Texte intégral
La lecture du Programme Pluriannuel de Modernisation donne le sentiment d'une administration de l'Education nationale, de la recherche et de la technologie innovante, mobilisée et dynamique au sein de l'Etat. Quel décalage entre cette réalité et l'image que les établissements scolaires, les parents d'élèves ou encore l'opinion, au sens le plus large, ont de notre organisation ! Le premier acte de modernisation de l'Education nationale devrait d'ailleurs être de corriger cette image, de retisser les liens visiblement distendus avec les administrés et l'opinion en informant, en faisant savoir qui on est et ce que l'on fait.
C'est la raison pour laquelle l'ensemble de la politique de modernisation de nos structures, que je mène depuis 2 ans, part de la notion de service public. Il faut redonner un sens fort et moderne à l'idée de service public. C'est en repartant de cette notion qu'un ministère comme le nôtre trouvera le chemin de sa modernisation. Soyons sans illusions : dans la société contemporaine, les services publics sont fragilisés. Contestés parfois sur le plan idéologique, ils sont jugés par nos concitoyens, qui sont aussi nos usagers, à l'aune des critères d'un monde où des organisations modernes sont infiniment plus réactives, plus ouvertes, plus conviviales. Nous devons accepter sans crainte les comparaisons.
Nous le devons d'autant plus, que bon nombre de projets qui sont en train de se réaliser - la déconcentration du mouvement du second degré, la logique de contractualisation avec les académies, l'introduction d'une nouvelle politique de gestion des ressources humaines, le déploiement des nouvelles technologies de l'information et de la communication - font de nous un réservoir de projets et d'idées pour l'ensemble de l'Etat. Aujourd'hui, en outre, les modèles entrepreneuriaux ou publics, portés il y a quelques années encore au pinacle, connaissent une décote, par bien des côtés, salutaire. La place est libre pour imaginer nos propres modèles : ceux d'une Education nationale porteuse des grandes valeurs du service public, au premier rang desquelles je place l'égalité des chances et la solidarité, mais aussi ceux d'une Education plus réactive et moderne dans ses modes de gestion.
(Source http://www.education.gouv.fr, le 1er octobre 1999)
C'est la raison pour laquelle l'ensemble de la politique de modernisation de nos structures, que je mène depuis 2 ans, part de la notion de service public. Il faut redonner un sens fort et moderne à l'idée de service public. C'est en repartant de cette notion qu'un ministère comme le nôtre trouvera le chemin de sa modernisation. Soyons sans illusions : dans la société contemporaine, les services publics sont fragilisés. Contestés parfois sur le plan idéologique, ils sont jugés par nos concitoyens, qui sont aussi nos usagers, à l'aune des critères d'un monde où des organisations modernes sont infiniment plus réactives, plus ouvertes, plus conviviales. Nous devons accepter sans crainte les comparaisons.
Nous le devons d'autant plus, que bon nombre de projets qui sont en train de se réaliser - la déconcentration du mouvement du second degré, la logique de contractualisation avec les académies, l'introduction d'une nouvelle politique de gestion des ressources humaines, le déploiement des nouvelles technologies de l'information et de la communication - font de nous un réservoir de projets et d'idées pour l'ensemble de l'Etat. Aujourd'hui, en outre, les modèles entrepreneuriaux ou publics, portés il y a quelques années encore au pinacle, connaissent une décote, par bien des côtés, salutaire. La place est libre pour imaginer nos propres modèles : ceux d'une Education nationale porteuse des grandes valeurs du service public, au premier rang desquelles je place l'égalité des chances et la solidarité, mais aussi ceux d'une Education plus réactive et moderne dans ses modes de gestion.
(Source http://www.education.gouv.fr, le 1er octobre 1999)