Déclaration de M. Robert Hue, secrétaire national du PCF, sur le libéralisme, le capitalisme financier, la situation économique, notamment les suppressions d'emploi chez Michelin et les propositions du PCF pour les droits des salariés, La Courneuve le 12 septembre 1999.

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Circonstance : Fête de l'Humanité à La Courneuve du 11 au 12 septembre 1999

Texte intégral

Oui, vraiment, vous avez raison: l'heure n'est pas à l'autosatisfaction! L'heure est à la mobilisation. La mobilisation pour dire que les urgences sociales doivent enfin être considérées comme telles. La mobilisation pour que le mouvement populaire s'exprime, se fasse entendre, et obtienne satisfaction. Le mouvement populaire c'est-à-dire l'intervention active, combative, déterminée, des millions de Françaises et de Français qui attendent que l'on prenne en compte leurs interrogations, leurs inquiétudes, leur angoisse du lendemain, leur volonté qu'il soit répondu par les solutions concrètes aux problèmes qu'ils posent.
Oui, vraiment, vous avez raison: apprécier ce qui peut être positif dans tel ou tel domaine de l'action du gouvernement de la gauche, et ne pas bouder son plaisir lorsque les ministres communistes font la preuve de leur efficacité, ne saurait conduire à être aveugles à ce qui ne va pas et sourds aux attentes fortes et pressantes qui s'expriment. Et surtout, rien ne peut et ne pourra empêcher les communistes, le Parti communiste, et rien, - j'y insiste: absolument rien - ne pourra m'empêcher de dire et de dire haut et clair que l'on ne peut continuer à différer les réformes radicales nécessaires pour répondre vraiment et durablement à ces attentes.
J'entends bien que l'on parle de "transformer la société", de réaliser des réformes. Mais dans quel sens cette transformation ? Avec quels objectifs ces réformes? Comme vous, je n'ai nullement l'intention de me payer de mots - car c'est de la vie, de l'avenir de millions d'êtres humains qu'il s'agit. Les communistes ont des analyses, des idées, des propositions. Ils veulent préciser leur projet de société. Ils sauront rassembler dans l'action pour que l'on avance dans le bon sens, qui n'est pas, cela va sans dire mais sans doute beaucoup mieux en le disant, le sens souhaité par le baron Seilleres et sa suite!
Oui, vraiment, vous avez raison d'attendre du Parti communiste - parce qu'il est, parce qu'il veut rester et devenir toujours mieux communiste - qu'il contribue à clarifier ce que veut et ce que fait ce "nouveau capitalisme" dont on parle, qui soumet tout au règne totalitaire de la finance, et bouleverse la société pour mieux la soumettre à ses objectifs. Et vous avez raison d'attendre des communistes qu'ils fassent entendre leur voix pour refuser l'idéologie mensongère et meurtrière qui présente le capitalisme prédateur comme inexorablement vainqueur de l'avenir.
Vous avez raison d'attendre du Parti communiste qu'il mette en débat avec vous la perspective d'une autre voie, d'une autre issue, d'un autre avenir, et qu'il sache prendre les initiatives pour inscrire dans cette perspective les actions quotidiennes pour résister à l'inacceptable et promouvoir des solutions neuves en France et en Europe.

Oui, vraiment, vous avez raison d'attendre du Parti communiste qu'il soit, avec vous, à l'offensive, à l'initiative, au combat lorsqu'il le faut, pour que la politique de la France soit bien la vôtre, bien à gauche, bien conforme à ce qu'avec des millions de nos concitoyens vous en attendez. Je vous le dis, c'est bien cette orientation qui est la nôtre. C'est bien concrètement cela que nous avons entrepris avec la pétition que vous avez signée et fait signer tout l'été. C'est bien cela que nous allons ensemble continuer en sachant inventer partout les formes les meilleures pour donner le maximum de force à l'action pour que le mouvement populaire se fasse entendre et soit finalement gagnant.
