Texte intégral
Le 28 septembre 1990, les ministres des affaires étrangères des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité ont été conviés à un déjeuner offert par le secrétaire général des Nations unies, SE M. Javier Perez de Cuellar. Ont participé à ce déjeuner, le ministre des affaires étrangères de la République populaire de Chine, SE M. Qian Qichen ; le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères de la République française, SE M. Roland Dumas ; le ministre d'Etat de l'Union des Républiques socialistes soviétiques, SE M. Edouard A. Chevardnadze ; le secrétaire d'Etat aux affaires étrangères et aux affaires du Commonwealth du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, SE M. Douglas Hurd, et le secrétaire d'Etat aux Etats-Unis d'Amérique, SE M. James A. Baker III.
- Les ministres se sont félicités des succès considérables remportés par les Nations unies depuis un an, en particulier en Namibie, et des progrès accomplis dans le règlement de conflits en Amérique centrale, au Sahara occidental et en Afghanistan. Ils sont convenus que de nouvelles occasions de progresser et d'importants défis à relever se présentaient pour les Nations Unies. Ils ont souligné la contribution décisive que les Nations Unies pouvaient apporter dans cette ère nouvelle de coopération plus intense et d'actions plus étroitement coordonnées entre Etats.
- Ils ont porté une attention particulière à la crise la plus grave à laquelle est actuellement confrontée la communauté internationale, du fait de l'invasion du Koweit par l'Irak.
- Les ministres ont affirmé que cette agression ne devait pas être tolérée. Ils ont condamné la poursuite de l'occupation de l'Etat du Koweit et les persécutions croissantes infligées à ses citoyens.
- Ils se sont félicités, à cet égard, du rôle ferme et décisif joué par les Nations Unies et des bons offices du Secrétaire général. Ils ont réaffirmé leur appui aux résolutions pertinentes adoptées par le Conseil de sécurité depuis l'invasion irakienne du Koweit et ont à nouveau souligné leur engagement à rechercher ensemble, en totale conformité avec ces résolutions, une solution pacifique de la crise.
- Ils ont exigé que l'Irak se soumette à la volonté de la communauté internationale et se retire sans condition et sans délai du Koweit, permettant ainsi la restauration de la pleine souveraineté du Koweït sous l'autorité de son gouvernement légitime, libère tous les otages détenus en Irak et au Koweït, autorise le départ de tous les ressortissants étrangers souhaitant quitter l'Irak ou le Koweït et respecte les immunités du personnel diplomatique et l'inviolabilité des locaux diplomatiques au Koweït.
- Ils ont appelé tous les Etats à appliquer strictement les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.
Les ministres ont exprimé leur profonde inquiétude devant l'aggravation des tensions au Proche-Orient. Ils ont réaffirmé leur détermination à appuyer un processus actif de négociation, auquel participeraient toutes les parties concernées, et conduisant à une paix globale, juste et durable. Ils sont convenus que de telles négociations devaient être fondées sur les résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité, et devaient tenir compte du droit de tous les Etats de la région, y compris Israël, à la sécurité, et des droits légitimes du peuple palestinien.
- Les ministres ont également réaffirmé leur ferme engagement à l'égard de la souveraineté, de l'indépendance, de l'unité et de l'intégrité territoriale du Liban et ont renouvelé leur appui à l'accord de Taef, comme base de la solution de la crise libanaise.
- Enfin, les ministres se sont félicités de l'accord des parties cambodgiennes pour former le Conseil national suprême, ainsi que de l'acceptation par elles, dans sa totalité, du cadre d'un règlement d'ensemble du conflit cambodgien élaboré par les cinq membres permanents, et de l'approbation de ce cadre par le Conseil de sécurité. Ils ont lancé un appel à tous les Cambodgiens pour qu'ils intensifient leurs efforts en vue de parvenir à la réconciliation nationale et ont réaffirmé, comme indiqué dans le document cadre, que si le Prince Norodom Sihanouk était élu par le Conseil national suprême comme son Président, les Cinq accueilleraient favorablement cette décision.
- Ils ont émis l'avis que la Conférence internationale de Paris sur le Cambodge devrait être convoquée de nouveau, le plus tôt possible afin d'élaborer et d'adopter un règlement politique d'ensemble, qui comportera un rôle important pour les Nations unies.
- Les ministres ont souligné l'importance de développer davantage la capacité du Conseil de sécurité à répondre rapidement aux défis lancés à la paix et la sécurité internationales.
- Ils ont réaffirmé leur détermination à continuer à travailler ensemble, avec les autres membres du Conseil de Sécurité et en coopération avec le secrétaire général pour la prévention et le règlement des conflits régionaux.
- Ils ont souligné l'importance de la réunion du Conseil de sécurité au niveau des ministres des affaires étrangères qui s'est tenue le 25 septembre 1990 et se sont déclarés prêts à participer à nouveau à de telles réunions si le besoin s'en faisait sentir.
