Texte intégral
Dans la déclaration qu'ils ont publiée à l'issue de la réunion au sommet, en mai, nos chefs d'Etat et de gouvernement ont regretté vivement que certains gouvernements d'Europe de l'Est continuent encore trop souvent à violer les droits de l'Homme et les libertés fondamentales. Ils ont également affirmé que le déni constant des libertés fondamentales ne peut avoir qu'un effet négatif sur la coopération avec ces pays.
- Il existe malheureusement une situation grave en Bulgarie. Les politiques d'assimilation forcée et de répression contre les citoyens bulgares d'origine turque se sont poursuivies pendant près de cinq ans en infraction aux documents de la CSCE. La situation a désormais revêtu une dimension nouvelle avec l'émigration massive qui a suivi de membres de l'ethnie turque, en raison de la privation délibérée de leurs droits fondamentaux. Le nombre des émigrants a aujourd'hui dépassé 250000. Des milliers de nouvelles familles divisées ont été créées.
- Ce dur traitement infligé aux citoyens d'origine turque en Bulgarie constitue une violation flagrante des droits de l'Homme. Les Alliés continuent de suivre de près la question.
- Les Alliés demandent l'observation stricte des droits fondamentaux de tous les citoyens bulgares d'origine turque, conformément aux obligations du gouvernement bulgare aux termes des conventions internationales appropriées, et en vue d'une solution mutuellement acceptable de nature à favoriser l'émigration dans l'ordre et sans heurts des membres de l'ethnie turque souhaitant se rendre en Turquie, leurs droits étant pleinement protégés.
- Les Alliés exhortent le gouvernement bulgare à répondre de façon positive aux appels qui lui sont faits sur le plan international pour qu'il assume les responsabilités qui lui incombent en vertu des documents de la CSCE.
- La Grèce a réservé sa position sur le communiqué ci-dessus. La Grèce soutient de façon non équivoque le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales mais croit que leur application doit être universelle. De plus, la Grèce a réservé sa position s'agissant de la terminologie légale exacte relative aux minorités musulmanes, telle que stipulée dans les traités internationaux.
- Il existe malheureusement une situation grave en Bulgarie. Les politiques d'assimilation forcée et de répression contre les citoyens bulgares d'origine turque se sont poursuivies pendant près de cinq ans en infraction aux documents de la CSCE. La situation a désormais revêtu une dimension nouvelle avec l'émigration massive qui a suivi de membres de l'ethnie turque, en raison de la privation délibérée de leurs droits fondamentaux. Le nombre des émigrants a aujourd'hui dépassé 250000. Des milliers de nouvelles familles divisées ont été créées.
- Ce dur traitement infligé aux citoyens d'origine turque en Bulgarie constitue une violation flagrante des droits de l'Homme. Les Alliés continuent de suivre de près la question.
- Les Alliés demandent l'observation stricte des droits fondamentaux de tous les citoyens bulgares d'origine turque, conformément aux obligations du gouvernement bulgare aux termes des conventions internationales appropriées, et en vue d'une solution mutuellement acceptable de nature à favoriser l'émigration dans l'ordre et sans heurts des membres de l'ethnie turque souhaitant se rendre en Turquie, leurs droits étant pleinement protégés.
- Les Alliés exhortent le gouvernement bulgare à répondre de façon positive aux appels qui lui sont faits sur le plan international pour qu'il assume les responsabilités qui lui incombent en vertu des documents de la CSCE.
- La Grèce a réservé sa position sur le communiqué ci-dessus. La Grèce soutient de façon non équivoque le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales mais croit que leur application doit être universelle. De plus, la Grèce a réservé sa position s'agissant de la terminologie légale exacte relative aux minorités musulmanes, telle que stipulée dans les traités internationaux.