Communiqué commun, diffusé à l'issue de la quinzième conférence des chefs d'Etat de France et d'Afrique, Casablanca le 16 décembre 1988.

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Circonstance : 15ème sommet franco-africain à Casablanca du 15 au 16 décembre 1988

Média : Bulletin d'information du ministère des affaires étrangères - Bulletin d'information du ministère des affaires étrangères

Texte intégral

Le Sommet franco-africain de Casablanca a constaté l'évolution des conflits régionaux en Afrique. Il se réjouit des perspectives de règlement des problèmes de l'Angola, du Sahara occidental, du retour à la paix au Tchad et de l'accession prochaine de la Namibie à l'indépendance.
- Il s'est prononcé une nouvelle fois avec force sur la disparition du régime d'apartheid.
- S'agissant des problèmes économiques et financiers du continent africain, les débats ont fait apparaître l'inquiétude qui est née de la détérioration des termes de l'échange, de l'effondrement des cours de certaines matières premières et de la baisse des prix des produits, notamment des produits agricoles.
- Cette situation paralyse tout projet de développement en Afrique et rend insupportable le poids de la dette pour tous les pays africains.
- Le Sommet a pris acte des propositions et des projets destinés à lutter contre la maladie et les calamités naturelles, particulièrement sur les plans de la lutte contre les criquets pèlerins, l'observatoire du Sahara et la coopération scientifique et médicale.
- Le Sommet apporte son soutien actif à la détente et au processus de désarmement et en attend une amélioration des rapports entre le Nord et le Sud.
- Le Sommet a enregistré avec satisfaction les progrès réalisés dans le conflit israélo-palestinien.
- Enfin, le Sommet a décidé qu'une réunion des ministres des affaires étrangères se tiendrait à mi-parcours de l'exercice actuel sous la forme d'une conférence de suivi.