Texte intégral
L'intervention des troupes soviétiques en Afghanistan se poursuit depuis huit ans déjà.
- En ce triste anniversaire, la France tient à rappeler avec la plus grande fermeté que la force ne peut primer le droit.
- Comme l'immense majorité de la communauté internationale, elle condamne sans réserve l'action des forces soviétiques en Afghanistan. Elle exprime sa profonde solidarité avec le peuple afghan dont le courage dans l'épreuve ne peut que susciter l'admiration. Elle rend hommage à l'attitude courageuse et généreuse du Pakistan.
- La France, se référant à la Déclaration du Conseil européen du 5 décembre dernier, appelle l'Union soviétique à accorder enfin ses actes avec ses déclarations en :
- retirant toutes ses troupes, dans le courant 1988, selon un échéancier fixe,
- donnant son accord à la mise en place d'un gouvernement de transition, dont l'indépendance ne pourrait être mise en doute, qui prendrait les dispositions nécessaires en vue de l'élaboration d'une nouvelle constitution et l'organisation d'un acte d'autodétermination véritable,
- reconnaissant que la participation à un règlement politique d'ensemble de la Résistance afghane, qui incarne dans l'épreuve l'aspiration légitime du peuple afghan à recouvrer son indépendance est indispensable.
- La France est soucieuse de contribuer de façon constructive au retour de la paix en Afghanistan, dans des conditions conformes aux droits légitimes du peuple afghan et aux intérêts de sécurité de chacun.
- La France est résolue à maintenir, à un haut niveau, son aide aux réfugiés et aux populations directement éprouvées par le conflit. Elle est prête, le moment venu, à apporter sa contribution à la reconstruction de l'Afghanistan.
- Le gouvernement français tient également à marquer la vive préoccupation que lui inspire le sort du journaliste français Alain Guillo, détenu à Kaboul, pour avoir voulu exercer sa mission d'information en Afghanistan.
- En ce triste anniversaire, la France tient à rappeler avec la plus grande fermeté que la force ne peut primer le droit.
- Comme l'immense majorité de la communauté internationale, elle condamne sans réserve l'action des forces soviétiques en Afghanistan. Elle exprime sa profonde solidarité avec le peuple afghan dont le courage dans l'épreuve ne peut que susciter l'admiration. Elle rend hommage à l'attitude courageuse et généreuse du Pakistan.
- La France, se référant à la Déclaration du Conseil européen du 5 décembre dernier, appelle l'Union soviétique à accorder enfin ses actes avec ses déclarations en :
- retirant toutes ses troupes, dans le courant 1988, selon un échéancier fixe,
- donnant son accord à la mise en place d'un gouvernement de transition, dont l'indépendance ne pourrait être mise en doute, qui prendrait les dispositions nécessaires en vue de l'élaboration d'une nouvelle constitution et l'organisation d'un acte d'autodétermination véritable,
- reconnaissant que la participation à un règlement politique d'ensemble de la Résistance afghane, qui incarne dans l'épreuve l'aspiration légitime du peuple afghan à recouvrer son indépendance est indispensable.
- La France est soucieuse de contribuer de façon constructive au retour de la paix en Afghanistan, dans des conditions conformes aux droits légitimes du peuple afghan et aux intérêts de sécurité de chacun.
- La France est résolue à maintenir, à un haut niveau, son aide aux réfugiés et aux populations directement éprouvées par le conflit. Elle est prête, le moment venu, à apporter sa contribution à la reconstruction de l'Afghanistan.
- Le gouvernement français tient également à marquer la vive préoccupation que lui inspire le sort du journaliste français Alain Guillo, détenu à Kaboul, pour avoir voulu exercer sa mission d'information en Afghanistan.