Texte intégral
La France a exprimé jeudi à l'URSS, en tant que puissance tutélaire de Berlin, la "préoccupation" du gouvernement français au sujet de l'afflux à Berlin-Ouest, par la RDA, d'"immigrants illégaux", a indiqué vendredi le porte-parole du Quai d'Orsay.
- En l'absence de l'Ambassadeur d'URSS à Paris, le chargé d'affaires soviétique, M. Konstantin Mozel, a été convoqué jeudi au quai d'Orsay, à ce sujet, a précisé le porte-parole.
- La France, a-t-on indiqué de même source, a déclaré au chargé d'affaires soviétique que le nombre croissant de "pseudo-réfugiés politiques" passant à Berlin-Ouest via le secteur soviétique constituait "un abus de la liberté de circulation, de nature à causer un trouble important, non seulement dans les secteurs occidentaux de Berlin, mais au-delà".
- "C'est au titre des droits et des responsabilités quadripartites que la France a demandé à l'Union soviétique d'intervenir", car l'élimination des tensions et la prévention des complications qui peuvent survenir à Berlin "est une responsabilité commune aux Français, aux Soviétiques, aux Britanniques et aux Américains", a ajouté le porte-parole.
- La France a également "mentionné aux Soviétiques les risques d'infiltration en France pouvant résulter de la poursuite de ces immigrations illégales", puisqu'il n'y a plus de contrôle à la frontière franco-allemande, a enfin indiqué le porte-parole.
- Le chancelier Helmut Kohl avait récemment demandé aux Alliés occidentaux d'intervenir auprès de l'URSS pour que la RDA cesse de laisser transiter les immigrants du Tiers monde par son territoire jusqu'à Berlin-Ouest. Des démarches semblables à la démarche française ont déjà été effectuées par Londres et Washington.
- En l'absence de l'Ambassadeur d'URSS à Paris, le chargé d'affaires soviétique, M. Konstantin Mozel, a été convoqué jeudi au quai d'Orsay, à ce sujet, a précisé le porte-parole.
- La France, a-t-on indiqué de même source, a déclaré au chargé d'affaires soviétique que le nombre croissant de "pseudo-réfugiés politiques" passant à Berlin-Ouest via le secteur soviétique constituait "un abus de la liberté de circulation, de nature à causer un trouble important, non seulement dans les secteurs occidentaux de Berlin, mais au-delà".
- "C'est au titre des droits et des responsabilités quadripartites que la France a demandé à l'Union soviétique d'intervenir", car l'élimination des tensions et la prévention des complications qui peuvent survenir à Berlin "est une responsabilité commune aux Français, aux Soviétiques, aux Britanniques et aux Américains", a ajouté le porte-parole.
- La France a également "mentionné aux Soviétiques les risques d'infiltration en France pouvant résulter de la poursuite de ces immigrations illégales", puisqu'il n'y a plus de contrôle à la frontière franco-allemande, a enfin indiqué le porte-parole.
- Le chancelier Helmut Kohl avait récemment demandé aux Alliés occidentaux d'intervenir auprès de l'URSS pour que la RDA cesse de laisser transiter les immigrants du Tiers monde par son territoire jusqu'à Berlin-Ouest. Des démarches semblables à la démarche française ont déjà été effectuées par Londres et Washington.