Texte intégral
1 - La France applique avec fermeté les sanctions décidées par le conseil de sécurité de l'ONU contre l'Irak. Les moyens navals qu'elle déploie dans le Golfe ont notamment pour mission de faire respecter l'embargo, y compris par le recours à la contrainte. Des instructions en ce sens ont été données aux commandants d'unités. Une coordination est assurée avec les autres forces navales présentes dans la zone.
- 2 - La décision de l'Irak de retenir des ressortissants étrangers et de les utiliser comme otages est un acte inacceptable : il viole toutes les lois internationales et les droits les plus élémentaires de la personne humaine. La France assurera, par tous les moyens qu'elle jugera nécessaires, la sauvegarde de ses ressortissants. Elle se tient en contact permanent à ce sujet avec ses partenaires de la Communauté européenne, avec les Etats-Unis et avec tous les Etats concernés. Elle demande que la résolution 664 du conseil de sécurité soit immédiatement et entièrement appliquée afin que tous les ressortissants étrangers soient libérés et puissent rejoindre leur famille.
- 3 - Le dispositif d'aide et de contact avec nos ressortissants et leurs familles, sur place et en France, sera renforcé. Sans cacher la gravité de la situation, le gouvernement assure les familles de sa détermination et de la solidarité nationale à leur égard.
- 4 - La France, comme ses partenaires de la Communauté européenne, considère comme nulle et non avenue la demande irakienne de fermeture des ambassades à Koweït. La France maintiendra dans ce pays sa représentation diplomatique dont la première tâche est d'assurer aide et protection à nos ressortissants. Elle entend que les forces d'occupation n'entravent en rien cette action.
- 5 - La France a décidé d'apporter aux pays menacés une assistance militaire. Des moyens matériels et techniques ont été et seront mis en place.
- 6 - La situation créée par les événements du Golfe ne justifie pas une modification des orientations de la politique économique qui seront traduites dans le projet de budget pour 1991 : stabilité du franc, réduction du déficit budgétaire, priorité à l'investissement productif et à l'emploi, maîtrise de la demande intérieure publique et privée.
- C'est par l'effort de tous, équitablement réparti, que la France pourra dans ce contexte préserver la croissance nécessaire pour faire reculer le chômage.
- 2 - La décision de l'Irak de retenir des ressortissants étrangers et de les utiliser comme otages est un acte inacceptable : il viole toutes les lois internationales et les droits les plus élémentaires de la personne humaine. La France assurera, par tous les moyens qu'elle jugera nécessaires, la sauvegarde de ses ressortissants. Elle se tient en contact permanent à ce sujet avec ses partenaires de la Communauté européenne, avec les Etats-Unis et avec tous les Etats concernés. Elle demande que la résolution 664 du conseil de sécurité soit immédiatement et entièrement appliquée afin que tous les ressortissants étrangers soient libérés et puissent rejoindre leur famille.
- 3 - Le dispositif d'aide et de contact avec nos ressortissants et leurs familles, sur place et en France, sera renforcé. Sans cacher la gravité de la situation, le gouvernement assure les familles de sa détermination et de la solidarité nationale à leur égard.
- 4 - La France, comme ses partenaires de la Communauté européenne, considère comme nulle et non avenue la demande irakienne de fermeture des ambassades à Koweït. La France maintiendra dans ce pays sa représentation diplomatique dont la première tâche est d'assurer aide et protection à nos ressortissants. Elle entend que les forces d'occupation n'entravent en rien cette action.
- 5 - La France a décidé d'apporter aux pays menacés une assistance militaire. Des moyens matériels et techniques ont été et seront mis en place.
- 6 - La situation créée par les événements du Golfe ne justifie pas une modification des orientations de la politique économique qui seront traduites dans le projet de budget pour 1991 : stabilité du franc, réduction du déficit budgétaire, priorité à l'investissement productif et à l'emploi, maîtrise de la demande intérieure publique et privée.
- C'est par l'effort de tous, équitablement réparti, que la France pourra dans ce contexte préserver la croissance nécessaire pour faire reculer le chômage.