Texte intégral
Le Monde a titré dans son édition datée du 22 mars que je m'opposais à la fermeture d'une usine nucléaire dangereuse, en l'occurrence celle de la Cogema à Cadarache.
La DGSNR, placée sous la co-tutelle, et donc l'autorité, de mon ministère - ce qui aurait dû suffire à éviter un tel contresens - a confirmé le 20 mars que la production de MOX devait cesser à Cadarache à horizon fin 2002-début 2003. Il s'agit là d'une décision liée à la sûreté des installations, prise en 1999, qu'il ne saurait être question de remettre en cause. Contrairement à ce qu'indique Le Monde, comme Dominique Voynet l'était avant moi, je suis bien évidemment pleinement partisan de cette fermeture, rapide et si besoin est par voie réglementaire.
Cette fermeture à échéance fin 2002-début 2003 laisse un délai à la Cogema et permet aux pouvoirs publics de prendre toutes les dispositions nécessaires pour gérer dans de bonnes conditions les conséquences sociales de cette fermeture à Cadarache.
Pour ce qui concerne le dossier déposé par la Cogema, demandant l'augmentation de production de MOX à Marcoule, pour une quantité équivalente à celle qui était produite à Cadarache, il n'y a pas de décision a prendre dans l'immédiat. Il reste plusieurs mois pour évaluer exactement les besoins en fonction des contrats en cours ; cela est parfaitement compatible avec le délai d'arrêt de la production annoncé par la DGSNR.
Je reste donc pour ma part plus que jamais favorable à la fermeture de l'usine, dangereuse, de Cadarache, que l'on ne peut faire dépendre de l'ouverture ou de l'extension d'un autre site.
(source http://www.environnement.gouv.fr, le 25 mars 2002)
La DGSNR, placée sous la co-tutelle, et donc l'autorité, de mon ministère - ce qui aurait dû suffire à éviter un tel contresens - a confirmé le 20 mars que la production de MOX devait cesser à Cadarache à horizon fin 2002-début 2003. Il s'agit là d'une décision liée à la sûreté des installations, prise en 1999, qu'il ne saurait être question de remettre en cause. Contrairement à ce qu'indique Le Monde, comme Dominique Voynet l'était avant moi, je suis bien évidemment pleinement partisan de cette fermeture, rapide et si besoin est par voie réglementaire.
Cette fermeture à échéance fin 2002-début 2003 laisse un délai à la Cogema et permet aux pouvoirs publics de prendre toutes les dispositions nécessaires pour gérer dans de bonnes conditions les conséquences sociales de cette fermeture à Cadarache.
Pour ce qui concerne le dossier déposé par la Cogema, demandant l'augmentation de production de MOX à Marcoule, pour une quantité équivalente à celle qui était produite à Cadarache, il n'y a pas de décision a prendre dans l'immédiat. Il reste plusieurs mois pour évaluer exactement les besoins en fonction des contrats en cours ; cela est parfaitement compatible avec le délai d'arrêt de la production annoncé par la DGSNR.
Je reste donc pour ma part plus que jamais favorable à la fermeture de l'usine, dangereuse, de Cadarache, que l'on ne peut faire dépendre de l'ouverture ou de l'extension d'un autre site.
(source http://www.environnement.gouv.fr, le 25 mars 2002)