Texte intégral
Avec la fin du sommet arabe de Beyrouth, un attentat barbare revendiqué par le Hamas provoque la mort de 21 civils à Netanya. Les communistes français expriment leur horreur devant cet acte criminel injustifiable, condamné sévèrement par l'Autorité palestinienne et par l'ensemble de la Communauté internationale.
Loin de se saisir de l'offre de paix de la Ligue Arabe, les dirigeants israéliens choisissent la fuite en avant dans la logique de force et dans l'agression contre Yasser Arafat. Des membres du gouvernement appellent ouvertement de façon irresponsable à la destruction de l'Autorité Palestinienne. Les menaces et les propos d'Ariel Sharon qualifiant Yasser Arafat d'ennemi d'Israël et l'annonce d'une campagne de longue durée laissant craindre les pire représailles.
Tout doit être entrepris, dans l'urgence, pour enrayer cette escalade et pour donner une chance à l'initiative saoudienne. Celle-ci prévoit une paix globale contre un retrait israélien des territoires occupés, sur les frontières de 1967, dans l'esprit de ce que demandent également les forces de paix en Israël. Elle constitue une avancée de grande portée susceptible de relancer un processus de règlement politique dans la justice et dans une sécurité partagée.
Cependant, dans le contexte dramatique d'aujourd'hui, les risques sont énormes. Il ne faut pas permettre à Ariel Sharon, à sa coalition de guerre et à ceux qui utilisent le terrorisme pour nourrir la politique du pire, d'étouffer tout espoir et toute perspective de solution pacifique. Pour cela nous en appelons en particulier aux autorités françaises et aux responsables européens. Nous leur demandons de prendre une initiative à la hauteur de la situation, et, dans l'immédiat, d'intervenir avec détermination pour obtenir l'envoi d'une force internationale de protection et de paix.
(Source http://www.pcf.fr, le 3 avril 2002)
Loin de se saisir de l'offre de paix de la Ligue Arabe, les dirigeants israéliens choisissent la fuite en avant dans la logique de force et dans l'agression contre Yasser Arafat. Des membres du gouvernement appellent ouvertement de façon irresponsable à la destruction de l'Autorité Palestinienne. Les menaces et les propos d'Ariel Sharon qualifiant Yasser Arafat d'ennemi d'Israël et l'annonce d'une campagne de longue durée laissant craindre les pire représailles.
Tout doit être entrepris, dans l'urgence, pour enrayer cette escalade et pour donner une chance à l'initiative saoudienne. Celle-ci prévoit une paix globale contre un retrait israélien des territoires occupés, sur les frontières de 1967, dans l'esprit de ce que demandent également les forces de paix en Israël. Elle constitue une avancée de grande portée susceptible de relancer un processus de règlement politique dans la justice et dans une sécurité partagée.
Cependant, dans le contexte dramatique d'aujourd'hui, les risques sont énormes. Il ne faut pas permettre à Ariel Sharon, à sa coalition de guerre et à ceux qui utilisent le terrorisme pour nourrir la politique du pire, d'étouffer tout espoir et toute perspective de solution pacifique. Pour cela nous en appelons en particulier aux autorités françaises et aux responsables européens. Nous leur demandons de prendre une initiative à la hauteur de la situation, et, dans l'immédiat, d'intervenir avec détermination pour obtenir l'envoi d'une force internationale de protection et de paix.
(Source http://www.pcf.fr, le 3 avril 2002)