Texte intégral
(Déclaration à la presse à Tripoli, le 18 octobre 2002) :
Je suis aujourd'hui à Tripoli dans le cadre du dialogue politique que nous entretenons avec les autorités libyennes. Vous savez que c'est la deuxième fois que je viens à Tripoli. La première fois, c'était dans le cadre du 5+5 méditerranéen. Aujourd'hui, l'idée est de préparer bien évidemment la commission mixte franco-libyenne qui va se tenir dans quelques jours à Paris. Vous savez que c'est la première fois depuis 20 ans que cette commission mixte se réunit et qu'elle va nous permettre d'aborder l'ensemble des questions de notre coopération dans le domaine scientifique, technique, culturel. C'est donc l'occasion de voir quels sont les différents sujets d'intérêt commun et les priorités qu'il convient de donner à notre coopération, donc véritablement un rendez-vous important entre la France et la Libye.
Q - Monsieur le Ministre, comment voyez-vous une coopération franco-libyenne en direction de l'Afrique, surtout après la proclamation de l'Union africaine et le rôle marquant de la Libye dans cette région ?
R - Nous savons tout l'intérêt et toute l'importance qu'a la Libye en Afrique. Aujourd'hui, les défis africains sont extrêmement importants en termes d'organisation régionale et l'Union africaine a une responsabilité particulière. Il est important que nous nous concertions sur le rôle que nous pouvons jouer au service du développement et de la paix en Afrique car les crises restent encore importantes et il faut tout faire pour essayer non seulement d'abaisser la tension mais véritablement d'arriver à un règlement de ces crises. Plusieurs initiatives ont été prises au cours des derniers mois, en particulier le NEPAD, et vous savez le rôle qu'a joué la France pour pousser cette initiative sur la scène internationale dans les grands rendez-vous, qu'il s'agisse de Monterrey, de Kananaskis ou de Johannesburg.
Q - Monsieur le Ministre, le président Jacques Chirac a réaffirmé jeudi les divergences de la France avec les Etats-Unis sur l'Iraq. Comment voyez-vous la poursuite de cette attitude de la France ?
R - Vous savez que les débats se poursuivent au Conseil de sécurité. L'ensemble des pays représentés se sont exprimés lors du débat public au Conseil de sécurité. Nous poursuivons évidemment le dialogue avec l'ensemble de nos partenaires du Conseil, en particulier avec les Américains, pour essayer de rapprocher les points de vue et de trouver les voies d'un message fort qui puisse être adressé à Saddam Hussein. Notre souhait c'est de bien marquer clairement la détermination de la communauté internationale à obtenir l'élimination des armes de destruction massive qui peuvent exister aujourd'hui en Iraq et évidemment, dans notre esprit, la force ne peut être que le dernier recours.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 octobre 2002)
(Déclaration à la presse à Tripoli, le 18 octobre 2002) :
Je me félicite des entretiens que j'ai pu avoir aujourd'hui en Libye avec le colonel Qaddafi et avec les ministres, M. Chalgam et M. Triki. Cela a été l'occasion pour nous de faire le point des relations bilatérales entre nos deux pays dans la perspective de la réunion de la commission mixte à Paris la semaine prochaine qui nous permettra de fixer les priorités de cette coopération dans les domaines économique, financier, culturel et scientifique. Nous avons plusieurs sujets qui seront alors abordés, qu'il s'agisse de coopération dans le domaine de l'eau, de l'environnement ou pour le développement culturel. Il y a donc des perspectives encourageantes. Nous avons évoqué aussi les questions régionales. Nous avons longuement abordé les perspectives africaines et la façon d'uvrer au service de la paix et du développement sur le continent, à la fois évidemment avec le souci de contribuer au règlement des crises et de servir le développement économique de l'Afrique. Nous avons évoqué aussi bien sûr la question de l'Iraq pour nous féliciter de la position arabe qui marque ce soutien à l'approche française en deux temps au Conseil de sécurité des Nations unies et le souci de pouvoir très rapidement obtenir un retour des inspecteurs et l'élimination des armes de destruction massive.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 octobre 2002)
Je suis aujourd'hui à Tripoli dans le cadre du dialogue politique que nous entretenons avec les autorités libyennes. Vous savez que c'est la deuxième fois que je viens à Tripoli. La première fois, c'était dans le cadre du 5+5 méditerranéen. Aujourd'hui, l'idée est de préparer bien évidemment la commission mixte franco-libyenne qui va se tenir dans quelques jours à Paris. Vous savez que c'est la première fois depuis 20 ans que cette commission mixte se réunit et qu'elle va nous permettre d'aborder l'ensemble des questions de notre coopération dans le domaine scientifique, technique, culturel. C'est donc l'occasion de voir quels sont les différents sujets d'intérêt commun et les priorités qu'il convient de donner à notre coopération, donc véritablement un rendez-vous important entre la France et la Libye.
