Texte intégral
La dette extérieure de l'Amérique latine a constitué une grande partie de l'entretien d'une heure et demie que les ministres français et argentin des relations extérieures ont eu samedi à Bordeaux dans les salons de la Préfecture de Région, a indiqué M. Roland Dumas à l'issue de sa rencontre avec son homologue argentin, M. Dante Caputo.
- Cette rencontre, initialement prévue pour le mois d'août, a précisé le ministre français au cours d'une conférence de presse, avait "également pour objet de préparer le voyage d'Etat que le Président de la République argentine, M. Raul Alfonsin, doit faire en France du 18 au 20 septembre prochain".
- Les deux ministres ont également abordé la question de la souveraineté sur les Iles Malouines, et M. Dumas a rappelé l'abstention de la France dans le vote sur la résolution de l'ONU du mois de novembre 84, qui proposait une reprise des négociations entre Londres et Buenos-Aires. Il a souligné la solidarité européenne à laquelle la France est engagée, en précisant toutefois qu'elle restait très attachée à la "nécessité de prévoir une sortie diplomatique à cette situation". M. Dumas n'a rien voulu ajouter sur ce sujet précis, indiquant qu'il devait d'abord en référer au Président de la République, M. François Mitterrand.
- Pour sa part, M. Caputo a précisé que ce sujet restait toujours sur son agenda, mais il a éludé la question sur le soutien éventuel qu'il espérait de la Communauté européenne dans le litige sur la souveraineté.
- De son côté, M. Dumas a surtout insisté sur l'endettement international latino-américain et la pression inflationniste qu'il exerce sur les économies des pays débiteurs. Il a indiqué que "la France a joué et jouera (dans ce domaine) un rôle qu'elle voudrait être décisif" et précisé que "la tenue d'un nouveau round du Gatt ne pourra être convenable que si l'on trouve le moyen d'aborder le problème gravissime de l'endettement international".
- A l'issue de cet entretien, M. Caputo a repris le chemin d'Hossegor (proche de la frontière franco-espagnole) où la famille de son épouse qui est française, a pris sa retraite. Lundi le chef de la diplomatie argentine regagnera Madrid.
- Cette rencontre, initialement prévue pour le mois d'août, a précisé le ministre français au cours d'une conférence de presse, avait "également pour objet de préparer le voyage d'Etat que le Président de la République argentine, M. Raul Alfonsin, doit faire en France du 18 au 20 septembre prochain".
- Les deux ministres ont également abordé la question de la souveraineté sur les Iles Malouines, et M. Dumas a rappelé l'abstention de la France dans le vote sur la résolution de l'ONU du mois de novembre 84, qui proposait une reprise des négociations entre Londres et Buenos-Aires. Il a souligné la solidarité européenne à laquelle la France est engagée, en précisant toutefois qu'elle restait très attachée à la "nécessité de prévoir une sortie diplomatique à cette situation". M. Dumas n'a rien voulu ajouter sur ce sujet précis, indiquant qu'il devait d'abord en référer au Président de la République, M. François Mitterrand.
- Pour sa part, M. Caputo a précisé que ce sujet restait toujours sur son agenda, mais il a éludé la question sur le soutien éventuel qu'il espérait de la Communauté européenne dans le litige sur la souveraineté.
- De son côté, M. Dumas a surtout insisté sur l'endettement international latino-américain et la pression inflationniste qu'il exerce sur les économies des pays débiteurs. Il a indiqué que "la France a joué et jouera (dans ce domaine) un rôle qu'elle voudrait être décisif" et précisé que "la tenue d'un nouveau round du Gatt ne pourra être convenable que si l'on trouve le moyen d'aborder le problème gravissime de l'endettement international".
- A l'issue de cet entretien, M. Caputo a repris le chemin d'Hossegor (proche de la frontière franco-espagnole) où la famille de son épouse qui est française, a pris sa retraite. Lundi le chef de la diplomatie argentine regagnera Madrid.