Texte intégral
Monsieur le Président
Mesdames et Messieurs les Députés
Monsieur le Député,
Vous avez raison, le Moyen-Orient connaît des crises graves, et c'est pour cela que la France veut être en initiative, en liaison avec l'ensemble de ses partenaires européens.
En Iraq, l'objectif est clair : l'élimination de toutes les armes de destruction massive et donc le retour des inspecteurs des Nations unies. Nous voulons agir dans un cadre multilatéral, celui des Nations unies, et nous voulons le faire conformément à trois exigences : tout d'abord l'unité du Conseil de sécurité et de la communauté internationale. Nous devons aussi nous conformer à l'exigence de légitimité de l'action internationale. Le recours à la guerre ne peut être qu'un dernier recours et nous récusons toute action unilatérale et préventive. Enfin nous devons nous préoccuper de l'efficacité de l'action. Il faut penser aux populations civiles de l'Iraq, à l'unité de l'Iraq, à la sécurité régionale. Et pour cela, nous voulons une démarche en deux temps. Si l'Iraq n'obtempère pas, il faudra saisir une nouvelle fois le Conseil de sécurité ; chacun prendra alors ses responsabilités.
Mais vous avez raison, n'oublions pas la situation dramatique du Proche-Orient. La levée du siège de la Moqatta ne suffit pas. Il faut appliquer la résolution 1435. Il faut mettre en oeuvre la feuille de route du Quartette et le plan d'action de l'Union européenne. Il faut aller plus loin, il faut relancer une véritable perspective de paix et pour cela, soutenir les réformes palestiniennes et la tenue d'élections en territoire palestinien, avec un retrait israélien. Il faut également relancer l'idée de conférence internationale, la seule à même de redonner souffle au processus de paix.
Vous le voyez, Monsieur le Député, la France veut agir avec le souci de la justice et le respect du droit.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 octobre 2002)
Mesdames et Messieurs les Députés
Monsieur le Député,
Vous avez raison, le Moyen-Orient connaît des crises graves, et c'est pour cela que la France veut être en initiative, en liaison avec l'ensemble de ses partenaires européens.
En Iraq, l'objectif est clair : l'élimination de toutes les armes de destruction massive et donc le retour des inspecteurs des Nations unies. Nous voulons agir dans un cadre multilatéral, celui des Nations unies, et nous voulons le faire conformément à trois exigences : tout d'abord l'unité du Conseil de sécurité et de la communauté internationale. Nous devons aussi nous conformer à l'exigence de légitimité de l'action internationale. Le recours à la guerre ne peut être qu'un dernier recours et nous récusons toute action unilatérale et préventive. Enfin nous devons nous préoccuper de l'efficacité de l'action. Il faut penser aux populations civiles de l'Iraq, à l'unité de l'Iraq, à la sécurité régionale. Et pour cela, nous voulons une démarche en deux temps. Si l'Iraq n'obtempère pas, il faudra saisir une nouvelle fois le Conseil de sécurité ; chacun prendra alors ses responsabilités.
Mais vous avez raison, n'oublions pas la situation dramatique du Proche-Orient. La levée du siège de la Moqatta ne suffit pas. Il faut appliquer la résolution 1435. Il faut mettre en oeuvre la feuille de route du Quartette et le plan d'action de l'Union européenne. Il faut aller plus loin, il faut relancer une véritable perspective de paix et pour cela, soutenir les réformes palestiniennes et la tenue d'élections en territoire palestinien, avec un retrait israélien. Il faut également relancer l'idée de conférence internationale, la seule à même de redonner souffle au processus de paix.
Vous le voyez, Monsieur le Député, la France veut agir avec le souci de la justice et le respect du droit.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 octobre 2002)