Texte intégral
La proposition soviétique de conclure un accord séparé sur les Forces Nucléaires Intermédiaires ne constitue en aucune manière une surprise. Avant la rencontre de Reykjavik, en octobre 1986, on savait que les positions soviétiques et américaines étaient très proches et qu'au cours des conversations soviéto-américaines de Genève un accord séparé avait été envisagé.
- Du coté français, il a toujours été considéré que le lien rétabli par M. Gorbatchev à Reykjavik entre cette négociation et les deux autres (Espace et armes stratégiques) pouvait être rompu à tout moment à l'initiative soviétique. C'est ce qui vient de se produire.
- Sous réserve d'une étude attentive du détail des propositions soviétiques l'attitude du Gouvernement français à l'égard d'un éventuel accord sur les Forces Nucléaires Intermédiaires reste inchangée :
- nécessité pour l'élimination des FNI en Europe (Pershing 2 et Missiles de croisière d'un coté, SS 20 de l'autre) de certaines conditions notamment un accord global portant à la fois sur l'Europe et l'Asie ;
- nécessité d'un contrôle pendant et après la mise en oeuvre de l'accord ;
- nécessité d'éliminer le risque de contournement de cet accord en y incluant des contraintes appropriées sur les missiles à plus courte portée (SRINF) où la supériorité soviétique est évidente. Le Gouvernement français considère en effet qu'il ne serait pas satisfaisant de renvoyer l'établissement de telles contraintes à une négociation ultérieure.
- Compte tenu par ailleurs du déséquilibre conventionnel et chimique en Europe, l'objectif doit être d'éviter une dénucléarisation de l'Europe occidentale.
- Du coté français, il a toujours été considéré que le lien rétabli par M. Gorbatchev à Reykjavik entre cette négociation et les deux autres (Espace et armes stratégiques) pouvait être rompu à tout moment à l'initiative soviétique. C'est ce qui vient de se produire.
- Sous réserve d'une étude attentive du détail des propositions soviétiques l'attitude du Gouvernement français à l'égard d'un éventuel accord sur les Forces Nucléaires Intermédiaires reste inchangée :
- nécessité pour l'élimination des FNI en Europe (Pershing 2 et Missiles de croisière d'un coté, SS 20 de l'autre) de certaines conditions notamment un accord global portant à la fois sur l'Europe et l'Asie ;
- nécessité d'un contrôle pendant et après la mise en oeuvre de l'accord ;
- nécessité d'éliminer le risque de contournement de cet accord en y incluant des contraintes appropriées sur les missiles à plus courte portée (SRINF) où la supériorité soviétique est évidente. Le Gouvernement français considère en effet qu'il ne serait pas satisfaisant de renvoyer l'établissement de telles contraintes à une négociation ultérieure.
- Compte tenu par ailleurs du déséquilibre conventionnel et chimique en Europe, l'objectif doit être d'éviter une dénucléarisation de l'Europe occidentale.