Texte intégral
Le ministre des affaires étrangères de Vanuatu, M. Donald Kalpokas, a effectué, à l'invitation du gouvernement français, une visite de travail en France du 12 au 15 novembre 1989. Il a été reçu par le Premier ministre, M. Michel Rocard, par le ministre des départements et territoires d'outre-mer, M. Louis Le Pensec et par le ministre délégué auprès du ministre d'Etat, chargé des affaires étrangères, Mme Edwige Avice.
- Cette visite, la première d'un ministre des affaires étrangères de Vanuatu en France, depuis l'accession de cet Etat à l'indépendance en 1980, a permis de faire le point de l'état actuel des relations entre la France et Vanuatu et d'examiner les moyens de les relancer.
- M. Kalpokas a fait part de l'appréciation très positive de son gouvernement sur la politique menée par le gouvernement français en Nouvelle-Calédonie et sur le processus ouvert par les accords de Matignon qui ont permis d'apporter la paix, l'unité et la stabilité à ce territoire, et qui offrent à toutes ses communautés la possibilité d'une future autodétermination.
- Les deux Etats ont décidé d'imprimer de façon progressive et concrète un nouveau cours à leurs relations. La France, nommera, à bref délai, un chargé d'affaires à Port-Vila.
- Les deux parties se sont entendues pour entamer la négociation d'un nouvel accord sur la dévolution des locaux diplomatiques et scolaires actuellement utilisés par la France à Port-Vila, afin de remplacer l'accord domanial conclu en 1981.
- M. Michel Rocard a reçu l'assurance que la communauté francophone, qui représente près de la moitié de la population de Vanuatu, connaît un traitement égal à celle de la communauté anglophone. A cet égard, M. Kalpokas a souligné que Vanuatu est tenu, par sa constitution, de maintenir le français comme l'une de ses trois langues officielles.
- M. Kalpokas a exprimé le voeu de son gouvernement de voir la France maintenir sa coopération avec Vanuatu, en axant son effort sur la formation des cadres et en privilégiant, en liaison avec l'Université française du Pacifique, les formations dans le domaine de l'agronomie tropicale et de l'élevage. La partie française a indiqué que toutes ces demandes seraient examinées attentivement, tout en précisant que de nouvelles actions de coopération ne pourraient être engagées que par la transformation d'actions existantes. Les deux parties ont exprimé le désir de favoriser en particulier des opérations permettant de renforcer les liens d'intérêt mutuel entre Vanuatu et la Nouvelle-Calédonie.
- La partie française a précisé que ce n'est qu'au terme d'un inventaire complet des besoins de Vanuatu en matière de coopération que la commission mixte, qui a siégé pour la dernière fois en septembre 1985, pourrait à nouveau se réunir utilement.
- M. Kalpokas a transmis à M. Michel Rocard et à Mme Edwige Avice, l'invitation du Premier ministre de Vanuatu, M. Walter Lini, à se rendre à Vanuatu en 1990.
- Cette visite, la première d'un ministre des affaires étrangères de Vanuatu en France, depuis l'accession de cet Etat à l'indépendance en 1980, a permis de faire le point de l'état actuel des relations entre la France et Vanuatu et d'examiner les moyens de les relancer.
- M. Kalpokas a fait part de l'appréciation très positive de son gouvernement sur la politique menée par le gouvernement français en Nouvelle-Calédonie et sur le processus ouvert par les accords de Matignon qui ont permis d'apporter la paix, l'unité et la stabilité à ce territoire, et qui offrent à toutes ses communautés la possibilité d'une future autodétermination.
- Les deux Etats ont décidé d'imprimer de façon progressive et concrète un nouveau cours à leurs relations. La France, nommera, à bref délai, un chargé d'affaires à Port-Vila.
- Les deux parties se sont entendues pour entamer la négociation d'un nouvel accord sur la dévolution des locaux diplomatiques et scolaires actuellement utilisés par la France à Port-Vila, afin de remplacer l'accord domanial conclu en 1981.
- M. Michel Rocard a reçu l'assurance que la communauté francophone, qui représente près de la moitié de la population de Vanuatu, connaît un traitement égal à celle de la communauté anglophone. A cet égard, M. Kalpokas a souligné que Vanuatu est tenu, par sa constitution, de maintenir le français comme l'une de ses trois langues officielles.
- M. Kalpokas a exprimé le voeu de son gouvernement de voir la France maintenir sa coopération avec Vanuatu, en axant son effort sur la formation des cadres et en privilégiant, en liaison avec l'Université française du Pacifique, les formations dans le domaine de l'agronomie tropicale et de l'élevage. La partie française a indiqué que toutes ces demandes seraient examinées attentivement, tout en précisant que de nouvelles actions de coopération ne pourraient être engagées que par la transformation d'actions existantes. Les deux parties ont exprimé le désir de favoriser en particulier des opérations permettant de renforcer les liens d'intérêt mutuel entre Vanuatu et la Nouvelle-Calédonie.
- La partie française a précisé que ce n'est qu'au terme d'un inventaire complet des besoins de Vanuatu en matière de coopération que la commission mixte, qui a siégé pour la dernière fois en septembre 1985, pourrait à nouveau se réunir utilement.
- M. Kalpokas a transmis à M. Michel Rocard et à Mme Edwige Avice, l'invitation du Premier ministre de Vanuatu, M. Walter Lini, à se rendre à Vanuatu en 1990.