Texte intégral
Le Premier ministre a informé, comme les années précédentes, les ministres et secrétaires d'Etat exerçant une tutelle sur les entreprises publiques des orientations à mettre en oeuvre en 1992 dans le domaine des politiques sociale et salariale étroitement liées.
- Les directions de ces entreprises devront tenir compte, dans les négociations avec les représentants du personnel, de l'action menée par le Gouvernement pour le changement du travail. Le renforcement des mesures visant à accroître la qualification professionnelle des salariés et la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences sont les moteurs essentiels de cette politique. Ils doivent conduire à une organisation différente du travail, avec en particulier un décloisonnement des tâches, un resserrement de la hiérarchie, et une amélioration des perspectives d'évolution professionnelle. Une plus grande mobilisation des capacités et des initiatives individuelles est en effet indispensable pour amener les entreprises publiques françaises au niveau d'efficacité de leurs grands concurrents mondiaux.
- Par ailleurs, les principes de la politique salariale affirmés depuis dix ans seront maintenus. En effet, la maîtrise des risques inflationnistes demeure pour l'économie française un impératif absolu, et la modération des évolutions salariales acceptée dans le secteur public ces dernières années a d'ailleurs constitué un facteur important du rétablissement de notre compétitivité. Les difficultés actuelles de l'économie mondiale démontrent la nécessité de poursuivre l'effort. La mise en oeuvre de ces principes tiendra naturellement compte des résultats obtenus et attendus par les entreprises concernées, de leur situation respective au regard de la concurrence, et de l'existence d'accords annuels conclus avec les organisations représentatives des salariés.
- Les directions de ces entreprises devront tenir compte, dans les négociations avec les représentants du personnel, de l'action menée par le Gouvernement pour le changement du travail. Le renforcement des mesures visant à accroître la qualification professionnelle des salariés et la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences sont les moteurs essentiels de cette politique. Ils doivent conduire à une organisation différente du travail, avec en particulier un décloisonnement des tâches, un resserrement de la hiérarchie, et une amélioration des perspectives d'évolution professionnelle. Une plus grande mobilisation des capacités et des initiatives individuelles est en effet indispensable pour amener les entreprises publiques françaises au niveau d'efficacité de leurs grands concurrents mondiaux.
- Par ailleurs, les principes de la politique salariale affirmés depuis dix ans seront maintenus. En effet, la maîtrise des risques inflationnistes demeure pour l'économie française un impératif absolu, et la modération des évolutions salariales acceptée dans le secteur public ces dernières années a d'ailleurs constitué un facteur important du rétablissement de notre compétitivité. Les difficultés actuelles de l'économie mondiale démontrent la nécessité de poursuivre l'effort. La mise en oeuvre de ces principes tiendra naturellement compte des résultats obtenus et attendus par les entreprises concernées, de leur situation respective au regard de la concurrence, et de l'existence d'accords annuels conclus avec les organisations représentatives des salariés.