- Ils ont exprimé enfin leur profonde reconnaissance au secrétaire général pour ses efforts inlassables en faveur de la cause de la paix et de la sécurité internationales. Ils l'ont remercié de les avoir conviés à cette rencontre qu'ils ont estimée fort utile et positive et ils sont convenus de poursuivre leurs consultations.
- Les ministres se sont félicités des succès considérables remportés par les Nations unies depuis un an, en particulier en Namibie, et des progrès accomplis dans le règlement de conflits en Amérique centrale, au Sahara occidental et en Afghanistan. Ils sont convenus que de nouvelles occasions de progresser et d'importants défis à relever se présentaient pour les Nations Unies. Ils ont souligné la contribution décisive que les Nations Unies pouvaient apporter dans cette ère nouvelle de coopération plus intense et d'actions plus étroitement coordonnées entre Etats.
- Ils ont porté une attention particulière à la crise la plus grave à laquelle est actuellement confrontée la communauté internationale, du fait de l'invasion du Koweit par l'Irak.
- Les ministres ont affirmé que cette agression ne devait pas être tolérée. Ils ont condamné la poursuite de l'occupation de l'Etat du Koweit et les persécutions croissantes infligées à ses citoyens.
- Ils se sont félicités, à cet égard, du rôle ferme et décisif joué par les Nations Unies et des bons offices du Secrétaire général. Ils ont réaffirmé leur appui aux résolutions pertinentes adoptées par le Conseil de sécurité depuis l'invasion irakienne du Koweit et ont à nouveau souligné leur engagement à rechercher ensemble, en totale conformité avec ces résolutions, une solution pacifique de la crise.
- Ils ont exigé que l'Irak se soumette à la volonté de la communauté internationale et se retire sans condition et sans délai du Koweit, permettant ainsi la restauration de la pleine souveraineté du Koweït sous l'autorité de son gouvernement légitime, libère tous les otages détenus en Irak et au Koweït, autorise le départ de tous les ressortissants étrangers souhaitant quitter l'Irak ou le Koweït et respecte les immunités du personnel diplomatique et l'inviolabilité des locaux diplomatiques au Koweït.
- Ils ont appelé tous les Etats à appliquer strictement les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.
Les ministres ont exprimé leur profonde inquiétude devant l'aggravation des tensions au Proche-Orient. Ils ont réaffirmé leur détermination à appuyer un processus actif de négociation, auquel participeraient toutes les parties concernées, et conduisant à une paix globale, juste et durable. Ils sont convenus que de telles négociations devaient être fondées sur les résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité, et devaient tenir compte du droit de tous les Etats de la région, y compris Israël, à la sécurité, et des droits légitimes du peuple palestinien.
- Les ministres ont également réaffirmé leur ferme engagement à l'égard de la souveraineté, de l'indépendance, de l'unité et de l'intégrité territoriale du Liban et ont renouvelé leur appui à l'accord de Taef, comme base de la solution de la crise libanaise.
- Enfin, les ministres se sont félicités de l'accord des parties cambodgiennes pour former le Conseil national suprême, ainsi que de l'acceptation par elles, dans sa totalité, du cadre d'un règlement d'ensemble du conflit cambodgien élaboré par les cinq membres permanents, et de l'approbation de ce cadre par le Conseil de sécurité. Ils ont lancé un appel à tous les Cambodgiens pour qu'ils intensifient leurs efforts en vue de parvenir à la réconciliation nationale et ont réaffirmé, comme indiqué dans le document cadre, que si le Prince Norodom Sihanouk était élu par le Conseil national suprême comme son Président, les Cinq accueilleraient favorablement cette décision.
- Ils ont émis l'avis que la Conférence internationale de Paris sur le Cambodge devrait être convoquée de nouveau, le plus tôt possible afin d'élaborer et d'adopter un règlement politique d'ensemble, qui comportera un rôle important pour les Nations unies.
- Les ministres ont souligné l'importance de développer davantage la capacité du Conseil de sécurité à répondre rapidement aux défis lancés à la paix et la sécurité internationales.
- Ils ont réaffirmé leur détermination à continuer à travailler ensemble, avec les autres membres du Conseil de Sécurité et en coopération avec le secrétaire général pour la prévention et le règlement des conflits régionaux.
- Ils ont souligné l'importance de la réunion du Conseil de sécurité au niveau des ministres des affaires étrangères qui s'est tenue le 25 septembre 1990 et se sont déclarés prêts à participer à nouveau à de telles réunions si le besoin s'en faisait sentir.
- Ils ont exprimé enfin leur profonde reconnaissance au secrétaire général pour ses efforts inlassables en faveur de la cause de la paix et de la sécurité internationales. Ils l'ont remercié de les avoir conviés à cette rencontre qu'ils ont estimée fort utile et positive et ils sont convenus de poursuivre leurs consultations.