Texte intégral
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
En ouvrant officiellement ce 56ème congrès fédéral, je voudrais souhaiter la bienvenue à ceux qui nous rejoignent ce matin et bonjour à ceux qui étaient là hier. Jusqu'à des heures assez tardives, d'ailleurs.
Nous voici réunis pour, pendant un jour et demi, réfléchir aux orientations que nous voulons donner à notre action syndicale. Les sujets que nous allons aborder sont d'une extrême importance pour l'avenir de notre agriculture. Et nous les examinerons avec des intervenants de choix.
Vous tous, d'abord, car le congrès est un moment privilégié d'expression pour chacune des composantes de la FNSEA. Des personnalités extérieures aussi avec, en point d'orgue, la participation du commissaire européen Pascal Lamy.
Et puis, nous accueillerons le ministre de l'Agriculture à qui nous demanderons de conclure nos travaux. Un ministre tout neuf dont ce sera, en quelque sorte, l'examen de passage.
D'un congrès à l'autre
Un congrès, vous le savez, c'est un moment privilégié de réflexion et d'orientation. Après l'année éprouvante que nous avons vécue, je crois que cet exercice est particulièrement bienvenu.
Eprouvante, cette année le fut d'abord pour nos éleveurs victimes, coup sur coup, de l'ESB et de la fièvre aphteuse. Pour nos viticulteurs, également, qui subissent les conséquences d'un marché durablement déséquilibré et dramatiquement mal géré. Pour nos producteurs de grandes cultures, enfin, qui - pour certains - ont vu partir avec la modulation ce qu'ils avaient pu sauver des intempéries.
Les comptes provisoires de l'agriculture sont venus confirmer, en décembre, ce que nous ressentions depuis longtemps : cette année encore, la ferme France s'est appauvrie et le revenu moyen par exploitant ne doit son maintien qu'à un autre appauvrissement, celui du nombre d'agriculteurs.
Année éprouvante, donc, mais année contrastée, aussi, avec un certain nombre de bonnes nouvelles. La première, c'est le travail que nous avons mené pour rendre la filière bovine plus transparente et plus solidaire. Nous avions annoncé que nous ferions le ménage dans la filière et nous l'avons fait, inaugurant ainsi de nouveaux types de relations dans un secteur où le maquignonnage régnait sans partage.
La deuxième bonne nouvelle, c'est le résultat de la conférence de Doha où le pire a pu être évité et l'avenir de notre modèle agricole préservé. Pour un temps, au moins.
Enfin, sur le plan syndical, cette année est marquée par un certain nombre de victoires, dans le droit fil de notre succès du 31 janvier 2001. C'est d'abord la confirmation très nette de nos positions lors des élections partielles organisées à l'automne pour cinq chambres d'agriculture. Puis une large victoire aux élections des tribunaux paritaires le 31 janvier dernier.
Un Congrès placé sous le signe de l'international
De cette année, nous sortons avec, pour la plupart d'entre nous, un revenu en baisse mais surtout des questions sur notre avenir et sur le sens de notre métier.
Ces questions ne datent pas d'hier mais elles prennent une importance particulière à l'approche d'échéances cruciales pour notre avenir. C'est tout d'abord le " rendez-vous à mi-parcours des Accords de Berlin " sur lequel un débat devrait s'engager dès le printemps 2002. C'est aussi l'élargissement de l'Union européenne dont la préparation entre dans sa dernière ligne droite. C'est enfin la poursuite des négociations internationales, suite à la conférence de Doha, avec fin 2004 comme date butoir.
Le 27 février, nous nous sommes invités dans la campagne électorale. Nous étions plus de 5000 à la porte de Versailles pour interpeller les candidats et rappeler que l'agriculture devait rester une grande ambition pour la France. Un message que nous avons d'ailleurs répété à tous les candidats que nous avons accueillis sur notre stand du salon de l'agriculture.
Avec ce Congrès, nous entendons nous inviter aussi dans le débat international et européen. Avec comme objectif de faire entendre la voix des agriculteurs français et de faire passer un message à ceux qui, bientôt, négocieront notre avenir, à Bruxelles ou à Genève.