Il faut dire les choses clairement: nous sommes ouverts à toutes les discussions que l'on voudra au sein de la majorité de gauche plurielle pour faire le bilan de l'action entreprise ensemble depuis 1997 et examiner comment il faut aller de l'avant aujourd'hui. C'est important. Mais nous sommes convaincus que seule l'intervention massive et résolue des Françaises et des Français pour dire ce qu'ils veulent et promouvoir les solutions qu'ils attendent peut permettre d'avancer. Et c'est à créer les conditions de cette intervention que nous voulons consacrer nos efforts.
Chaque fête de l'Humanité a sa spécificité, sa marque originale. La fête de l'Humanité 1999 doit être et sera le signal fort de cette volonté offensive, constructive des communistes. Une volonté vraiment moderne parce qu'animée de l'audace du refus d'accepter comme fatal l'ordre existant, appelons-le par son nom: le capitalisme.
Oui, j'ai bien parlé d'audace et de modernité. Car on peut bien habiller cela de toutes les phraséologies que l'on voudra : la modernité n'est certainement pas du côté de l'acceptation comme une fatalité du triomphe du capitalisme financier et de sa mondialisation faite de dominations et de souffrances pour les hommes et les peuples. Non la modernité ce n'est pas de verser des larmes sur le lourd bilan humain de ce capitalisme dévastateur pour immédiatement déplorer de ne pouvoir rien y faire. Ou de ne pouvoir qu'en adoucir les effets!
Que l'on ne compte pas sur nous pour nous résigner quand Michelin annonce 7 500 suppressions d'emplois alors que le groupe vient de faire deux milliards de profits! Que l'on ne compte pas sur nous pour nous résigner quand cette annonce de souffrances nouvelles pour des millions de salariés et leurs familles provoque à la bourse une hausse de 12% de l'action Michelin! C'est révoltant. Mais ce n'est pas seulement révoltant : c'est inacceptable. Et l'on peut compter sur le Parti communiste pour être, de toutes ses forces, dans l'action avec toutes celles et tous ceux qui voudront s'y opposer.
Non, nous n'acceptons pas, nous n'accepterons jamais comme une fatalité dont il faudrait s'accommoder, ou pire encore comme le signe de la "modernité" la "fuite en avant" du capitalisme d'aujourd'hui sacrifiant tout à une rentabilité financière effrénée, et exigeant des être humains, des peuples et des Etats qu'ils se plient à ses diktats!
C'est cette "fuite en avant" du capitalisme financier qui, dans le monde, oppose les peuples les uns aux autres, en les précipitant souvent dans la violence des nationalismes exacerbés. C'est cette "fuite en avant" du capitalisme d'aujourd'hui qui déchaîne la guerre économique. Parfois la guerre tout court. Avec cet odieux cynisme qui, comme au Timor, ferme les yeux sur les massacres quand les massacreurs ont un quelconque rôle à jouer dans la maîtrise des "équilibres" voulus par les marchés financiers et par l'hégémonisme des Etats-Unis.
C'est cette "fuite en avant" qui provoque avec les privatisations en série, les concentrations, les fusions de grands groupes financiers, industriels, commerciaux, sous la coupe des marchés financiers et des fonds de pension anglo-saxons. Et le prix à payer pour que les profits déjà monstrueux s'enflent encore c'est, bien sûr, à chaque fois les vagues de licenciements. Et les sacrifices demandés toujours aux mêmes dans ce système où ce sont les salariés qui sont appelés à assumer les risques des aventures financières décidées sans eux.
Aux actionnaires et aux cadres dirigeants les profits et les stock-options, avec leur plus value vertigineuse, aux salariés les licenciements si l'aventure tourne mal, ou s'il faut tout simplement rassurer les fonds de pension en leur témoignant de la "rigueur" avec laquelle on gère les capitaux qu'ils placent dans l'entreprise! Voilà la "modernité" du nouveau capitalisme!
