Texte intégral
Les Etats-Unis, la Communauté Européenne et ses Etats membres, et l'URSS sont profondément inquiets des violences continues en Yougoslavie. Aucun des accords de cessez-le-feu agréés au cours des trois derniers mois, ne semble avoir été pleinement mis en oeuvre. Nous sommes convaincus que les accords de cessez-le-feu offrent la seule voie pour éviter une nouvelle dégradation du conflit et pour permettre une résolution juste et pacifique. Nous demandons aux présidents des républiques qui participent à la réunion plénière sur la conférence de la Yougoslavie de réaffirmer leur engagement au processus de paix et d'adhérer concrètement aux engagements auxquels ils ont déjà souscrit.
- En appelant à la fin des hostilités et à l'observation des accords de cessez-le-feu, nous sommes motivés par une préoccupation sur le destin de tous les peuples de Yougoslavie, sur les droits de toutes les minorités ethniques et sur l'avenir de la région balkanique et de l'Europe dans son intégralité. Nous sommes affligés par les terribles violences, les pertes de vie et la possibilité de souffrances encore pires si le conflit n'est pas résolu. Nous sommes particulièrement troublés par des rapports d'attaques continues sur des cibles civiles par des éléments de l'armée fédérale et des forces irrégulières serbes et croates.
- La poursuite des activités militaires en Croatie risque d'étendre la confrontation armée aux autres régions de Yougoslavie. Notre désir commun est de promouvoir une cessation rapide et complète de toutes les activités militaires comme une précondition essentielle à un règlement. Nous condamnons l'usage de la force pour le règlement de différends politiques. Nous rejetons aussi l'usage de la force pour modifier les frontières établies, qu'elles soient intérieures ou internationales. De telles actions sont totalement inacceptables au coeur de l'Europe en 1991.
- Les principes de la CSCE concernant les frontières, les droits de l'Homme et le pluralisme politique guident notre approche sur une résolution de ces conflits et devraient être respectés par les parties elles-mêmes en Yougoslavie. Nous n'accepterons aucune solution qui violerait ces principes. La Croatie et l'armée yougoslave devraient entamer sérieusement des discussions sur le statut de l'armée yougoslave dans la période intérimaire. La Communauté Européenne, par sa mission de contrôle et d'autres moyens, pourrait faciliter ce processus.
- Les Etats-Unis et l'URSS réitèrent leur plein soutien aux efforts de la Communauté européenne et de ses Etats membres en application du mandat de la CSCE de médiation pour une résolution pacifique à la crise yougoslave, en particulier par la conférence sur la Yougoslavie et la Commission d'arbitrage.
- Les Etats-Unis et l'URSS expriment leur aptitude à soutenir des mesures restrictives appliquées par la Communauté pour aboutir au succès de la conférence sur la Yougoslavie. Les Etats-Unis, la Communauté Européenne et ses Etats membres, et l'URSS soutiennent aussi les efforts du Secrétaire général des Nations unies pour faire avancer les perspectives d'un règlement pacifique.
- En appelant à la fin des hostilités et à l'observation des accords de cessez-le-feu, nous sommes motivés par une préoccupation sur le destin de tous les peuples de Yougoslavie, sur les droits de toutes les minorités ethniques et sur l'avenir de la région balkanique et de l'Europe dans son intégralité. Nous sommes affligés par les terribles violences, les pertes de vie et la possibilité de souffrances encore pires si le conflit n'est pas résolu. Nous sommes particulièrement troublés par des rapports d'attaques continues sur des cibles civiles par des éléments de l'armée fédérale et des forces irrégulières serbes et croates.
- La poursuite des activités militaires en Croatie risque d'étendre la confrontation armée aux autres régions de Yougoslavie. Notre désir commun est de promouvoir une cessation rapide et complète de toutes les activités militaires comme une précondition essentielle à un règlement. Nous condamnons l'usage de la force pour le règlement de différends politiques. Nous rejetons aussi l'usage de la force pour modifier les frontières établies, qu'elles soient intérieures ou internationales. De telles actions sont totalement inacceptables au coeur de l'Europe en 1991.
- Les principes de la CSCE concernant les frontières, les droits de l'Homme et le pluralisme politique guident notre approche sur une résolution de ces conflits et devraient être respectés par les parties elles-mêmes en Yougoslavie. Nous n'accepterons aucune solution qui violerait ces principes. La Croatie et l'armée yougoslave devraient entamer sérieusement des discussions sur le statut de l'armée yougoslave dans la période intérimaire. La Communauté Européenne, par sa mission de contrôle et d'autres moyens, pourrait faciliter ce processus.
- Les Etats-Unis et l'URSS réitèrent leur plein soutien aux efforts de la Communauté européenne et de ses Etats membres en application du mandat de la CSCE de médiation pour une résolution pacifique à la crise yougoslave, en particulier par la conférence sur la Yougoslavie et la Commission d'arbitrage.
- Les Etats-Unis et l'URSS expriment leur aptitude à soutenir des mesures restrictives appliquées par la Communauté pour aboutir au succès de la conférence sur la Yougoslavie. Les Etats-Unis, la Communauté Européenne et ses Etats membres, et l'URSS soutiennent aussi les efforts du Secrétaire général des Nations unies pour faire avancer les perspectives d'un règlement pacifique.