Déclaration de M. Hubert Védrine, ministre des affaires étrangères, sur les relations franco-croates et sur le souhait de la Croatie d'un rapprochement avec l'Europe, Paris le 5 février 1998.

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Circonstance : Entretien de M. Védrine avec M. Mate Granic, ministre des affaires étrangères de Croatie, à Paris le 5 février 1998

Texte intégral

J'ai eu le plaisir d'accueillir pour un entretien et pour un déjeuner mon collègue, le ministre croate des Affaires étrangères, et nous avons procédé à des discussions substantielles, sérieuses et approfondies. Nous avons examiné nos relations bilatérales, avec la ferme intention, de part et d'autre, de les développer autant qu'il sera possible, sur le plan économique comme sur les autres plans, et nous avons longuement parlé de la situation dans l'ensemble de la région.
Ce qui m'a paru ressortir, en particulier, de ces entretiens, c'est la volonté très ferme, très réfléchie de la part des dirigeants croates, de mener une politique étrangère et une politique économique qui va les rapprocher de plus en plus étroitement de l'Union européenne. Je dois dire que la France soutient et encourage cette orientation.
Naturellement, tout ceci est à examiner dans un contexte plus large et il faut prêter attention à tous les problèmes qui se posent encore, que ce soit la question des réfugiés, la question de la Slavonie orientale, la mise en oeuvre des Accords de Dayton concernant la Bosnie. Ce sont des questions dont nous avons parlé. Mais, je répète que nous accueillons avec beaucoup de sympathie cette volonté croate par rapport à l'Europe. C'est dans cet esprit que nous renforcerons, à chaque étape, les relations entre nos deux pays./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 septembre 2001)