Pour cela, nous avons préparé un menu varié avec, après cette mise en bouche et le rapport moral du Secrétaire général, un premier plat de résistance : le rapport d'orientation. Un rapport consacré au revenu et au rôle que doivent jouer les prix dans ce revenu. Car notre métier a bel et bien un prix. Et ce prix, ce n'est pas celui du moins disant mondial. Ni celui que veulent nous imposer les partisans du chacun pour soi qu'on trouve dans certaines filières. Le dictat que vient d'adresser un des plus grands intégrateurs avicoles à ses producteurs en imposant une baisse unilatérale des prix en est un bel exemple.
Pour peser sur les échéances à venir, il ne suffit pas de convaincre ceux qui nous dirigent. Il faut aussi défendre nos positions auprès des principaux acteurs des négociations internationales. C'est l'objectif de la table ronde que nous organiserons jeudi matin. Une table ronde qui réunira des représentants de tous les blocs qui aujourd'hui s'affrontent à l'OMC : groupe de Cairns, Etats-Unis, Pays en développement et Union européenne. A chacun, nous demanderons de nous parler de leur agriculture, des contraintes auxquelles elle est soumise et des défis qu'elle doit relever. Un exercice qui nous permettra de mieux comprendre leurs positions et d'essayer, si possible, de rapprocher nos points de vue.
Apprendre pour comprendre et se comprendre. Tel est l'enjeu de cette rencontre des agricultures du monde.
Bien entendu, ce n'est pas parce que nous consacrons une large part de notre congrès à l'international que nous ferons l'impasse sur les questions franco-françaises. Des contraintes environnementales à la suradministration en passant par les charges fiscales et sociales, bien des problèmes se posent au quotidien sur nos exploitations. Je suis sûr que vous aurez à cur de les évoquer pendant vos interventions aujourd'hui. Je les rappellerai demain au Ministre de l'agriculture en lui faisant bien comprendre que si ses marges de manuvre sont étroites, celles des agriculteurs le sont plus encore. Le temps presse. Campagne électorale ou pas, il est temps d'agir !
Enjeux syndicaux du Congrès et synthèse du huis clos
Vous le voyez, les enjeux de ce Congrès ne sont pas minces. Ils sont à la hauteur des défis qui attendent notre agriculture. Pour les relever, il nous faut non seulement afficher des positions claires mais aussi les défendre efficacement. C'est à dire faire évoluer notre syndicalisme avec trois exigences indissociables : respect de notre diversité, unité et dynamisme.
Toute la journée d'hier, nous avons débattu à huis clos de ces questions. De ces débats, je retiendrai trois choses.
La première, c'est que la rénovation de la FNSEA est en marche. Par un vote quasi unanime, nous avons amendé nos statuts sur cinq points. Cela va de la place des FRSEA dans le réseau qui est confortée à l'augmentation du nombre d'agricultrices au sein de notre conseil d'administration en passant par l'institution d'un conseil fédéral qui, au moins trois fois par an, émettra des avis sur l'action de la FNSEA.
Plus de démocratie donc. Plus de place pour les agricultrices, aussi. Et une meilleure adaptation de nos structures aux nouveaux équilibres territoriaux. Tout cela va dans le bon sens mais ce n'est qu'une étape.
La rénovation de la FNSEA est une tâche de longue haleine. C'est une question d'état d'esprit et de méthode de travail autant que de statuts. Nous devons poursuivre nos efforts. Sans craindre les remises en question mais en veillant aussi à préserver les équilibres qui depuis plus de 50 ans nous permettent de représenter tous les agriculteurs, tous les territoires et toutes les productions.
Grâce au débat d'hier, de nouveaux chantiers sont engagés et c'est le deuxième point que je voudrais relever.
Sur le plan interne, tout d'abord, nous allons très bientôt procéder à un remembrement de nos commissions dans un double souci d'efficacité et de participation accrue du réseau à notre vie interne. Nous allons également investir des sujets trop longtemps restés en suspens ; parmi lesquels la communication, nos relations avec les JA ou les AS.
Sur un plan plus général, nos discussions nous ont permis de progresser sur des sujets cruciaux pour notre avenir : le financement du syndicalisme tout d'abord, sujet éminemment sensible, sur lequel, pas à pas, nous définissons notre ligne de conduite en veillant à assurer un équilibre entre chaque source de financement.
