Communiqué commun, diffusé à l'issue de la quatorzième conférence des chefs d'Etat de France et d'Afrique tenue à Antibes, le 12 décembre 1987.

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Circonstance : 14ème sommet franco-africain du 10 au 12 décembre 1987 à Antibes

Média : Bulletin d'information du ministère des affaires étrangères - Bulletin d'information du ministère des affaires étrangères

Texte intégral

1) La XIVème Conférence des Chefs d'Etat de France et d'Afrique s'est tenue à Antibes, les 10, 11 et 12 décembre 1987, à l'invitation de Son Excellence Monsieur François Mitterrand, Président de la République française.
- 2) Les 38 Etats suivants ont participé à la Conférence : Angola, Bénin, Botswana, Burundi, Cap Vert, République centrafricaine, Comores, Congo, Maroc, Maurice, Mauritanie, Mozambique, Niger, Rwanda, Saint Thomas et Prince, Sénégal, Côte d'Ivoire, Djibouti, Egypte, France, Gabon, Gambie, Guinée, Guinée Bissao, Guinée équatoriale, Libéria, Mali, Seychelles, Sierra Léone, Somalie, Soudan, Tanzanie, Tchad, Togo, Tunisie, Zaire, Zambie, Zimbabwe.
- 3) La Conférence a été l'occasion pour les Chefs d'Etat et de délégation de procéder à un tour d'horizon général de la situation en Afrique et dans le monde.
- La séance d'ouverture a été marquée par les interventions des Présidents François Mitterrand, Gnassingbé Eyadema et Mobutu Sésé Séko.
- Les travaux, qui se sont déroulés dans un esprit de solidarité et de très grande compréhension, ont plus particulièrement porté sur les moyens de répondre aux défis économiques et politiques auxquels se trouve confronté le continent africain.
- Les problèmes posés par la chute et par l'instabilité des cours des matières premières, ainsi que par l'alourdissement du fardeau de la dette, à la lumière des conclusions du récent Sommet de l'OUA sur ce sujet, ont fait l'objet d'un examen particulier.
- La Conférence a reconnu l'importance et la portée des accords de désarmement signés ou en cours de négociation à Washington. L'intérêt de relancer les efforts en vue de l'établissement d'un lien entre le désarmement et le développement a été évoqué.
- Les participants ont marqué leur préoccupation devant l'évolution de la situation en Afrique Australe. Le représentant de l'Angola a dénoncé l'agression sud-africaine et appelé l'attention sur les dangers qu'elle entraîne pour la stabilité des pays de la région. La Conférence a exprimé son soutien à la résolution no 602/87 du Conseil de Sécurité des Nations unies concernant le retrait des troupes sud-africaines du territoire angolais.
- 4) Les Chefs d'Etat et de délégation se sont félicités du climat de confiance et d'amitié qui a caractérisé leurs débats.
- 5) Le Maroc a proposé d'accueillir la XVème Conférence, en 1988.
- La Conférence a accepté cette proposition.