Communiqué du ministère des affaires étrangères, en date du 23 octobre 1990, sur la libération des otages français retenus en Irak et au Koweït.

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Circonstance : Proposition de M. Saddam Hussein de libérer tous les otages français, faite le 22 et approuvée le 23 octobre 1990 par le parlement irakien.

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Texte intégral

La libération des otages, si elle se produisait, serait une bonne nouvelle pour ceux qui retrouveraient la liberté, pour les familles dont l'angoisse prendrait fin et pour les pays qui sont solidaires de leurs compatriotes.
- Si les informations en provenance de Bagdad étaient confirmées, seraient aussitôt mis en place les dispositifs de rapatriement.
- Reste le problème moral et politique. La prise d'otages est odieuse. Leur libération n'est qu'une réparation de cet acte inadmissible. La France ne peut se prêter à une quelconque négociation à ce sujet.
- Le problème né de l'invasion et de l'occupation du Koweït par l'Irak demeure en toute hypothèse. La crise du Golfe ne pourra trouver sa solution pacifique hors de la mise en oeuvre par l'Irak des résolutions du Conseil de sécurité qui impliquent notamment le retrait total et sans condition du Koweït.