C'est aussi la formation de nos cadres administratifs et de nos élus que nous avons trop longtemps négligée et pour laquelle nous allons bâtir très prochainement des programmes. C'est d'ailleurs déjà chose faite pour les administratifs.
C'est enfin le développement agricole, avec la disparition annoncée des taxes parafiscales fin 2003. Hier, nos débats nous ont conduit à réaffirmer notre qualité d'agent de développement et notre volonté de préserver un outil horizontal de coordination et de solidarité entre toutes les composantes de notre agriculture.
Le troisième et dernier point que je voudrais retenir de ce huis clos, c'est la démonstration que nous avons faite de notre capacité à nous projeter dans l'avenir pour préparer la nécessaire adaptation de notre syndicalisme. Sans nier la diversité de nos sensibilités mais en ayant toujours à l'esprit de préserver notre unité. Cultiver notre diversité dans l'unité : c'était le pari des pères fondateurs de la FNSEA et c'est notre défi pour l'avenir. Je ne doute pas que nous le relèverons avec succès.
Vous l'avez compris, notre programme de travail s'annonce chargé dans les mois qui viennent. Pour le mener à bien, nous pourrons compter sur un nouveau conseil d'administration. De nouvelles têtes vont certainement apparaître. D'autres partiront. Aux premiers je dirai bienvenue et surtout bon travail ! Aux seconds, je voudrais dire, par avance, merci. Merci de tout ce que vous avez fait depuis trois ans, six ans, neuf ans et même plus.
Merci à tous et merci à Luc en particulier. Luc, pendant plus de quinze ans, tu as consacré l'essentiel de ton temps et de ton énergie à la FNSEA ; avec conviction, talent et ténacité. Merci et bon vent à l'APCA où tu continues à servir l'agriculture, comme tu l'as toujours fait.
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
Puisque notre temps est compté et que notre programme est chargé, je ne serai pas plus long. Bon congrès à tous. Bonne participation, bonne réflexion et au travail !
(Source http://www.fnsea.fr, le 22 mars 2002)
Chers amis,
En ouvrant officiellement ce 56ème congrès fédéral, je voudrais souhaiter la bienvenue à ceux qui nous rejoignent ce matin et bonjour à ceux qui étaient là hier. Jusqu'à des heures assez tardives, d'ailleurs.
Nous voici réunis pour, pendant un jour et demi, réfléchir aux orientations que nous voulons donner à notre action syndicale. Les sujets que nous allons aborder sont d'une extrême importance pour l'avenir de notre agriculture. Et nous les examinerons avec des intervenants de choix.
Vous tous, d'abord, car le congrès est un moment privilégié d'expression pour chacune des composantes de la FNSEA. Des personnalités extérieures aussi avec, en point d'orgue, la participation du commissaire européen Pascal Lamy.
Et puis, nous accueillerons le ministre de l'Agriculture à qui nous demanderons de conclure nos travaux. Un ministre tout neuf dont ce sera, en quelque sorte, l'examen de passage.
D'un congrès à l'autre
Un congrès, vous le savez, c'est un moment privilégié de réflexion et d'orientation. Après l'année éprouvante que nous avons vécue, je crois que cet exercice est particulièrement bienvenu.
Eprouvante, cette année le fut d'abord pour nos éleveurs victimes, coup sur coup, de l'ESB et de la fièvre aphteuse. Pour nos viticulteurs, également, qui subissent les conséquences d'un marché durablement déséquilibré et dramatiquement mal géré. Pour nos producteurs de grandes cultures, enfin, qui - pour certains - ont vu partir avec la modulation ce qu'ils avaient pu sauver des intempéries.
Les comptes provisoires de l'agriculture sont venus confirmer, en décembre, ce que nous ressentions depuis longtemps : cette année encore, la ferme France s'est appauvrie et le revenu moyen par exploitant ne doit son maintien qu'à un autre appauvrissement, celui du nombre d'agriculteurs.
Année éprouvante, donc, mais année contrastée, aussi, avec un certain nombre de bonnes nouvelles. La première, c'est le travail que nous avons mené pour rendre la filière bovine plus transparente et plus solidaire. Nous avions annoncé que nous ferions le ménage dans la filière et nous l'avons fait, inaugurant ainsi de nouveaux types de relations dans un secteur où le maquignonnage régnait sans partage.
