Texte intégral
Q - Vous venez de vous entretenir avec le chef de l'Etat. Est-ce que nous pouvons avoir le point de votre entretien ?
R - Je ne vais pas faire un compte rendu de cette conversation. Ce n'est pas l'usage, ce ne serait pas très convenable, mais je voulais principalement prendre contact avec le président Kabila que je n'avais pas eu l'honneur ni le plaisir de rencontrer depuis que j'ai pris les fonctions qui sont les miennes dans le nouveau gouvernement français. Cela me paraissait donc tout à fait nécessaire, profitant du fait qu'il est ici présent aujourd'hui à Brazzaville, que je puisse lui rendre visite. A cette occasion, nous avons bien entendu fait un tour d'horizon des différentes questions qui le préoccupent et qui préoccupent la France en même temps et je lui ai réaffirmé que la France était aux côtés de la République démocratique du Congo pour rechercher de toutes les manières possibles les moyens du retour à la paix, à la stabilité et au progrès dans ce grand pays qui, à notre avis, est appelé à jouer un rôle tout à fait majeur sur le continent africain.
Q - Nous savons que la France soutient la République démocratique du Congo mais il y a eu la signature de l'accord de Pretoria. Jusque là, on n'a pas eu lecture de la France sur cet accord ?
R - Non, mais nous n'avons pas le souci de nous exprimer à tout moment sur l'ensemble des initiatives qui sont prises des différents côtés. L'essentiel est que la démarche en faveur du retour à la paix et à la sécurité puisse aboutir. Donc, tout ce qui va dans ce sens est soutenu par la France. Il n'y a pas besoin de faire de déclaration pour cela.
Q - Cela veut dire que vous soutenez l'accord de Pretoria ?
R - Je n'ai pas à me prononcer ni pour ni contre telle ou telle démarche. Encore une fois, je vous dis que toute démarche initiée par le gouvernement de la République démocratique du Congo et qui va dans le sens de la paix avec ses différents partenaires, a forcément notre soutien et nous nous efforçons de notre côté d'appuyer effectivement ces démarches.
Q - Oui, concrètement, comment est-ce qu'on peut faire ?
R - Non, je n'ai pas l'intention d'entrer dans les détails. Je vous ai tracé là l'orientation générale de la politique française concernant ce problème et c'est ce que j'ai rappelé au président Kabila. Merci.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 août 2002)
R - Je ne vais pas faire un compte rendu de cette conversation. Ce n'est pas l'usage, ce ne serait pas très convenable, mais je voulais principalement prendre contact avec le président Kabila que je n'avais pas eu l'honneur ni le plaisir de rencontrer depuis que j'ai pris les fonctions qui sont les miennes dans le nouveau gouvernement français. Cela me paraissait donc tout à fait nécessaire, profitant du fait qu'il est ici présent aujourd'hui à Brazzaville, que je puisse lui rendre visite. A cette occasion, nous avons bien entendu fait un tour d'horizon des différentes questions qui le préoccupent et qui préoccupent la France en même temps et je lui ai réaffirmé que la France était aux côtés de la République démocratique du Congo pour rechercher de toutes les manières possibles les moyens du retour à la paix, à la stabilité et au progrès dans ce grand pays qui, à notre avis, est appelé à jouer un rôle tout à fait majeur sur le continent africain.
Q - Nous savons que la France soutient la République démocratique du Congo mais il y a eu la signature de l'accord de Pretoria. Jusque là, on n'a pas eu lecture de la France sur cet accord ?
R - Non, mais nous n'avons pas le souci de nous exprimer à tout moment sur l'ensemble des initiatives qui sont prises des différents côtés. L'essentiel est que la démarche en faveur du retour à la paix et à la sécurité puisse aboutir. Donc, tout ce qui va dans ce sens est soutenu par la France. Il n'y a pas besoin de faire de déclaration pour cela.
Q - Cela veut dire que vous soutenez l'accord de Pretoria ?
R - Je n'ai pas à me prononcer ni pour ni contre telle ou telle démarche. Encore une fois, je vous dis que toute démarche initiée par le gouvernement de la République démocratique du Congo et qui va dans le sens de la paix avec ses différents partenaires, a forcément notre soutien et nous nous efforçons de notre côté d'appuyer effectivement ces démarches.
Q - Oui, concrètement, comment est-ce qu'on peut faire ?
R - Non, je n'ai pas l'intention d'entrer dans les détails. Je vous ai tracé là l'orientation générale de la politique française concernant ce problème et c'est ce que j'ai rappelé au président Kabila. Merci.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 août 2002)