Texte intégral
Communiqué du 14 avril.
- La France exprime son indignation devant le lâche assassinat dont un soldat français appartenant à la FORPRONU a été à nouveau victime alors qu'il remplissait une mission qui lui avait été confiée, au service de la paix, par l'ONU et de ce fait, par la communauté internationale toute entière. Elle demande aux Nations unies que tout soit fait pour déterminer l'origine de cet acte odieux et que toutes les dispositions soient prises pour que ses auteurs reçoivent les sanctions qu'ils méritent.
- La France rappelle qu'au cours du dernier mois, trois autres soldats hollandais, tchèque et polonais, qui remplissaient avec dévouement leur tâche au service des Nations unies dans le cadre de la FORPRONU, ont été tués dans des conditions inacceptables. Ces actes témoignent de la dangereuse dégradation de la situation en Bosnie-Herzégovine et de la volonté délibérée de certains de s'en prendre à la FORPRONU.
- La France demande aux Nations unies de bien vouloir réunir dans les meilleurs délais les pays contributeurs de troupes et en particulier ceux qui ont eu à déplorer des victimes dans l'Ex-Yougoslavie afin de prendre toutes les mesures nécessaires.
- L'Amiral Lanxade, chef d'Etat-Major des armées, se rendra à Sarajevo dès demain.
- 1er communiqué du 15 avril.
- La France exprime son indignation devant le lâche assassinat dont, à nouveau, un soldat français appartenant à la FORPRONU a été victime. Elle demande aux Nations unies que tout soit fait pour déterminer l'origine de cet acte odieux et que toutes les dispositions soient prises pour que les auteurs reçoivent les sanctions qu'ils méritent.
- Le Premier ministre a demandé à M. François Léotard, ministre d'Etat, ministre de la défense, de se rendre aujourd'hui même à Sarajevo où se trouve déjà l'Amiral Lanxade, chef d'Etat Major des Armées.
- 2ème communiqué du 15 avril.
- A un jour d'intervalle, deux soldats français ont été lâchement assassinés à Sarajevo, alors qu'ils accomplissaient leur mission de paix au service des Nations unies. Ces deux victimes s'ajoutent aux nombreux soldats des Nations unies tombés dans l'ex-Yougoslavie.
- Alors que le conflit s'enlise et que les efforts de paix se heurtent à l'intransigeance des parties, et en particulier des Serbes ; alors que la cessation générale des hostilités ainsi que les zones de sécurité connaissent des violations croissantes ; alors que les forces des Nations unies, dont la mission humanitaire s'accomplit au profit de toutes les populations sans discrimination, sont délibérément prises à partie, la France demande que les consultations engagées à son initiative au sein des Nations unies entre les pays contributeurs de troupes se concentrent sur les conditions du maintien de la mission des Casques Bleus.
- Trois éléments essentiels devraient être pris en compte :
- le respect des forces des Nations unies et leur liberté d'action dans l'exécution de leur mission.
- Le respect de l'accord de cessation des hostilités et sa reconduction prochaine ;
- Les progrès du processus politique, et notamment les réponses aux propositions de l'Union Européenne et du Groupe de contact ;
- A la demande du Premier ministre, le ministre de la défense et le chef d'Etat-Major des Armées sont sur place, pour étudier avec la FORPRONU toutes les mesures propres au renforcement de la sécurité des Casques Bleus.
- La France exprime son indignation devant le lâche assassinat dont un soldat français appartenant à la FORPRONU a été à nouveau victime alors qu'il remplissait une mission qui lui avait été confiée, au service de la paix, par l'ONU et de ce fait, par la communauté internationale toute entière. Elle demande aux Nations unies que tout soit fait pour déterminer l'origine de cet acte odieux et que toutes les dispositions soient prises pour que ses auteurs reçoivent les sanctions qu'ils méritent.
- La France rappelle qu'au cours du dernier mois, trois autres soldats hollandais, tchèque et polonais, qui remplissaient avec dévouement leur tâche au service des Nations unies dans le cadre de la FORPRONU, ont été tués dans des conditions inacceptables. Ces actes témoignent de la dangereuse dégradation de la situation en Bosnie-Herzégovine et de la volonté délibérée de certains de s'en prendre à la FORPRONU.
- La France demande aux Nations unies de bien vouloir réunir dans les meilleurs délais les pays contributeurs de troupes et en particulier ceux qui ont eu à déplorer des victimes dans l'Ex-Yougoslavie afin de prendre toutes les mesures nécessaires.
- L'Amiral Lanxade, chef d'Etat-Major des armées, se rendra à Sarajevo dès demain.
- 1er communiqué du 15 avril.
- La France exprime son indignation devant le lâche assassinat dont, à nouveau, un soldat français appartenant à la FORPRONU a été victime. Elle demande aux Nations unies que tout soit fait pour déterminer l'origine de cet acte odieux et que toutes les dispositions soient prises pour que les auteurs reçoivent les sanctions qu'ils méritent.
- Le Premier ministre a demandé à M. François Léotard, ministre d'Etat, ministre de la défense, de se rendre aujourd'hui même à Sarajevo où se trouve déjà l'Amiral Lanxade, chef d'Etat Major des Armées.
- 2ème communiqué du 15 avril.
- A un jour d'intervalle, deux soldats français ont été lâchement assassinés à Sarajevo, alors qu'ils accomplissaient leur mission de paix au service des Nations unies. Ces deux victimes s'ajoutent aux nombreux soldats des Nations unies tombés dans l'ex-Yougoslavie.
- Alors que le conflit s'enlise et que les efforts de paix se heurtent à l'intransigeance des parties, et en particulier des Serbes ; alors que la cessation générale des hostilités ainsi que les zones de sécurité connaissent des violations croissantes ; alors que les forces des Nations unies, dont la mission humanitaire s'accomplit au profit de toutes les populations sans discrimination, sont délibérément prises à partie, la France demande que les consultations engagées à son initiative au sein des Nations unies entre les pays contributeurs de troupes se concentrent sur les conditions du maintien de la mission des Casques Bleus.
- Trois éléments essentiels devraient être pris en compte :
- le respect des forces des Nations unies et leur liberté d'action dans l'exécution de leur mission.
- Le respect de l'accord de cessation des hostilités et sa reconduction prochaine ;
- Les progrès du processus politique, et notamment les réponses aux propositions de l'Union Européenne et du Groupe de contact ;
- A la demande du Premier ministre, le ministre de la défense et le chef d'Etat-Major des Armées sont sur place, pour étudier avec la FORPRONU toutes les mesures propres au renforcement de la sécurité des Casques Bleus.