Texte intégral
La France se tient, depuis le début des événements, aux côtés du peuple roumain. Les Français ont manifesté spontanément un extraordinaire mouvement de solidarité et de générosité qui se poursuit. Le gouvernement a multiplié les initiatives pour aider et soutenir la population de Roumanie, dans les épreuves traversées pour abolir la dictature.
- 1) Sur le plan politique et diplomatique, la France a, par des déclarations du Président de la République, du Premier ministre et du ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères, clairement réaffirmé le sentiment de réprobation et d'horreur suscité par le régime de M. Ceaucescu.
- Dès la chute de celui-ci, le 22 décembre, M. Roland Dumas, Président du Conseil des Communautés européennes, a réuni d'urgence les ministres des affaires étrangères des Douze à Paris. Il a fait adopter une déclaration exprimant la solidarité à l'égard du peuple roumain en lutte pour sa liberté et fait débloquer une première aide d'urgence communautaire d'un million d'écus (sept millions de francs). De même, la France est restée en contact avec le secrétaire général de l'ONU et les membres permanents du Conseil de sécurité, en particulier les Etats-Unis et l'Union soviétique.
- L'ambassadeur de France à Bucarest a été instruit d'entrer en contact avec le Comité de Salut national que la France a reconnu dès sa mise en place, samedi, comme seul interlocuteur. Il a été reçu ce matin, ainsi que le secrétaire d'Etat à l'action humanitaire, par les nouvelles autorités constituées.
- 2) Sur le plan humanitaire, la France a été la première, présente en Roumanie. Les deux premiers avions affrétés par le gouvernement sont partis le 23 décembre, avec M. Bernard Kouchner. Depuis lors, une vingtaine d'avions affrétés par des Organisations non gouvernementales et des collectivités locales ont permis d'acheminer plus de cent tonnes de matériel médical, soixante médecins, chirurgiens et infirmières.
- Un dispositif de collecte, de stockage et d'acheminement des dons offerts par les Français a été mis en place autour des Préfectures, avec l'appui des hôpitaux publics.
- Un hôpital militaire de campagne avec tout son dispositif en personnel et en matériel est en alerte depuis le début des évènements, prêt à intervenir à la demande des Roumains.
- Ce faisant, la France a répondu à toutes les demandes qui lui ont été présentées par les nouvelles autorités roumaines. Cet effort se poursuivra sous d'autres formes dès qu'elles auront précisé la nature de leurs autres besoins, immédiats ou à moyen terme. La France maintient un contact permanent avec les Douze à ce sujet.
- 3) Le bon fonctionnement de notre ambassade a pu être assuré grâce à l'envoi de personnels supplémentaires. La sécurité de la communauté française vivant en Roumanie a été assurée. Au nom du gouvernement, le ministre d'Etat a adressé à M. Kouchner, l'ambassadeur et son équipe, l'ensemble des ONG oeuvrant sur le terrain, ses félicitations pour le remarquable travail accompli.
- Le gouvernement regrette les critiques de quelques hommes politiques français qui, en ces heures difficiles, se sont montrés soit mal informés, soit mal intentionnés.
- 1) Sur le plan politique et diplomatique, la France a, par des déclarations du Président de la République, du Premier ministre et du ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères, clairement réaffirmé le sentiment de réprobation et d'horreur suscité par le régime de M. Ceaucescu.
- Dès la chute de celui-ci, le 22 décembre, M. Roland Dumas, Président du Conseil des Communautés européennes, a réuni d'urgence les ministres des affaires étrangères des Douze à Paris. Il a fait adopter une déclaration exprimant la solidarité à l'égard du peuple roumain en lutte pour sa liberté et fait débloquer une première aide d'urgence communautaire d'un million d'écus (sept millions de francs). De même, la France est restée en contact avec le secrétaire général de l'ONU et les membres permanents du Conseil de sécurité, en particulier les Etats-Unis et l'Union soviétique.
- L'ambassadeur de France à Bucarest a été instruit d'entrer en contact avec le Comité de Salut national que la France a reconnu dès sa mise en place, samedi, comme seul interlocuteur. Il a été reçu ce matin, ainsi que le secrétaire d'Etat à l'action humanitaire, par les nouvelles autorités constituées.
- 2) Sur le plan humanitaire, la France a été la première, présente en Roumanie. Les deux premiers avions affrétés par le gouvernement sont partis le 23 décembre, avec M. Bernard Kouchner. Depuis lors, une vingtaine d'avions affrétés par des Organisations non gouvernementales et des collectivités locales ont permis d'acheminer plus de cent tonnes de matériel médical, soixante médecins, chirurgiens et infirmières.
- Un dispositif de collecte, de stockage et d'acheminement des dons offerts par les Français a été mis en place autour des Préfectures, avec l'appui des hôpitaux publics.
- Un hôpital militaire de campagne avec tout son dispositif en personnel et en matériel est en alerte depuis le début des évènements, prêt à intervenir à la demande des Roumains.
- Ce faisant, la France a répondu à toutes les demandes qui lui ont été présentées par les nouvelles autorités roumaines. Cet effort se poursuivra sous d'autres formes dès qu'elles auront précisé la nature de leurs autres besoins, immédiats ou à moyen terme. La France maintient un contact permanent avec les Douze à ce sujet.
- 3) Le bon fonctionnement de notre ambassade a pu être assuré grâce à l'envoi de personnels supplémentaires. La sécurité de la communauté française vivant en Roumanie a été assurée. Au nom du gouvernement, le ministre d'Etat a adressé à M. Kouchner, l'ambassadeur et son équipe, l'ensemble des ONG oeuvrant sur le terrain, ses félicitations pour le remarquable travail accompli.
- Le gouvernement regrette les critiques de quelques hommes politiques français qui, en ces heures difficiles, se sont montrés soit mal informés, soit mal intentionnés.