Déclaration de M. Lionel Jospin, Premier ministre, sur les relations franco-algériennes, New York le 21 septembre 1999.

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Circonstance : 54ème session de l'Assemblée générale de l'ONU à New York (Etats-Unis) du 20 septembre au 2 octobre 1999-point de presse conjoint avec M. Abdelaziz Bouteflika, président de la république algérienne, le 21

Texte intégral

(...) Nous nous connaissons depuis longtemps, mais nous ne nous étions pas vus depuis longtemps. Nous avons parlé surtout de l'Algérie et de la France, de notre relation, de la compréhension de ce qui s'est passé, de notre difficulté à nous situer par rapport à l'Algérie au cours des dix dernières années et plus encore de ce que nous avons à bâtir et à construire dans les années qui viennent, à partir de cette chance historique que représente la présence d'Abdelaziz Bouteflika à la tête de l'Algérie, avec cette légitimité, cette force qu'a donnée notamment ce référendum sur la concorde nationale, et de toute une série de dossiers concrets qui concernent les relations de nos deux pays. Mais, il reviendra aux ministres compétents de traiter les problèmes particuliers.
Q - Un retour à des relations normales ça veut dire des visites, des échanges ?
R - Bien sûr qu'il y aura échange de visites, nous allons parler de tout. Le président de la République algérienne viendra en visite d'Etat à Paris.
Q - Quand ?
R - Quand il le souhaitera et quand nous le déciderons ensemble. Le président de la République française ira en Algérie, accueilli lui aussi par des amis dans une visite d'Etat. J'aurai sans doute moi-même l'occasion d'aller en Algérie notamment pour faire avancer des dossiers. Nous avons parlé de tout cela.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le23 septembre 1999)