (CNES) répartit les objets spatiaux en trois catégories : les objets actifs manœuvrants (dotés de propulsion), les objets actifs non manœuvrants (sans propulsion) et les objets inactifs en orbite (ou débris orbitaux). Les débris orbitaux peuvent être des objets entiers ou des morceaux d'objets de toutes tailles.

Mauvaise réponse

Selon le rapport sur l'environnement spatial de 2022 de l'Agence spatiale européenne (ESA), plus de 30 000 débris ont été enregistrés par les réseaux de surveillance de l'espace. L'ESA estime qu'il y aurait répartis sur toutes les orbites terrestres 130 millions de débris de plus de 1 millimètre à 1 centimètre, 1 million de débris de plus de 1 centimètre à 10 centimètres, 36 500 débris de plus de 10 centimètres.

Mauvaise réponse

Les débris spatiaux ont une vitesse de 28 000 km/h quelle que soit leur masse.

Mauvaise réponse

Selon l'ESA, la masse combinée des débris en orbite s'élève à environ 9 600 tonnes (2021).

Mauvaise réponse

Les débris orbitaux résultent principalement de collisions entre objets en orbite. Par exemple, le 10 février 2009 le satellite militaire russe Kosmos-2251 et le satellite de télécommunications américain Iridium-33 sont entrés en collision à 800 km au-dessus de la Sibérie, générant une nuée de débris.

Mauvaise réponse

Il faut plus de 100 ans pour qu'un débris situé à 800 kilomètres d'altitude, sur l'orbite la plus utilisée, retombe sur Terre. À 1 000 kilomètres d'altitude, plus de 1 000 ans sont nécessaires.

Mauvaise réponse

Lorsqu'une collision en orbite se produit, les conséquences sont souvent critiques. Les débris menacent les stations spatiales habitées, les satellites, les astronautes en sortie extravéhiculaire. La plupart des débris sont vaporisés dans l'atmosphère. Entre 10% et 20% retombent sur terre, dans les océans ou des régions inhabitées (97% de la surface terrestre).

Mauvaise réponse

Le nombre de satellites augmentant, le risque de collision croît également. Chaque collision créant des débris, le risque augmente de façon exponentielle. L'utilisation des orbites pourrait à terme devenir impossible et l'espace deviendrait inaccessible. Le syndrome porte le nom d'un des scientifiques de la NASA qui l'a théorisé en 1978.

Mauvaise réponse

Deux méthodes sont utilisées : le blindage, qui protège les modules vitaux des infrastructures spatiales, et les manœuvres d'évitement, qui reposent sur la surveillance de l'espace et la manœuvrabilité des objets spatiaux. L'actuel droit de l'espace ne propose pas de définition précise et unifiée des débris orbitaux.

Mauvaise réponse

D'après le décompte du site du Bureau des affaires spatiales de l'ONU, plus de 13 800 objets spatiaux ont été lancés entre 1957 et septembre 2022.