Texte intégral
Le Premier ministre a pris connaissance des rapports qui viennent d'être rendus publics par l'INSEE et par le CERC : ces travaux attestent que la croissance a été, en 1989, riche en emplois ; elle a évolué vers une plus juste répartition du revenu national ; la distribution du pouvoir d'achat s'est accélérée. Ce diagnostic est d'ailleurs conforme à la perception qu'ont les Français d'une amélioration, depuis trois ans, de leur situation financière.
- Les indices de traitements unitaires ont évolué de manière modérée : c'est l'une des principales explications du rythme rapide de création d'emplois que l'on observe désormais.
- Les rémunérations des personnes en place ont progressé dans une fourchette de 5,6 à 7,2 % suivant les professions et les statuts soit, en termes réels, entre 2 et 3,7 %.
- Les revenus des fonctionnaires se sont en moyenne accrus plus rapidement que dans le secteur privé, en particulier pour les bas salaires, et ceci compense les inégalités apparues en 1986 et 87.
- Les revenus réels des indépendants ont, en moyenne, retrouvé en 1989 des niveaux compensant les pertes de pouvoir d'achat enregistrées au milieu de la décennie écoulée. Seules un petit nombre de professions enregistreraient des résultats sensiblement plus favorables ; le gouvernement a pris les dispositions propres à corriger les évolutions trop rapides.
- La rémunération de l'épargne est depuis plusieurs années redevenue positive. Désormais, l'épargne populaire est protégée de l'érosion monétaire et l'épargne financière, plus risquée, est encouragée pour financer les investissements nécessaires à l'amélioration des conditions de vie demain. Cela met fin à une longue période où la préparation de l'avenir n'avait pas été assurée.
- L'analyse des revenus des Français est aujourd'hui plus complexe que dans le passé : avec la reprise de la croissance, les éléments de rémunération sont plus diversifiés, la situation des personnes et des familles plus mobile.
- Qu'un jeune de 22 ans soit chômeur, comme il risquait fortement de l'être il y a quelques années, ou qu'il s'insère dans la vie professionnelle, comme il a plus de chances de le faire aujourd'hui, et les conditions de vie d'une famille entière sont profondément transformées.
- Il faut donc se garder de tirer des conclusions hâtives de chiffres partiels, ne décrivant qu'une partie des revenus des familles. Bien prendre en compte l'ensemble des mesures disponibles constitue une discipline préférable aux approximations polémiques dont le débat social ne peut que souffrir.
- Au total, la croissance correspond bien en 1989 aux orientations que suit le gouvernement : un tiers pour l'emploi, un tiers pour la préparation de l'avenir, un tiers pour l'amélioration du pouvoir d'achat.
-Les derniers résultats connus confirment la poursuite, au 1er trimestre 1990, d'une progression du pouvoir d'achat dont il y a tout lieu de se féliciter. Il conviendra de veiller à ce que cette légère accélération des hausses salariales préserve les chances d'une croissance durable, peu inflationniste et riche en emplois.
- Les indices de traitements unitaires ont évolué de manière modérée : c'est l'une des principales explications du rythme rapide de création d'emplois que l'on observe désormais.
- Les rémunérations des personnes en place ont progressé dans une fourchette de 5,6 à 7,2 % suivant les professions et les statuts soit, en termes réels, entre 2 et 3,7 %.
- Les revenus des fonctionnaires se sont en moyenne accrus plus rapidement que dans le secteur privé, en particulier pour les bas salaires, et ceci compense les inégalités apparues en 1986 et 87.
- Les revenus réels des indépendants ont, en moyenne, retrouvé en 1989 des niveaux compensant les pertes de pouvoir d'achat enregistrées au milieu de la décennie écoulée. Seules un petit nombre de professions enregistreraient des résultats sensiblement plus favorables ; le gouvernement a pris les dispositions propres à corriger les évolutions trop rapides.
- La rémunération de l'épargne est depuis plusieurs années redevenue positive. Désormais, l'épargne populaire est protégée de l'érosion monétaire et l'épargne financière, plus risquée, est encouragée pour financer les investissements nécessaires à l'amélioration des conditions de vie demain. Cela met fin à une longue période où la préparation de l'avenir n'avait pas été assurée.
- L'analyse des revenus des Français est aujourd'hui plus complexe que dans le passé : avec la reprise de la croissance, les éléments de rémunération sont plus diversifiés, la situation des personnes et des familles plus mobile.
- Qu'un jeune de 22 ans soit chômeur, comme il risquait fortement de l'être il y a quelques années, ou qu'il s'insère dans la vie professionnelle, comme il a plus de chances de le faire aujourd'hui, et les conditions de vie d'une famille entière sont profondément transformées.
- Il faut donc se garder de tirer des conclusions hâtives de chiffres partiels, ne décrivant qu'une partie des revenus des familles. Bien prendre en compte l'ensemble des mesures disponibles constitue une discipline préférable aux approximations polémiques dont le débat social ne peut que souffrir.
- Au total, la croissance correspond bien en 1989 aux orientations que suit le gouvernement : un tiers pour l'emploi, un tiers pour la préparation de l'avenir, un tiers pour l'amélioration du pouvoir d'achat.
-Les derniers résultats connus confirment la poursuite, au 1er trimestre 1990, d'une progression du pouvoir d'achat dont il y a tout lieu de se féliciter. Il conviendra de veiller à ce que cette légère accélération des hausses salariales préserve les chances d'une croissance durable, peu inflationniste et riche en emplois.