Texte intégral
1. Alors que les pays développés tentent d'aider les pays en développement en leur fournissant des dons et des prêts au titre de l'APD, en leur offrant une assistance technique en favorisant les possibilités de commerce et d'investissement et en réduisant le fardeau de leur dette, de nombreux pays en développement ne parviennent pas à accroitre leurs revenus du fait de la chute brutale ou des fluctuations excessives des cours de leurs produits de base qui grèvent fortement l'effet de notre précieuse aide.
- 2. Cependant, l'approche traditionnelle du problème des produits de base n'a pas produit les résultats escomptés pour des raisons diverses.
- 3. Quelles leçons pouvons-nous tirer de cette expérience ? Que pouvons-nous faire pour contribuer à améliorer le sort des pays en développement qui sont très dépendants de leurs produits de base ? Aider les pays en développement à tirer leur revenu de leurs exportations devrait être fondamentalement sur le long terme une approche saine pour encourager les efforts d'auto-assistance.
- 4. Cette approche devrait être pragmatique et efficace en soutenant véritablement les efforts des pays en développement pour parvenir à leur auto-suffisance. Elle doit être axée sur le marché pour être praticable et autonome.
- Enfin, nous devrions être sélectifs dans l'identification des produits de base essentiels lorsque nous traitons cette question. Les produits de base sont après tout soumis aux transactions commerciales internationales et devraient donc être laissés aux forces du marché international. Mais nous devrions traiter d'un certain nombre limité de produits de base dont dépendent fortement les pays en développement les plus pauvres, qui ont peu de produits de remplacement. En outre la baisse de revenus induite par ces produits de base pourrait provoquer de sérieux bouleversements sociaux dans ces pays, par exemple en encourageant la production illégale de précurseurs.
- 5. La France et le Japon sont convaincus de l'importance de ces questions pour le développement et sont déterminés à aider à les résoudre. Ils décident de confier une étude à un groupe d'experts. Leur groupe de travail devrait tenir compte particulièrement :
- de l'expérience des diverses organisations internationales traitant des produits de base et du fonctionnement des accords sur les produits de base.
- de la diversité croissante des pays concernés, de l'évolution de l'offre et de la demande.
- L'objectif serait de mettre l'accent sur la transformation industrielle et la commercialisation de ces produits de base, pour un meilleur profit des pays concernés.
- A un stade ultérieur, le groupe de travail pourra inviter des représentants des pays producteurs intéressés et des organisations internationales compétentes à contribuer à ces réflexions.
- Cette étude et ses conclusions, avec notamment des propositions d'action, sont attendues pour l'année prochaine.
- 2. Cependant, l'approche traditionnelle du problème des produits de base n'a pas produit les résultats escomptés pour des raisons diverses.
- 3. Quelles leçons pouvons-nous tirer de cette expérience ? Que pouvons-nous faire pour contribuer à améliorer le sort des pays en développement qui sont très dépendants de leurs produits de base ? Aider les pays en développement à tirer leur revenu de leurs exportations devrait être fondamentalement sur le long terme une approche saine pour encourager les efforts d'auto-assistance.
- 4. Cette approche devrait être pragmatique et efficace en soutenant véritablement les efforts des pays en développement pour parvenir à leur auto-suffisance. Elle doit être axée sur le marché pour être praticable et autonome.
- Enfin, nous devrions être sélectifs dans l'identification des produits de base essentiels lorsque nous traitons cette question. Les produits de base sont après tout soumis aux transactions commerciales internationales et devraient donc être laissés aux forces du marché international. Mais nous devrions traiter d'un certain nombre limité de produits de base dont dépendent fortement les pays en développement les plus pauvres, qui ont peu de produits de remplacement. En outre la baisse de revenus induite par ces produits de base pourrait provoquer de sérieux bouleversements sociaux dans ces pays, par exemple en encourageant la production illégale de précurseurs.
- 5. La France et le Japon sont convaincus de l'importance de ces questions pour le développement et sont déterminés à aider à les résoudre. Ils décident de confier une étude à un groupe d'experts. Leur groupe de travail devrait tenir compte particulièrement :
- de l'expérience des diverses organisations internationales traitant des produits de base et du fonctionnement des accords sur les produits de base.
- de la diversité croissante des pays concernés, de l'évolution de l'offre et de la demande.
- L'objectif serait de mettre l'accent sur la transformation industrielle et la commercialisation de ces produits de base, pour un meilleur profit des pays concernés.
- A un stade ultérieur, le groupe de travail pourra inviter des représentants des pays producteurs intéressés et des organisations internationales compétentes à contribuer à ces réflexions.
- Cette étude et ses conclusions, avec notamment des propositions d'action, sont attendues pour l'année prochaine.