Texte intégral
Premier communiqué
- La France n'a jamais cessé de se préoccuper de la situation au Liban. Lorsque le Président Hraoui et son gouvernement ont décidé le blocus du réduit chrétien et fait appel au gouvernement syrien pour les aider dans cette tache, les démarches appropriées ont immédiatement été faites ou renouvelées.
- Lors de ses entretiens à New York, le 29 septembre avec M. Selim Hoss, premier ministre du Liban, et le 1er octobre avec M. Charra, ministre des affaires étrangères de Syrie, avec M. James Baker enfin le 2 octobre, M. Dumas a marqué que la patience et le sens des responsabilités devaient prévaloir afin de poursuivre les procédures de conciliation dans le cadre du processus de Taef.
- Par ailleurs la France est intervenue à plusieurs reprises auprès du général Aoun pour lui dire que sa place était au sein des institutions légales. Sa contribution pourrait y être décisive afin que s'affirme un véritable gouvernement d'union capable de surmonter les épreuves et de permettre au peuple libanais, le moment venu, d'exprimer librement ses choix pour son avenir.
- Il faut épargner un nouveau bain de sang au Liban. Nous poursuivons nos efforts dans la perspective ouverte par l'accord de Taef, que le Conseil de Sécurité a approuvé. Il vise à la réconciliation nationale et à la restauration de la souveraineté libanaise qui suppose le retrait de toutes les forces étrangères.
- Deuxième communiqué
- M. Roland Dumas s'est entretenu très tôt ce matin avec le Président Hraoui et avec les autorités syriennes sur les modalités du cessez-le-feu à Beyrouth et sur le sort personnel du Général Aoun, de sa famille et de ses partisans.
- Conformément aux instructions qui lui ont été données, l'Ambassadeur de France au Liban, M. René Ala, a tout fait pour éviter un bain de sang. Il a joué un rôle d'intermédiaire entre les autorités libanaises et le Général Aoun.
- Le Gouvernement français estime que la décision du Général Aoun est de nature à faciliter l'apaisement.
- La France s'emploie à obtenir un véritable cessez-le-feu et à faciliter le départ du Général Aoun du Liban.
- Elle appelle à l'arrêt des combats, au retour au calme, à la réconciliation de tous les Libanais.
- La France espère que le Liban est à la fin de ses épreuves, et elle se tient, comme elle l'a toujours fait, aux côtés de tous les Libanais.
- La France n'a jamais cessé de se préoccuper de la situation au Liban. Lorsque le Président Hraoui et son gouvernement ont décidé le blocus du réduit chrétien et fait appel au gouvernement syrien pour les aider dans cette tache, les démarches appropriées ont immédiatement été faites ou renouvelées.
- Lors de ses entretiens à New York, le 29 septembre avec M. Selim Hoss, premier ministre du Liban, et le 1er octobre avec M. Charra, ministre des affaires étrangères de Syrie, avec M. James Baker enfin le 2 octobre, M. Dumas a marqué que la patience et le sens des responsabilités devaient prévaloir afin de poursuivre les procédures de conciliation dans le cadre du processus de Taef.
- Par ailleurs la France est intervenue à plusieurs reprises auprès du général Aoun pour lui dire que sa place était au sein des institutions légales. Sa contribution pourrait y être décisive afin que s'affirme un véritable gouvernement d'union capable de surmonter les épreuves et de permettre au peuple libanais, le moment venu, d'exprimer librement ses choix pour son avenir.
- Il faut épargner un nouveau bain de sang au Liban. Nous poursuivons nos efforts dans la perspective ouverte par l'accord de Taef, que le Conseil de Sécurité a approuvé. Il vise à la réconciliation nationale et à la restauration de la souveraineté libanaise qui suppose le retrait de toutes les forces étrangères.
- Deuxième communiqué
- M. Roland Dumas s'est entretenu très tôt ce matin avec le Président Hraoui et avec les autorités syriennes sur les modalités du cessez-le-feu à Beyrouth et sur le sort personnel du Général Aoun, de sa famille et de ses partisans.
- Conformément aux instructions qui lui ont été données, l'Ambassadeur de France au Liban, M. René Ala, a tout fait pour éviter un bain de sang. Il a joué un rôle d'intermédiaire entre les autorités libanaises et le Général Aoun.
- Le Gouvernement français estime que la décision du Général Aoun est de nature à faciliter l'apaisement.
- La France s'emploie à obtenir un véritable cessez-le-feu et à faciliter le départ du Général Aoun du Liban.
- Elle appelle à l'arrêt des combats, au retour au calme, à la réconciliation de tous les Libanais.
- La France espère que le Liban est à la fin de ses épreuves, et elle se tient, comme elle l'a toujours fait, aux côtés de tous les Libanais.