C'est au nom de la même "modernité" que les grands groupes de la distribution imposent leur loi aux agriculteurs invités par ailleurs à développer encore - malgré les dangers qu'elle comporte pour l'environnement et la sécurité alimentaire - une agriculture productiviste soumise aux lois de la rentabilité capitaliste. C'est encore en se revendiquant de cette "modernité" que l'Organisation mondiale du commerce, non contente d'imposer la prétention américaine d'importer en Europe du buf aux hormones, s'efforce de faire de notre planète un immense marché où tout s'achète, et tout se vend, y compris la santé, l'éducation, la culture, la qualité de l'environnement, et de soumettre aux lois de l'argent jusqu'à la sécurité alimentaire des peuples.
On ne nous convaincra pas qu'il s'agit là du fin du fin de la modernité! Libre aux néolibéraux de célébrer cette modernité-là nous ne les suivrons pas. Pas plus que nous ne nous laisserons impressionner par les chantres de la "troisième gauche" appelant à s'y soumettre . Ils se posent en "relève" médiatique de feue la "deuxième gauche", dite naguère "gauche caviar" ou "gauche américaine", dont les hérauts vieillissants sont aujourd'hui bien fatigués d'avoir tant prôné la soumission au capitalisme "moderne!" En fait de "modernité", ils sont vraiment du côté du passé!
C'est encore cette modernité destructrice qu'on évoque quand les chiffres du chômage, annoncés à la baisse, masquent en fait l'explosion de la précarité, du sous-emploi, des salaires au rabais. C'est encore et toujours de modernité qu'on nous parle quand le patronat mobilise toutes ses forces pour tenter de détourner à son profit la réforme engagée par la gauche pour réduire le temps de travail en créant des emplois. C'est la flexibilité, la déréglementation du travail, l'aggravation des conditions d'existence des salariés qui sont présentées comme "nécessaires" pour le nouveau capitalisme "moderne"! Et, au vu du projet de seconde loi sur les 35 heures, force est de constater que les pressions exercées dans ce sens ne sont pas sans effets. Mais rien n'est joué. Ensemble nous pouvons faire monter la pression dans l'autre sens. Les communistes ne se laissent intimider ni par le tapage du MEDEF, ni par la campagne idéologique visant à justifier les abandons au nom du réalisme et de la modernité.
Au moment même où Lionel Jospin s'annonce partisan d'une société de plein emploi qu'il se fixe pour objectif d'atteindre d'ici 2010, l'affaire des licenciements du groupe Michelin, après bien d'autres, et la mobilisation annoncée du patronat contre les 35 heures viennent sans aucun doute rappeler au Premier ministre les réalités du nouveau capitalisme auquel les socio-libéraux, en Europe et en France, le somment de se rallier.
Plein emploi? Oui. Nous avons été trop souvent si seuls à affirmer la nécessité d'en faire un objectif d'une politique de gauche pour nous plaindre que le Premier ministre l'évoque ainsi aujourd'hui!
Mais on n'atteindra pas cet objectif par la simple poursuite des politiques de l'emploi aujourd'hui engagées. Surtout si l'on cède peu ou prou aux pressions du patronat pour les vider de leur contenu.
Je l'ai dit, cette fête de l'Humanité 1999 résonne comme le signal fort de la volonté déterminée des communistes à tout faire pour qu'un mouvement populaire puissant permette de promouvoir les mesures et les réformes nécessaires pour des changements réels et durables, notamment dans le sens d'une avancée vers le plein emploi.
Il y a des urgences. C'est par des actes qu'il faut y répondre.
Il y a pour cela des choix à faire, des mesures à prendre, de grandes réformes à engager. Les communistes y ont réfléchi. Ils ont des idées, des propositions. Ces idées, ces propositions, mettons-les en débat. Et surtout sachons prendre partout, chers camarades, chers amis, les initiatives pour qu'on se rassemble et qu'on agisse afin que soient prises les décisions nécessaires.
