Texte intégral
Cher-es camarades,
Je crois que nous pouvons constater ensemble que notre conférence nationale aura été un moment politique fort. La profondeur et la vivacité des débats dans l'écoute mutuelle, mais sans concession entre des opinions et des propositions différentes, aura permis de faire des choix importants.
Celui d'abord d'organiser et de structurer le débat auquel aspirent toutes et tous les communistes. Il me semble que l'identification des problèmes posés constitue une avancée et une clarification qui permettront aux communistes d'approfondir leur réflexion individuelle et collective. Le choix que nous avons fait de proposer au Conseil national de convoquer un congrès est évidemment une décision majeure et dans son principe et dans le choix d'un processus tirant les enseignements des expériences passées afin de permettre à toutes les adhérentes et tous les adhérents du parti de se sentir réellement partie prenante de la préparation de ce congrès.
Tout aussi important à mes yeux est le choix que nous avons fait de ne pas envisager cette phase cruciale de réflexion des communistes en vase clos, mais en l'ouvrant sur la société dans les débats et dans l'action. Nous ne devons pas couper la réflexion sur l'avenir du communisme des luttes permettant de résister et de s'opposer dès maintenant aux choix de la droite. Et en même temps, il nous faut mener ces luttes, avec notre peuple, en travaillant avec toutes celles et tous ceux qui le souhaitent sur de grands chantiers de la transformation sociale, c'est à dire sur les contours d'une véritable alternative de société.
Enfin, la décision d'organiser une campagne de forums posant dans toutes ses dimensions la question du communisme, du Parti communiste français, de son avenir et d'une alternative politique à la droite me paraît être un élément clé pour aller, le moment venu, aux choix stratégiques essentiels qu'appelle la très grave situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui.
Mais par dessus tout, je retire de cette conférence nationale, qui retrace la teneur et le climat des débats des communistes, la conviction que les hommes et les femmes qui constituent notre parti sont aujourd'hui, malgré les difficultés et les questions, combatifs et ouverts. Nous sommes ensemble déterminés à être au côté de notre peuple pour combattre la droite revancharde qui cumule aujourd'hui tous les pouvoirs au sommet de l'Etat. Et nous sommes dans le même mouvement décidés à nous remettre en cause dans un dialogue exigeant avec toutes celles et tous ceux qui accepteront de s'y engager.
Cette conférence nationale est donc pour moi le début d'un processus sans doute difficile et complexe, mais chargé d'espoir. Il appellera dans les semaines et les mois qui viennent, de la part de toutes et tous les communistes, et singulièrement de leurs directions, un grand effort politique. Je sens ce soir, je sais que nous en serons capables tous ensemble.
Mais permettez-moi aussi de vous souhaiter de bonnes vacances, le repos vous est nécessaire pour demain rebondir et assumer nos responsabilités.
(Source http://www.pcf.fr, le 1er juillet 2002)
Je crois que nous pouvons constater ensemble que notre conférence nationale aura été un moment politique fort. La profondeur et la vivacité des débats dans l'écoute mutuelle, mais sans concession entre des opinions et des propositions différentes, aura permis de faire des choix importants.
Celui d'abord d'organiser et de structurer le débat auquel aspirent toutes et tous les communistes. Il me semble que l'identification des problèmes posés constitue une avancée et une clarification qui permettront aux communistes d'approfondir leur réflexion individuelle et collective. Le choix que nous avons fait de proposer au Conseil national de convoquer un congrès est évidemment une décision majeure et dans son principe et dans le choix d'un processus tirant les enseignements des expériences passées afin de permettre à toutes les adhérentes et tous les adhérents du parti de se sentir réellement partie prenante de la préparation de ce congrès.
Tout aussi important à mes yeux est le choix que nous avons fait de ne pas envisager cette phase cruciale de réflexion des communistes en vase clos, mais en l'ouvrant sur la société dans les débats et dans l'action. Nous ne devons pas couper la réflexion sur l'avenir du communisme des luttes permettant de résister et de s'opposer dès maintenant aux choix de la droite. Et en même temps, il nous faut mener ces luttes, avec notre peuple, en travaillant avec toutes celles et tous ceux qui le souhaitent sur de grands chantiers de la transformation sociale, c'est à dire sur les contours d'une véritable alternative de société.
Enfin, la décision d'organiser une campagne de forums posant dans toutes ses dimensions la question du communisme, du Parti communiste français, de son avenir et d'une alternative politique à la droite me paraît être un élément clé pour aller, le moment venu, aux choix stratégiques essentiels qu'appelle la très grave situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui.
Mais par dessus tout, je retire de cette conférence nationale, qui retrace la teneur et le climat des débats des communistes, la conviction que les hommes et les femmes qui constituent notre parti sont aujourd'hui, malgré les difficultés et les questions, combatifs et ouverts. Nous sommes ensemble déterminés à être au côté de notre peuple pour combattre la droite revancharde qui cumule aujourd'hui tous les pouvoirs au sommet de l'Etat. Et nous sommes dans le même mouvement décidés à nous remettre en cause dans un dialogue exigeant avec toutes celles et tous ceux qui accepteront de s'y engager.
Cette conférence nationale est donc pour moi le début d'un processus sans doute difficile et complexe, mais chargé d'espoir. Il appellera dans les semaines et les mois qui viennent, de la part de toutes et tous les communistes, et singulièrement de leurs directions, un grand effort politique. Je sens ce soir, je sais que nous en serons capables tous ensemble.
Mais permettez-moi aussi de vous souhaiter de bonnes vacances, le repos vous est nécessaire pour demain rebondir et assumer nos responsabilités.
(Source http://www.pcf.fr, le 1er juillet 2002)