Q - Monsieur le Ministre, comment voyez-vous une coopération franco-libyenne en direction de l'Afrique, surtout après la proclamation de l'Union africaine et le rôle marquant de la Libye dans cette région ?
R - Nous savons tout l'intérêt et toute l'importance qu'a la Libye en Afrique. Aujourd'hui, les défis africains sont extrêmement importants en termes d'organisation régionale et l'Union africaine a une responsabilité particulière. Il est important que nous nous concertions sur le rôle que nous pouvons jouer au service du développement et de la paix en Afrique car les crises restent encore importantes et il faut tout faire pour essayer non seulement d'abaisser la tension mais véritablement d'arriver à un règlement de ces crises. Plusieurs initiatives ont été prises au cours des derniers mois, en particulier le NEPAD, et vous savez le rôle qu'a joué la France pour pousser cette initiative sur la scène internationale dans les grands rendez-vous, qu'il s'agisse de Monterrey, de Kananaskis ou de Johannesburg.
Q - Monsieur le Ministre, le président Jacques Chirac a réaffirmé jeudi les divergences de la France avec les Etats-Unis sur l'Iraq. Comment voyez-vous la poursuite de cette attitude de la France ?
R - Vous savez que les débats se poursuivent au Conseil de sécurité. L'ensemble des pays représentés se sont exprimés lors du débat public au Conseil de sécurité. Nous poursuivons évidemment le dialogue avec l'ensemble de nos partenaires du Conseil, en particulier avec les Américains, pour essayer de rapprocher les points de vue et de trouver les voies d'un message fort qui puisse être adressé à Saddam Hussein. Notre souhait c'est de bien marquer clairement la détermination de la communauté internationale à obtenir l'élimination des armes de destruction massive qui peuvent exister aujourd'hui en Iraq et évidemment, dans notre esprit, la force ne peut être que le dernier recours.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 octobre 2002)
(Déclaration à la presse à Tripoli, le 18 octobre 2002) :
Je me félicite des entretiens que j'ai pu avoir aujourd'hui en Libye avec le colonel Qaddafi et avec les ministres, M. Chalgam et M. Triki. Cela a été l'occasion pour nous de faire le point des relations bilatérales entre nos deux pays dans la perspective de la réunion de la commission mixte à Paris la semaine prochaine qui nous permettra de fixer les priorités de cette coopération dans les domaines économique, financier, culturel et scientifique. Nous avons plusieurs sujets qui seront alors abordés, qu'il s'agisse de coopération dans le domaine de l'eau, de l'environnement ou pour le développement culturel. Il y a donc des perspectives encourageantes. Nous avons évoqué aussi les questions régionales. Nous avons longuement abordé les perspectives africaines et la façon d'uvrer au service de la paix et du développement sur le continent, à la fois évidemment avec le souci de contribuer au règlement des crises et de servir le développement économique de l'Afrique. Nous avons évoqué aussi bien sûr la question de l'Iraq pour nous féliciter de la position arabe qui marque ce soutien à l'approche française en deux temps au Conseil de sécurité des Nations unies et le souci de pouvoir très rapidement obtenir un retour des inspecteurs et l'élimination des armes de destruction massive.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 octobre 2002)