Texte intégral
Q - Le gouvernement israélien a donc approuvé cet après midi à une écrasante majorité l'accord signé hier soir en Egypte entre le Premier ministre Ehud Barak et le président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat. Au niveau des réactions, c'est la déception dans le Monde arabe et la satisfaction en Occident. Hubert Védrine, le ministre français des Affaires étrangères commente cet accord de paix et il est bien conscient que le plus dur reste à faire.
R - Ce qui est très important avec ce mémorandum de Charm el-Cheik c'est qu'il annonce le retour de la confiance mutuelle entre les Israéliens et les Palestiniens. Les accords, qui avaient été signés, n'étaient pas appliqués, ou mal ou d'une façon qui donnait lieu à des contestations infinies. C'était donc le blocage qu'on avait tant déploré. L'élection de M. Barak avait créé une grande espérance qui se concrétise maintenant grâce au travail qu'il a fait et qu'a fait Yasser Arafat. Ils ont réussi à remettre les choses en marche. C'est donc très important, à la fois pour les accords de Wye River, pour de nombreux accords passés depuis 1993 qui étaient mal appliqués et qu'ils s'engagent à appliquer, mais aussi pour la suite, c'est-à-dire l'engagement de s'attaquer maintenant à la négociation sur le statut final, dont il ne faut pas cacher que c'est extraordinairement difficile. Mais il y a là une volonté que nous soutiendrons de toutes nos forces.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 07 septembre 1999)
R - Ce qui est très important avec ce mémorandum de Charm el-Cheik c'est qu'il annonce le retour de la confiance mutuelle entre les Israéliens et les Palestiniens. Les accords, qui avaient été signés, n'étaient pas appliqués, ou mal ou d'une façon qui donnait lieu à des contestations infinies. C'était donc le blocage qu'on avait tant déploré. L'élection de M. Barak avait créé une grande espérance qui se concrétise maintenant grâce au travail qu'il a fait et qu'a fait Yasser Arafat. Ils ont réussi à remettre les choses en marche. C'est donc très important, à la fois pour les accords de Wye River, pour de nombreux accords passés depuis 1993 qui étaient mal appliqués et qu'ils s'engagent à appliquer, mais aussi pour la suite, c'est-à-dire l'engagement de s'attaquer maintenant à la négociation sur le statut final, dont il ne faut pas cacher que c'est extraordinairement difficile. Mais il y a là une volonté que nous soutiendrons de toutes nos forces.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 07 septembre 1999)