Texte intégral
Mesdames et Messieurs,
Nous sommes heureux de vous accueillir ici au Palais des Affaires étrangères. Comme vous le voyez, nous avons passé quelques temps, Mme Huebner et moi, d'abord en réunion de travail pendant deux heures, pour évoquer nos sujets d'intérêts commun, parmi lesquels, comme vous le savez, l'élargissement de l'Europe et l'adhésion très prochaine de la Pologne à l'Union européenne. Sur ce point, bien évidemment, la France, non seulement compte tenu de ses liens séculaires avec ses amis polonais mais aussi parce que nous souhaitons que cet élargissement ait lieu en temps et en heure, le plus vite possible, et que les négociations aboutissent dès la fin de cette année pour entamer ensuite la ratification du traité d'adhésion, a réaffirmé son soutien plein et entier à cette action conjuguée pour l'adhésion prochaine de la Pologne.
Sur le second point, à savoir certains sujets liés au processus d'adhésion, nous avons évoqué les progrès des différents chapitres qui sont mis en uvre en Pologne - peut-être Mme Huebner pourrait vous en dire un mot. En ce qui concerne le dossier agricole, qui est un dossier extrêmement important compte tenu de la vocation de nos deux pays à développer ce secteur de l'économie européenne, nous avons constaté que nous avons des convergences de vue très fortes. M. Hervé Gaymard se rendra demain vendredi à Varsovie pour avoir des discussions avec son homologue et d'autres personnalités du gouvernement polonais ; il y évoquera un certain nombre de modalités de cette politique agricole.
Enfin, en troisième lieu, nous avons évoqué un projet tout à fait agréable pour nos deux pays qui est, en 2004, la saison culturelle polonaise et, bien évidemment, cette saison va se préparer très vite, dès maintenant. Nous avons le souci, l'un et l'autre, la Pologne et la France, d'associer très étroitement les jeunes à cette opération, puisque évidemment, ce sont les jeunes générations qui vont le plus profiter de cette Europe élargie, et qui sont aussi très sensibilisées aux aspects culturels, et je dirais même de diversité culturelle, de cette nouvelle aventure de l'Europe.
Je vais laisser la parole à Mme Huebner, en la remerciant encore une fois des conversations très ouvertes que nous avons eues et de tous les projets que nous avons esquissés ensemble.
Q - En ce qui concerne le sujet de l'élargissement, la date du 31 décembre pour terminer les négociations est-elle réaliste ? Parce qu'elle me semble peu réaliste.
()
R - Je peux vous répondre extrêmement nettement. J'ai assisté au Conseil Affaires générales de lundi dernier, présidé par la présidence danoise, qui a rappelé très fortement, cela figure dans tous les communiqués de presse issus de ce Conseil, que les dates pour la conclusion des négociations seront intégralement respectées. Il y a une volonté politique, et cette volonté politique se traduira en actes. Pour ce qui est de la France, nous n'avons pas de doute quant à la conclusion de ces négociations, et cette conclusion a fait l'objet d'une confirmation de l'engagement total, du Danemark, en tant que président du Conseil et des quatorze autres représentants des Etats membres à ce Conseil.
()
Q - Pourriez-vous détailler vos conversations sur le dossier agricole ? Vous avez notamment parlé de larges convergences et donc également des divergences ?
R - Nous avons évoqué les lignes générales du dossier agricole, et comme je l'indiquais, nous avons considéré trois points. Premièrement, la vocation de nos deux pays en fait parmi les pays de l'Union européenne élargie, deux pays qui sont particulièrement impliqués dans ce secteur. Deuxièmement, nous avons pris acte de l'échéancier de la mise en uvre de cette politique et de sa remise à jour en 2006. Donc, de même que la présidence danoise l'a souligné, ce calendrier reste tel qu'il en a été décidé au Conseil européen de Berlin. Troisièmement, nous avons considéré, comme d'ailleurs l'a indiqué très expressément la présidence danoise, qu'il ne convenait pas de mélanger les conversations sur la politique agricole dans le cadre de l'Union et les négociations en vue de l'adhésion, qui se déroulent jusqu'à la fin de l'année, et même ensuite tout au long de l'année 2003 pour les ratifications du traité d'adhésion. Nous avons sur ce point constaté que nous étions tout à fait d'accord. Mon collègue, Hervé Gaymard, examinera les autres points demain.