Oui, il faut intervenir, il faut agir pour qu'une véritable réforme de la fiscalité et du crédit permette d'orienter l'argent des entreprises et des banques non vers la spéculation financière mais vers la création d'emplois, le progrès social ; vers un développement durable, soucieux de l'environnement et la qualité de la vie.
Oui, il faut intervenir, il faut agir pour que le budget de la nation, la fiscalité, la politique salariale, favorisent la progression du pouvoir d'achat, la demande et la consommation des Français. C'est la condition pour une croissance saine, créatrice d'emplois. Et dans ce cadre, oui, il faut agir, en cette rentrée pour obtenir, enfin, car il y a urgence, le relèvement des minima sociaux, des retraites, des salaires, en commençant par les plus bas. Oui il faut l'action et la solidarité avec ceux qui sont rejetés dans l'insécurité et l'exclusion, avec les sans papiers.
Oui, il faut intervenir, il faut agir pour que soit réellement modifié le projet de seconde loi sur les 35 heures. Il doit conduire à une véritable amélioration de la vie des salariés au travail et hors travail et inciter réellement à des créations massives d'emplois.
Oui, il faut intervenir, il faut agir pour faire entendre la révolte face aux licenciements, aux suppressions d'emplois décidés avec tant de cynisme et d'arrogance par des groupes aux profits florissants. C'est intolérable. Une exigence monte ; elle doit être entendue : non cela ne devrait plus se produire. Cela devrait être empêché par tous les moyens. Et l'Etat doit au plus vite prendre ses responsabilités pour s'en donner les moyens.
On dit que le Premier ministre est choqué des décisions du groupe Michelin et cherche quelles réponses le gouvernement peut y apporter. Qu'il me soit permis de lui en suggérer quelques-unes. Et de lui rappeler que je les lui ai proposées déjà depuis longtemps. Si ces propositions avaient été prises en compte il ne se poserait pas aujourd'hui la question de savoir comment réagir aux licenciements décidés par Michelin car ce groupe, et d'autres comme lui, n'aurait tout simplement pas pu procéder de la sorte!
Alors je formule trois propositions, et j'appelle à une action déterminée et large, à une mobilisation de toutes les énergies pour en faire des exigences suffisamment fortes pour être prises en compte.
Premièrement: il faut imposer un moratoire sur tous les plans de licenciements. La proposition de loi anti-licenciements déposée par les députés communistes doit être discutée sans délai afin d'être adoptée au plus tôt pour donner aux salariés et à leurs organisations les moyens d'imposer à la place des trop fameux "plans sociaux" des plans de développement de la formation et de l'emploi. Et j'ajoute que dans un cas comme celui de Michelin, qui licencie alors que ses profits sont énormes et utilise ces licenciements pour les augmenter encore, l'Etat ne devrait pas être démuni - notamment du point de vue fiscal - pour sanctionner un groupe qui ignore si délibérément ce que doit être la fonction sociale d'une entreprise.
Deuxièmement: il faut décider de donner aux salariés et à leurs organisations représentatives des droits nouveaux d'intervention dans la gestion des entreprises afin qu'ils puissent s'assurer que l'argent créé par leur travail soit investi non pas contre mais pour leur emploi et la formation. S'ils disposaient de tels droits les salariés de Michelin et les autres pourraient interdire les mauvais coup annoncé. Là encore des propositions existent qui devraient être discutées rapidement au Parlement.
Troisièmement: il faut en finir avec le scandale des fonds publics pour l'emploi donnés aux entreprises, soit directement, soit sous forme d'exonérations diverses, et dont on ne contrôle pas l'utilisation. Cela représente des centaines de milliards souvent détournés au détriment de l'emploi. Demandons, exigeons que soit créée une commission nationale de contrôle de l'utilisation des fonds publics pour l'emploi. Une commission pluraliste associant tous les partenaires de l'emploi. Une commission ayant obligation de rendre compte, par exemple chaque trimestre, devant les Français par des rapports publics de l'utilisation de ces fonds, et de proposer éventuellement à l'Assemblée nationale ou au gouvernement les mesures à prendre pour empêcher qu'ils soient détournés de leur but.