La deuxième bonne nouvelle, c'est le résultat de la conférence de Doha où le pire a pu être évité et l'avenir de notre modèle agricole préservé. Pour un temps, au moins.
Enfin, sur le plan syndical, cette année est marquée par un certain nombre de victoires, dans le droit fil de notre succès du 31 janvier 2001. C'est d'abord la confirmation très nette de nos positions lors des élections partielles organisées à l'automne pour cinq chambres d'agriculture. Puis une large victoire aux élections des tribunaux paritaires le 31 janvier dernier.
Un Congrès placé sous le signe de l'international
De cette année, nous sortons avec, pour la plupart d'entre nous, un revenu en baisse mais surtout des questions sur notre avenir et sur le sens de notre métier.
Ces questions ne datent pas d'hier mais elles prennent une importance particulière à l'approche d'échéances cruciales pour notre avenir. C'est tout d'abord le " rendez-vous à mi-parcours des Accords de Berlin " sur lequel un débat devrait s'engager dès le printemps 2002. C'est aussi l'élargissement de l'Union européenne dont la préparation entre dans sa dernière ligne droite. C'est enfin la poursuite des négociations internationales, suite à la conférence de Doha, avec fin 2004 comme date butoir.
Le 27 février, nous nous sommes invités dans la campagne électorale. Nous étions plus de 5000 à la porte de Versailles pour interpeller les candidats et rappeler que l'agriculture devait rester une grande ambition pour la France. Un message que nous avons d'ailleurs répété à tous les candidats que nous avons accueillis sur notre stand du salon de l'agriculture.
Avec ce Congrès, nous entendons nous inviter aussi dans le débat international et européen. Avec comme objectif de faire entendre la voix des agriculteurs français et de faire passer un message à ceux qui, bientôt, négocieront notre avenir, à Bruxelles ou à Genève.
Pour cela, nous avons préparé un menu varié avec, après cette mise en bouche et le rapport moral du Secrétaire général, un premier plat de résistance : le rapport d'orientation. Un rapport consacré au revenu et au rôle que doivent jouer les prix dans ce revenu. Car notre métier a bel et bien un prix. Et ce prix, ce n'est pas celui du moins disant mondial. Ni celui que veulent nous imposer les partisans du chacun pour soi qu'on trouve dans certaines filières. Le dictat que vient d'adresser un des plus grands intégrateurs avicoles à ses producteurs en imposant une baisse unilatérale des prix en est un bel exemple.
Pour peser sur les échéances à venir, il ne suffit pas de convaincre ceux qui nous dirigent. Il faut aussi défendre nos positions auprès des principaux acteurs des négociations internationales. C'est l'objectif de la table ronde que nous organiserons jeudi matin. Une table ronde qui réunira des représentants de tous les blocs qui aujourd'hui s'affrontent à l'OMC : groupe de Cairns, Etats-Unis, Pays en développement et Union européenne. A chacun, nous demanderons de nous parler de leur agriculture, des contraintes auxquelles elle est soumise et des défis qu'elle doit relever. Un exercice qui nous permettra de mieux comprendre leurs positions et d'essayer, si possible, de rapprocher nos points de vue.
Apprendre pour comprendre et se comprendre. Tel est l'enjeu de cette rencontre des agricultures du monde.
Bien entendu, ce n'est pas parce que nous consacrons une large part de notre congrès à l'international que nous ferons l'impasse sur les questions franco-françaises. Des contraintes environnementales à la suradministration en passant par les charges fiscales et sociales, bien des problèmes se posent au quotidien sur nos exploitations. Je suis sûr que vous aurez à cur de les évoquer pendant vos interventions aujourd'hui. Je les rappellerai demain au Ministre de l'agriculture en lui faisant bien comprendre que si ses marges de manuvre sont étroites, celles des agriculteurs le sont plus encore. Le temps presse. Campagne électorale ou pas, il est temps d'agir !
