Texte intégral
La Commission européenne s'est opposée mercredi 2 octobre à l'achat du constructeur canadien de turbopropulseurs de Havilland par le consortium franco-italien ATR constitué par l'Aérospatiale et Alenia.
- L'opération de rachat de De Havilland constitue pour l'industrie européenne un moyen de se renforcer face à la concurrence américaine et bientôt face à celle des constructeurs du Sud-Est asiatique.
- Une approche exclusivement juridique des problèmes de concurrence risque de handicaper gravement l'industrie européenne notamment en imposant aux entreprises européennes des contraintes qui ne pèsent pas sur leurs concurrents ; elle contredit les orientations de politique industrielle proposées par M. Bangemann et approuvées par le Conseil des ministres.
- D'ailleurs, l'argumentation de la Commission est contestable et contestée sur le plan technique car elle n'a pris en compte qu'un segment très restreint du marché. Il est plus pertinent de prendre comme référence le marché mondial des avions de 20 à 70 places.
- Il devient urgent que le développement international de l'industrie européenne ne soit pas entravé par les Européens eux-mêmes.
- L'opération de rachat de De Havilland constitue pour l'industrie européenne un moyen de se renforcer face à la concurrence américaine et bientôt face à celle des constructeurs du Sud-Est asiatique.
- Une approche exclusivement juridique des problèmes de concurrence risque de handicaper gravement l'industrie européenne notamment en imposant aux entreprises européennes des contraintes qui ne pèsent pas sur leurs concurrents ; elle contredit les orientations de politique industrielle proposées par M. Bangemann et approuvées par le Conseil des ministres.
- D'ailleurs, l'argumentation de la Commission est contestable et contestée sur le plan technique car elle n'a pris en compte qu'un segment très restreint du marché. Il est plus pertinent de prendre comme référence le marché mondial des avions de 20 à 70 places.
- Il devient urgent que le développement international de l'industrie européenne ne soit pas entravé par les Européens eux-mêmes.