Oui, il faut intervenir, il faut agir. Il le faut d'autant plus que les forces du patronat et de la droite ne sont pas inactives. On dit que le MEDEF du baron Seillères prépare une manifestation pour amplifier encore ses pressions sur le gouvernement. Je ne sais pas s'il y aura du monde à sa manifestation Mais ici, à la fête de l'Humanité, du monde, il y en a. Des centaines de milliers qui durant ces trois jours manifestent clairement leur volonté, leurs exigences.
Et c'est précisément d'ici, et avec la certitude de traduire un sentiment largement partagé parmi les participants à cette fête de l'Humanité 1999, que je veux lancer un appel à une mobilisation encore plus forte, encore plus large. Un appel qui s'adresse à toutes les forces de gauche, à toutes les forces sociales qui veulent agir ensemble contre le chômage, pour le plein emploi. Chacune de ces forces s'engage à sa façon dans l'action nécessaire, et c'est bien. Mais ne faudrait-il pas, dans le respect de l'identité et des spécificités de tous, faire la démonstration d'une volonté et d'une détermination communes?
Alors je propose à ces forces de gauche, à ces forces sociales de décider ensemble d'une grande manifestation nationale. Une manifestation exprimant des exigences communes, parmi lesquelles je suggère pour ma part que figurent en bonne place celles d'un moratoire sur les licenciements, d'une deuxième loi sur les 35 heures répondant aux attentes des salariés, de la transformation de tous les emplois-jeunes en emplois durables, d'un contrôle sur l'utilisation des fonds publics pour l'emploi.
Chers amis,
Certains se demandaient il y a encore quelques heures si cette fête de l'Humanité 1999, cette fête de notre journal l'Humanité, n'allait pas être morose, petite, craintive.
Eh bien, permettez-moi de leur dire, en votre nom: merci de votre sollicitude. Et regardez cette fête.
Vous aurez une idée plus exacte de l'état d'esprit offensif des communistes, du Parti communiste en cette rentrée, alors qu'ils s'apprêtent à préparer leur trentième congrès.
Non vraiment ce n'est pas la disparition du Parti communiste qui est à l'ordre du jour. C'est au contraire le renouveau du communisme français. D'un communisme de notre temps, ouvert sur la société et le monde d'aujourd'hui, un communisme fidèle à ses racines, à son identité, un communisme chaleureux et solidaire. C'est tout le sens de la mutation du Parti communiste.
Un communisme sans complexe face au nouveau capitalisme pour le contester et ouvrir une autre perspective. Un communisme imaginatif et rassembleur pour changer, la société. Pour une société d'après le capitalisme. Une société de liberté, de développement et d'épanouissement humain. Une société dont la priorité ne sera plus la dictature de l'argent mais le bonheur des êtres humains.
Et nous voulons fonder dans la réalité du 21ème siècle qui s'ouvre le Parti communiste de ce renouveau du communisme français.
Nous voulons le faire avec tous les hommes et toutes les femmes communistes de France. Celles et ceux qui sont membres du Parti communiste, avec les jeunes communistes. Celles et ceux - communistes de cur - qui souvent s'en sont trouvés écartés et souhaitent trouver toute leur place dans une force communiste démocratique moderne. Celles et ceux qui deviennent membres du Parti communiste - par exemple lors de cette fête - pour participer à cette grande aventure humaine. Permettez-moi de les saluer et de souhaiter qu'ils soient le plus nombreux possible. C'est avec eux que nous construisons le Parti communiste nouveau.
C'est un vaste chantier. Nous savons qu'il faut le réussir. Cela ne nous effraie pas. C'est avec confiance que nous l'entreprenons.
(source http://www.pcf.fr, le 8 février 2001)