Enjeux syndicaux du Congrès et synthèse du huis clos
Vous le voyez, les enjeux de ce Congrès ne sont pas minces. Ils sont à la hauteur des défis qui attendent notre agriculture. Pour les relever, il nous faut non seulement afficher des positions claires mais aussi les défendre efficacement. C'est à dire faire évoluer notre syndicalisme avec trois exigences indissociables : respect de notre diversité, unité et dynamisme.
Toute la journée d'hier, nous avons débattu à huis clos de ces questions. De ces débats, je retiendrai trois choses.
La première, c'est que la rénovation de la FNSEA est en marche. Par un vote quasi unanime, nous avons amendé nos statuts sur cinq points. Cela va de la place des FRSEA dans le réseau qui est confortée à l'augmentation du nombre d'agricultrices au sein de notre conseil d'administration en passant par l'institution d'un conseil fédéral qui, au moins trois fois par an, émettra des avis sur l'action de la FNSEA.
Plus de démocratie donc. Plus de place pour les agricultrices, aussi. Et une meilleure adaptation de nos structures aux nouveaux équilibres territoriaux. Tout cela va dans le bon sens mais ce n'est qu'une étape.
La rénovation de la FNSEA est une tâche de longue haleine. C'est une question d'état d'esprit et de méthode de travail autant que de statuts. Nous devons poursuivre nos efforts. Sans craindre les remises en question mais en veillant aussi à préserver les équilibres qui depuis plus de 50 ans nous permettent de représenter tous les agriculteurs, tous les territoires et toutes les productions.
Grâce au débat d'hier, de nouveaux chantiers sont engagés et c'est le deuxième point que je voudrais relever.
Sur le plan interne, tout d'abord, nous allons très bientôt procéder à un remembrement de nos commissions dans un double souci d'efficacité et de participation accrue du réseau à notre vie interne. Nous allons également investir des sujets trop longtemps restés en suspens ; parmi lesquels la communication, nos relations avec les JA ou les AS.
Sur un plan plus général, nos discussions nous ont permis de progresser sur des sujets cruciaux pour notre avenir : le financement du syndicalisme tout d'abord, sujet éminemment sensible, sur lequel, pas à pas, nous définissons notre ligne de conduite en veillant à assurer un équilibre entre chaque source de financement.
C'est aussi la formation de nos cadres administratifs et de nos élus que nous avons trop longtemps négligée et pour laquelle nous allons bâtir très prochainement des programmes. C'est d'ailleurs déjà chose faite pour les administratifs.
C'est enfin le développement agricole, avec la disparition annoncée des taxes parafiscales fin 2003. Hier, nos débats nous ont conduit à réaffirmer notre qualité d'agent de développement et notre volonté de préserver un outil horizontal de coordination et de solidarité entre toutes les composantes de notre agriculture.
Le troisième et dernier point que je voudrais retenir de ce huis clos, c'est la démonstration que nous avons faite de notre capacité à nous projeter dans l'avenir pour préparer la nécessaire adaptation de notre syndicalisme. Sans nier la diversité de nos sensibilités mais en ayant toujours à l'esprit de préserver notre unité. Cultiver notre diversité dans l'unité : c'était le pari des pères fondateurs de la FNSEA et c'est notre défi pour l'avenir. Je ne doute pas que nous le relèverons avec succès.
Vous l'avez compris, notre programme de travail s'annonce chargé dans les mois qui viennent. Pour le mener à bien, nous pourrons compter sur un nouveau conseil d'administration. De nouvelles têtes vont certainement apparaître. D'autres partiront. Aux premiers je dirai bienvenue et surtout bon travail ! Aux seconds, je voudrais dire, par avance, merci. Merci de tout ce que vous avez fait depuis trois ans, six ans, neuf ans et même plus.
Merci à tous et merci à Luc en particulier. Luc, pendant plus de quinze ans, tu as consacré l'essentiel de ton temps et de ton énergie à la FNSEA ; avec conviction, talent et ténacité. Merci et bon vent à l'APCA où tu continues à servir l'agriculture, comme tu l'as toujours fait.
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
Puisque notre temps est compté et que notre programme est chargé, je ne serai pas plus long. Bon congrès à tous. Bonne participation, bonne réflexion et au travail !
(Source http://www.fnsea.fr, le 22 mars 2002)