Texte intégral
Le Bien public-les Dépêches. - Quelle différence faites-vous, entre vous, candidat pour la LCR, et Arlette Laguiller, candidate pour Lutte Ouvrière ?
Olivier Besancenot. - Arlette n'est pas mon adversaire à ces élections. D'ailleurs, nous lui avions proposé une campagne commune, afin de donner un maximum de retentissement à un vote qui sanctionne à gauche la politique du gouvernement. Lutte Ouvrière a refusé, par sectarisme. Comme Arlette, je me situe dans le " camp des travailleurs " : celui des salariés de Moulinex ou de Danone. Mais aussi celui des jeunes salariés de Mac Do, un nouveau salariat qui rentre en lutte. Et puis, pour moi, le camp des travailleurs doit intégrer les nouvelles formes de lutte, écologistes, féministes, les luttes des sans papiers, des sans logis. Et surtout les mobilisations des jeunes qui, à chaque sommet, contestent le droit des riches et des puissants à diriger le monde. Combattre la dictature des multinationales à Gênes, à Bruxelles ou à Porto Alegre, pour moi, c'est important !
BP-LD. -Disposerez-vous des 500 signatures fatidiques pour vous présenter ?
O.B. - Nous avions recueilli 580 promesses de parrainage. Nous sommes actuellement dans la phase de reconversion.
BP-LD. - Eu égard aux sondages, comment qualifiez-vous le poids de la LCR nationalement et en Côte-d'Or ?
O.B. - L'extrême gauche en France, c'est deux courants, deux organisations, la LCR et Lutte Ouvrière. Le poids de la LCR est particulièrement important dans le mouvement syndical et associatif, dans les mobilisations contre la mondialisation capitaliste. Sur le plan électoral, lors des dernières élections municipales, les listes " 100 % à gauche " initiées par la LCR ont connu un réel succès et permis l'élection d'une trentaine de conseillers municipaux. Pour les élections législatives, au niveau national, la LCR sera présente dans 400 circonscriptions. En Côte-d'Or, par exemple, notre fédération départementale travaille actuellement dans l'objectif d'être présente dans un maximum de circonscriptions.
BP-LD. - Si vous étiez élu président, quelle serait votre toute première décision ?
O.B. - La création des 300 000 postes qui manquent dans les services publics, à commencer par les 80 000 emplois dans la Santé. Une mesure d'urgence qui peut être financée, par exemple, en rétablissant l'imposition à 50 % des bénéfices des sociétés.
(Source http://www.olivierbesancenot.org, le 5 avril 2002)
Olivier Besancenot. - Arlette n'est pas mon adversaire à ces élections. D'ailleurs, nous lui avions proposé une campagne commune, afin de donner un maximum de retentissement à un vote qui sanctionne à gauche la politique du gouvernement. Lutte Ouvrière a refusé, par sectarisme. Comme Arlette, je me situe dans le " camp des travailleurs " : celui des salariés de Moulinex ou de Danone. Mais aussi celui des jeunes salariés de Mac Do, un nouveau salariat qui rentre en lutte. Et puis, pour moi, le camp des travailleurs doit intégrer les nouvelles formes de lutte, écologistes, féministes, les luttes des sans papiers, des sans logis. Et surtout les mobilisations des jeunes qui, à chaque sommet, contestent le droit des riches et des puissants à diriger le monde. Combattre la dictature des multinationales à Gênes, à Bruxelles ou à Porto Alegre, pour moi, c'est important !
BP-LD. -Disposerez-vous des 500 signatures fatidiques pour vous présenter ?
O.B. - Nous avions recueilli 580 promesses de parrainage. Nous sommes actuellement dans la phase de reconversion.
BP-LD. - Eu égard aux sondages, comment qualifiez-vous le poids de la LCR nationalement et en Côte-d'Or ?
O.B. - L'extrême gauche en France, c'est deux courants, deux organisations, la LCR et Lutte Ouvrière. Le poids de la LCR est particulièrement important dans le mouvement syndical et associatif, dans les mobilisations contre la mondialisation capitaliste. Sur le plan électoral, lors des dernières élections municipales, les listes " 100 % à gauche " initiées par la LCR ont connu un réel succès et permis l'élection d'une trentaine de conseillers municipaux. Pour les élections législatives, au niveau national, la LCR sera présente dans 400 circonscriptions. En Côte-d'Or, par exemple, notre fédération départementale travaille actuellement dans l'objectif d'être présente dans un maximum de circonscriptions.
BP-LD. - Si vous étiez élu président, quelle serait votre toute première décision ?
O.B. - La création des 300 000 postes qui manquent dans les services publics, à commencer par les 80 000 emplois dans la Santé. Une mesure d'urgence qui peut être financée, par exemple, en rétablissant l'imposition à 50 % des bénéfices des sociétés.
(Source http://www.olivierbesancenot.org, le 5 avril 2002)