Texte intégral
L'extrême droite est ce soir largement battue. Je m'en réjouis profondément. Pour des millions d'électrices et d'électeurs de gauche, placés dans l'impossibilité de voter pour l'un de leurs représentants, c'était l'enjeu exclusif du second tour de l'élection présidentielle. C'est donc bien l'ampleur de leur mobilisation - à laquelle les communistes ont très activement et très utilement contribué - qui a permis ce résultat.
Je veux saluer tout particulièrement l'engagement et l'esprit de responsabilité de la jeunesse dans ce combat, qui a réuni également le mouvement associatif, l'ensemble des forces du travail et de la création de notre pays.
Jacques Chirac est certes réélu Président de la République. Mais, à l'évidence, il ne peut se prévaloir d'un vote en faveur de sa personne et de la politique qu'il se propose de conduire.
A présent il faut en revenir à l'essentiel, c'est-à-dire au rejet des politiques libérales d'où qu'elles viennent, exprimé le 21 avril dernier. Et je n'oublie pas, bien sûr, le message spécifique adressé au Parti communiste dont on attend qu'il condamne ces politiques, mais également qu'il les combatte sans faiblesse, avec une égale détermination qui que ce soit qui les conduise.
C'est dans ce contexte qu'auront lieu les élections législatives des 9 et 16 juin.
Nous les abordons avec la volonté de battre la droite et l'extrême droite, et de faire échec aux projets terriblement régressifs des partisans du libéralisme, qui veulent imposer leurs objectifs, aussi bien dans la conduite de la politique de la France que par le moyen d'une politique européenne asservie aux exigences des marchés financiers.
C'est à cette tâche que le Parti communiste entend se consacrer entièrement, par son action dans les mouvements sociaux et par le rôle de ses élus, à tous les niveaux, afin de rassembler toutes celles et tous ceux qui s'opposent au libéralisme et à la mondialisation capitaliste.
Le résultat, à l'heure où je parle, semble montrer que c'est dans les villes et circonscriptions où l'influence communiste est traditionnellement significative que la mobilisation contre Le Pen a été la plus forte. C'est la preuve que le vote communiste et, dans tous les cas où cela sera nécessaire, des candidatures uniques à gauche, constituent un moyen efficace pour barrer la route à l'extrême droite et pour s'opposer à la politique que Jacques Chirac veut mettre en uvre. Et inséparablement, comme vient de s'en exprimer l'exigence par l'exceptionnelle mobilisation des forces vives de notre pays, pour contribuer à une construction politique nouvelle à gauche, au service d'une grande politique de transformation sociale.
(Source http://www.pcf.fr, le 6 mai 2002)
Je veux saluer tout particulièrement l'engagement et l'esprit de responsabilité de la jeunesse dans ce combat, qui a réuni également le mouvement associatif, l'ensemble des forces du travail et de la création de notre pays.
Jacques Chirac est certes réélu Président de la République. Mais, à l'évidence, il ne peut se prévaloir d'un vote en faveur de sa personne et de la politique qu'il se propose de conduire.
A présent il faut en revenir à l'essentiel, c'est-à-dire au rejet des politiques libérales d'où qu'elles viennent, exprimé le 21 avril dernier. Et je n'oublie pas, bien sûr, le message spécifique adressé au Parti communiste dont on attend qu'il condamne ces politiques, mais également qu'il les combatte sans faiblesse, avec une égale détermination qui que ce soit qui les conduise.
C'est dans ce contexte qu'auront lieu les élections législatives des 9 et 16 juin.
Nous les abordons avec la volonté de battre la droite et l'extrême droite, et de faire échec aux projets terriblement régressifs des partisans du libéralisme, qui veulent imposer leurs objectifs, aussi bien dans la conduite de la politique de la France que par le moyen d'une politique européenne asservie aux exigences des marchés financiers.
C'est à cette tâche que le Parti communiste entend se consacrer entièrement, par son action dans les mouvements sociaux et par le rôle de ses élus, à tous les niveaux, afin de rassembler toutes celles et tous ceux qui s'opposent au libéralisme et à la mondialisation capitaliste.
Le résultat, à l'heure où je parle, semble montrer que c'est dans les villes et circonscriptions où l'influence communiste est traditionnellement significative que la mobilisation contre Le Pen a été la plus forte. C'est la preuve que le vote communiste et, dans tous les cas où cela sera nécessaire, des candidatures uniques à gauche, constituent un moyen efficace pour barrer la route à l'extrême droite et pour s'opposer à la politique que Jacques Chirac veut mettre en uvre. Et inséparablement, comme vient de s'en exprimer l'exigence par l'exceptionnelle mobilisation des forces vives de notre pays, pour contribuer à une construction politique nouvelle à gauche, au service d'une grande politique de transformation sociale.
(Source http://www.pcf.fr, le 6 mai 2002)