Voilà, je voulais vous remercier. Je crois que nous avons maintenant chacune des engagements. En tous les cas, merci des questions qui étaient très ouvertes et très directes et bonne journée.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 juillet 2002)
Nous sommes heureux de vous accueillir ici au Palais des Affaires étrangères. Comme vous le voyez, nous avons passé quelques temps, Mme Huebner et moi, d'abord en réunion de travail pendant deux heures, pour évoquer nos sujets d'intérêts commun, parmi lesquels, comme vous le savez, l'élargissement de l'Europe et l'adhésion très prochaine de la Pologne à l'Union européenne. Sur ce point, bien évidemment, la France, non seulement compte tenu de ses liens séculaires avec ses amis polonais mais aussi parce que nous souhaitons que cet élargissement ait lieu en temps et en heure, le plus vite possible, et que les négociations aboutissent dès la fin de cette année pour entamer ensuite la ratification du traité d'adhésion, a réaffirmé son soutien plein et entier à cette action conjuguée pour l'adhésion prochaine de la Pologne.
Sur le second point, à savoir certains sujets liés au processus d'adhésion, nous avons évoqué les progrès des différents chapitres qui sont mis en uvre en Pologne - peut-être Mme Huebner pourrait vous en dire un mot. En ce qui concerne le dossier agricole, qui est un dossier extrêmement important compte tenu de la vocation de nos deux pays à développer ce secteur de l'économie européenne, nous avons constaté que nous avons des convergences de vue très fortes. M. Hervé Gaymard se rendra demain vendredi à Varsovie pour avoir des discussions avec son homologue et d'autres personnalités du gouvernement polonais ; il y évoquera un certain nombre de modalités de cette politique agricole.
Enfin, en troisième lieu, nous avons évoqué un projet tout à fait agréable pour nos deux pays qui est, en 2004, la saison culturelle polonaise et, bien évidemment, cette saison va se préparer très vite, dès maintenant. Nous avons le souci, l'un et l'autre, la Pologne et la France, d'associer très étroitement les jeunes à cette opération, puisque évidemment, ce sont les jeunes générations qui vont le plus profiter de cette Europe élargie, et qui sont aussi très sensibilisées aux aspects culturels, et je dirais même de diversité culturelle, de cette nouvelle aventure de l'Europe.
Je vais laisser la parole à Mme Huebner, en la remerciant encore une fois des conversations très ouvertes que nous avons eues et de tous les projets que nous avons esquissés ensemble.
Q - En ce qui concerne le sujet de l'élargissement, la date du 31 décembre pour terminer les négociations est-elle réaliste ? Parce qu'elle me semble peu réaliste.
()
R - Je peux vous répondre extrêmement nettement. J'ai assisté au Conseil Affaires générales de lundi dernier, présidé par la présidence danoise, qui a rappelé très fortement, cela figure dans tous les communiqués de presse issus de ce Conseil, que les dates pour la conclusion des négociations seront intégralement respectées. Il y a une volonté politique, et cette volonté politique se traduira en actes. Pour ce qui est de la France, nous n'avons pas de doute quant à la conclusion de ces négociations, et cette conclusion a fait l'objet d'une confirmation de l'engagement total, du Danemark, en tant que président du Conseil et des quatorze autres représentants des Etats membres à ce Conseil.
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Q - Pourriez-vous détailler vos conversations sur le dossier agricole ? Vous avez notamment parlé de larges convergences et donc également des divergences ?
R - Nous avons évoqué les lignes générales du dossier agricole, et comme je l'indiquais, nous avons considéré trois points. Premièrement, la vocation de nos deux pays en fait parmi les pays de l'Union européenne élargie, deux pays qui sont particulièrement impliqués dans ce secteur. Deuxièmement, nous avons pris acte de l'échéancier de la mise en uvre de cette politique et de sa remise à jour en 2006. Donc, de même que la présidence danoise l'a souligné, ce calendrier reste tel qu'il en a été décidé au Conseil européen de Berlin. Troisièmement, nous avons considéré, comme d'ailleurs l'a indiqué très expressément la présidence danoise, qu'il ne convenait pas de mélanger les conversations sur la politique agricole dans le cadre de l'Union et les négociations en vue de l'adhésion, qui se déroulent jusqu'à la fin de l'année, et même ensuite tout au long de l'année 2003 pour les ratifications du traité d'adhésion. Nous avons sur ce point constaté que nous étions tout à fait d'accord. Mon collègue, Hervé Gaymard, examinera les autres points demain.
Voilà, je voulais vous remercier. Je crois que nous avons maintenant chacune des engagements. En tous les cas, merci des questions qui étaient très ouvertes et très directes et bonne journée.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 juillet 2002)